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mardi 28 juin 2016

Quelle est l'origine du mot Grog ?






Le grog ? Sa véritable origine n'a pas grand chose à voir avec le remède de grand mère, c'était plutôt une boisson d'hommes ! :)
On trouve une explication dans le journal DirectMatin du 28 juin 2016 :








jeudi 23 juin 2016

A table !



Ils m'attendaient !


En cette deuxième journée de beau temps, les premières depuis longtemps, il y avait du monde lorsque je suis rentré du travail ce soir. A mon arrivée sur le bateau, j'avais à peine ouvert les volets de la fenêtre du narrowboat qu'ils étaient là : les 3 derniers petits ragondins et un adulte, Kotontige. 
Ils attendaient que je leur donne à manger, profitant du fait que les deux cygnes fréquentant habituellement les environs, n'étaient pas là pour leur donner de grands coups de becs.

Ça valait bien une petite vidéo :



vendredi 17 juin 2016

Pas de quartier ! Origine de cette expression



Rubrique "Bon à savoir" du journal DirectMatin du 17 juin 2016 :


D'où vient l'expression " pas de quartier" ? 
Et encore un héritage de la Marine  :)



La crue de la Seine 2016 : Le bilan !


Après une semaine de crue et de décrue, même si le niveau de la Seine reste alarmant,  peut-on dresser un bilan ou plutôt tirer des leçons d'un tel événement ?

Dresser un bilan ? 


A quelques détails prés, nous avons subi peu de pertes pendant cet épisode désagréable, ponctué par une semaine de coupure d'eau et d'électricité. L'équipement du narrowboat (batteries et réservoir) a pallié à ces manques, même s'il a fallu gérer au plus prés nos ressources.
Avec quelques efforts et beaucoup de surveillance, le bateau a peu souffert si l'on excepte quelques frottements et des éclats de peinture.  

Sur le plan des amarres, certaines, ayant baigné plusieurs jours dans l'eau, sont gorgées d'hydrocarbures, huiles de vidange et gasoil. D'autres ont été, notamment une à l'avant, partiellement cisaillées par le frottement avec le béton ou une arrête un peu vive d'un taquet. Bref, elles sont bonnes à changer d'autant qu'il ne faut pas faire d'économies déplacées sur ces accessoires qui assurent la sécurité du bateau en tout temps !

En parlant de sécurité, j'aborderai rapidement le problème du port : être amarré à des piquets enfoncés dans la terre est une catastrophe en cas de crue. 
En effet, une fois le terrain submergé, la terre s'est gorgée d'eau et la moindre traction sur les piquets les arrache du sol. 
Alors vouloir y amarrer un bateau de 16 tonnes tourmenté par les flots... Sans compter qu'un piquet n'est pas un bolard ou un taquet de ponton : on ne peut pas faire un simple renvoi vers le bateau, il faut faire un noeud pour que l'amarre tienne au dit piquet, si bien que lorsque le niveau de l'eau monte, il faut descendre dans l'eau et dénouer les noeuds pour que le bateau ne gîte pas sous la pression de l'eau qui monte. Lorsque cela arrive à 4h du matin, sous la pluie et lorsque le niveau de l'eau dépasse 1m50 sur le quai que l'on ne voit plus, il est dangereux d'aller plonger pour défaire ces noeuds et je développerai même pas le problème de trouver une autre solution en pleine crue, car il faut bien amarrer le bateau à quelque chose ! La conclusion est simple : un tel système d'amarrage dans un port situé sur la Seine est archaïque et insatisfaisant. Fort heureusement, humainement parlant, il n'est rien arrivé de fâcheux mais c'est clairement de la mise en danger de la vie d'autrui...

Sur le plan des extérieurs, le terrain situé le long du bateau a été ravagé. La pelouse a laissé la place à une couche de vase de plusieurs centimètres dans laquelle même le chat s'enfonce ! 

L'herbe meure, étouffée par cette gangue de boue qui a séché avec le soleil qui a régné les premiers jours. La pluie qui tombe depuis ne change pas grand chose tant cette boue colle et ressemble à de la glaise...

On ne peut pas parler l'extérieur sans évoquer le salon de jardin : si la tonnelle a survécu, amarrée par des piquets dans le sol, j'ai eu juste le temps de plier et déménager la table et les deux bancs. Déménager n'est finalement pas le terme adéquat puisque je n'ai pu que les mettre dans une vieille remorque dans le fond du jardin et de les attacher, ce qui a permis de sauver des flots. Il n'en est pas de même pour le coffre de jardin qui, bien qu'attaché, a été retourné par les flots et son contenu a été dispersé par le courant. 




Je pense avoir pu sauvegarder le principal de ce qui se trouvait à l'intérieur en hissant, de l'eau jusqu'à la taille, les accessoires qui s'y trouvaient sur le toit des cabanons de jardin qui se trouve au fond du terrain, prés de la clôture.

Finalement, nous avons eu de la chance avec cette clôture constituée de grillage qui a laissé passer l'eau mais qui a servi de filet à tout ce qui dérivait. Le seul problème sera le nettoyage de ces articles car situé dans le courant, le grillage a vu passé nombre de nappes de gasoil ou d'huile de vidange et tous les objets retenus sont maculés d'hydrocarbures, les buches de mon tas de bois aussi !



Il y a également de grandes traces d'huile noire dans le fond du jardin et le chat du bord qui a été se promener par là-bas et revenu dans un sale état :(

Le cabanon de jardin :


C'est là que nous avons le plus de dégâts: cela va de l'outillage électrique hors d'usage (perceuse, scie sauteuse, etc.), à l'équipement radioamateur resté dans les cantines (alimentation, filtre secteurs, etc.), en passant par les transats, coussins, glacière, etc.
Même les outils genre clés plates et tournevis ont rouillé après une semaine dans l'eau. 
Les sacs de charbon sont aussi trempés, mais c'est un moindre mal, bien qu'ils aient participé à salir l'équipement environnant, ils seront utilisables après une bonne séance de séchage au soleil, si jamais le soleil arrive un jour, bien évidement !
Les sacs de petits bois ont également souffert, le même remède leur sera appliqué.
Parmi les choses plus personnelles, il y avait ma collection de cartes postales anciennes et mes archives de radioamateur. Prés de 20 ans de cartes trempées pendant une semaine, irrécupérables.



J'ai emmené prés de trois charrettes de matériels irrécupérables jusqu'au tas de déchets accumulés à l'entrée du port. 


Ce fut long de vider le cabanon, même mes cantines militaires étaient pleine d'eau à ras bord ! Tout a donc atterri sur la pelouse afin de vider le cabanon, de le nettoyer et d'y ranger ce qu'il reste d'affaires une fois qu'elles auront été nettoyées et séchées.




Le nettoyage :


Les dégâts étant limités par rapport à mes voisins terriens, il me fallait procéder à la phase de nettoyage...

Bien sûr, les traces d'hydrocarbures et d'huile de vidange sont difficiles à ôter. D'ailleurs, les fauteuils de jardin resteront irrémédiablement tachés, tout comme les transats qui eux ont moisi.




Pour les plaques d'huile restées sur le sol, il a fallut gratter pour enlever quelques centimètres de terre et mettre cette terre souillée et les végétaux enlevés dans des sacs de 25kg...





Même la pellicule de vase, de limon, est difficile à enlever. Elle recouvre tout et un simple rinçage ne suffit pas. Il faut frotter une fois, deux fois, trois fois et encore, il restera une fine couche blanchâtre ou ocre.

Un copain m'a prêté un Karcher pour avancer plus rapidement dans le nettoyage. Hélas, son appareil est puissant : 3 kWh ! 
Bien que nous payons l'électricité, les propriétaires du port ont opté pour des petits compteurs, aussi, passé 2 kWh, les plombs sautent !
Alors pas moyen d'utiliser cet appareil qui m'aurait fait gagner de nombreuses heures.

Alors, j'ai commencé à nettoyer avec des brosses et un tuyau d'arrosage. Le cabanon était maculé de boue à l'intérieur, incroyable comme elle adhère partout.






Au bout de quelques jours, un voisin terrien m'a prêté le sien. C'est vrai que cela avance plus vite que le seau et la brosse !
Cela dit, toute la vase ne part pas pour autant ! Ainsi, cela fait 3 ou 4 fois que je nettoie le grand barbecue à gaz. Lorsqu'il est mouillé, il parait propre mais dés qu'il est sec, la vase se voit encore... Infernal !

 



Enfin, cela avance. Les objets nettoyés sont laissés à l'air libre pur qu'ils sèchent avant de les ranger de nouveau. Hélas, la météo est à la pluie et le temps de séchage s'en ressent, tout comme le rangement :(






D'ailleurs, ces derniers jours, avec toutes ces précipitations, le niveau de la Seine monte de nouveau, nous avons encore du laisser les voitures au sec plus haut dans la rue et retendre des amarres de l'autre côté du port pour sécuriser les bateaux... Est-ce que le printemps arrivera un jour ?

En attendant, j'ai les buches de bois à trier par tailles et à ranger. Il y a là aussi, un gros boulot à faire ou plutôt, à refaire. Car il a fallut enlever tout le bois coincé contre le grillage, refaire un tas ailleurs pour nettoyer le terrain et le reconstituer des tas qui se tiennent...




lundi 13 juin 2016

Rouler sa bosse ? Origine de l'expression



Rubrique "Bon à savoir" du journal DirectMatin 

du 13 juin 2016 :


"Rouler sa bosse" ? 
Encore une expression issue de la Marine :)






Attila est là !



Oui, Attila est de retour au port !

Après plusieurs jours de disparition pendant la décrue de la Seine, Attila est revenu au port cet après-midi. Il a d'ailleurs réussi à me surprendre car s'il était bien l'heure de son casse-croute, il n'est pas venu le chercher de la même façon que d'habitude. Il faut dire à sa décharge qu'il a peut-être été gratter à la base de la fenêtre du narrowboat mais comme je n'étais pas à bord, je ne me suis aperçu de rien.

En fait, j'étais dans le jardin en train de nettoyer à grandes eaux le cabanon et ce qu'il reste de mes affaires. 
A un moment, j'ai du faire du bruit avec une bâche que je secouais et cela a fait peur à Attila qui patientait sur le quai, à l'arrière du narrowboat ! Alors qu'il s'enfuyait, je l'ai appelé et il est revenu vers moi. Le temps de monter à bord chercher du pain et une vieille pomme, il attendait prés de l'amarre. Après son déjeuner, il est parti mangé un peu d'herbe verte dans le fond du jardin et il a disparu comme il est arrivé. Je me demande d'ailleurs comment il fait pour monter sur le quai car même si le niveau de l'eau est encore haut, il y a bien 30 ou 40 cm de dénivellation...








vendredi 10 juin 2016

Snob ! Quelle est l'origine de ce mot ?


Extrait de la rubrique "Bon à savoir" du journal DirectMatin du 10 juin 2016 :


Quelle est l'origine du terme "Snob" ? Cela nous vient d'Angleterre, of course ! :)




mardi 7 juin 2016

Crue de la Seine 2016 : 8ème jour !


C'est la fin ! Ouf !!!


Ce matin déjà, en partant au travail, il ne restait plus beaucoup d'eau dans le jardin et l'on pouvait voir les quais sous l'eau. La terre est vaseuse et gorgée d'eau mais au moins, on peut de nouveau y mettre un pied, qui devient vite sale mais bon, c'est déjà ça !







Même le parking commencait à être au sec !



Mais le chemin des Praillons, lui, restait sous l'eau. Avec les cuissardes, ça allait : j'avais de l'eau au dessus du genoux :



A mon retour en fin d'après-midi, une simple paire de bottes aurait suffit pour traverser le chemin et pour accéder au port. 
Les quais sont dégagés, il n'y a plus d'eau mais la vase qu'elle a laissé est glissante et on en ramène partout sur le bateau !






Ah! le béton du quai n'a pas supporté la crue, il est apparu une longue fissure...







Le bateau est encore loin du quai mais j'avais laissé les amarres tendues sur le côté tribord pour être certain qu'à la descente de l'eau, le bateau ne se frotte pas au quai bétonné :












Ah! ça y est : la parabole est au sec ! Bon, on va la laisser sécher quelques jours avec de la rebrancher. De toute façon, je n'ai pas encore d'électricité...




Le vieux bateau est toujours sur ses cales ! J'ai bien cru, au plus fort de la crue, qu'il partirait dans la Seine ! :(



Mon abris de jardin est toujours là, mais les portes sont gonflées vers l'extérieur et une fois ouvert, il m'a donné envie de le refermer et de m'occuper de cela plus tard.



Jean-Paul, qui est passé aujourd'hui au port, a été bien content de voir que son dériveur était resté là :



Immortalisé, ce repère nous permet de mieux nous rendre compte de la montée des eaux :



Mon coffre de jardin a survécu : bon, plus de couvercle et plus rien à l'intérieur mais il est toujours là !



Dans l'eau du port, un bébé silure semblait perdu et il m'a suivi un moment le long du quai :



Les amarres sont pleines de vase, de limon, de gasoil ou de produits gras... une horreur !




Les palissades qui nous séparent des voisins terriens n'ont pas résisté au courant de la Seine :



Côté pollution, c'est une horreur : des dépôts d'huile, de gasoil, de graisse, stagnent un peu partout. Il est difficile de s'en débarrasser, de les nettoyer... Déjà, ils ont détruit plusieurs plaques de végétation !
Les pompiers ont été prévenus mais ils ont surement autre chose à faire en ce moment...








L'allée gazonnée de l'autre côté du port est de nouveau au sec. Bon, il ne faut pas aller y mettre les pied tout de suite !


Le parking est au sec ! Mais comme la rue des Praillons est encore sous l'eau, il va falloir que j'attende encore un peu pour ramener la voiture au port :



Le port, revenu pratiquement à la normal. Reste à tout nettoyer et à comptabiliser ce qui manque ! :(