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mardi 27 février 2018

Moscou - Paris !



Comme toutes les régions de France, nous sommes atteints par le "Moscou-Paris", ce vent qui vient du Nord Est et qui gèle tout.
Du coup, les températures se sont effondrées et restent sous le zéro, même dans la journée.
Après la tempête, la crue et la neige, voici le gel ! 






- 6,7° C à 7h30 ce matin... et 22,9° C à l'intérieur ? 

Non, rassurez-vous ! La température intérieure est moins chaude que cela, le thermomètre est placé trop près du poêle à bois à bord du narrowboat !

Cet épisode glacial ne devrait toutefois pas s'éterniser et les prévisions météorologiques annoncent une remontée des températures avant la fin de la semaine... avec le retour de la neige !


lundi 26 février 2018

Carte de la navigation intérieure de la France en 1880 !



Carte de la navigation intérieure, 1880
Les travaux publics de la France
Bibliothèque nationale de France


Quel réseau navigable !!!

La carte est disponible et téléchargeable sur le site de la BNF : là !
Attention, elle fait au moins 10 Mo.





dimanche 25 février 2018

"Les Mariniers, observations vécues" de Jacques Valdour (1914)




Jacques Valdour (1872 - 1938) est une personnalité étonnante. 
Issu d'une famille aisée, il aurait pu vivre éloigné de la pauvreté du siècle dernier en poursuivant les voyages entamés dans son enfance (Europe, Chine, Siam, Syrie, Inde, Egypte, etc.). Déjà, plutôt que de vivre d'hôtel en hôtel, il avait vécu plusieurs mois à la mode indigène à bord d'une barque sur le Nil...
Contemporain des grèves de 1886, comme celle des mineurs de Decazeville dans l'Aveyron, il fut sans doute marqué par les incidents graves qui les émaillaient. Si les ouvriers se révoltent, se disait-il, c'est qu'ils ont de fortes raisons de se plaindre. Quelles sont ces raisons ? il voulut les connaitre.
Pour se faire, il passe la plus grande partie de ses vacances universitaires à vivre et à travailler parmi les ouvriers. Après ses études, il passera plusieurs années avec eux, vivant comme eux, uniquement de ses gains, afin de mieux sentir la crainte du chômage, des petits salaires, de la faim et de la misère des logements.
Docteur en droit (1897), en sciences politiques et économiques, licencié en lettres et philosophie (1898), docteur en médecine (1905), en sciences naturelles (1909), Jacques Valdour fut tour à tour teinturier à Roanne, marinier sur les canaux du Nord, moissonneur en Beauce, vendangeur dans le Languedoc, mineur à Saint Etienne, manoeuvre sur le carreau de la mine à Lens, Chauffeur-conducteur à Roubaix, tourneur à Saint Ouen,  manoeuvre dans la métallurgie et dans la mécanique à Saint Denis, Billancourt, etc. mais aussi ébéniste à Paris, cordonnier à Romans et cheminot à Saint Pierre des Corps.

Une citation résume son état d'esprit : "je me fis ouvrier pour tacher d'entrer dans leur âme, de devenir l'un d'eux, de sentir sur moi-même ce dont ils pouvaient souffrir, de trouver par le chemin de leurs peines la direction de leurs espérances".

Une telle expérience sociale se traduira par plusieurs études et l'édition d'ouvrages sous sa véritable identité et sous plusieurs  pseudonymes : Dr Louis Martin, "Tym Floc", "Nic". Pendant plus d'une trentaine d'années, il rédige des livres qui dénoncent la misère des ouvriers.
Ses écrits furent diversement appréciés. Il est difficile de nos jours d'en connaitre l'impact à l'époque, d'autant que la politique s'en mêlait et comme Jacques Valdour semblait avoir des penchants royalistes, il ne faisait pas l'unanimité.
Il est à noter toutefois qu'un de ses contemporains, René de Planhol, homme de lettres, déclarait : "ce serait une fortune pour les historiens d'être renseignés sur les conditions de la vie laborieuse dans le passé comme l'oeuvre de M. Jacques Valdour fera connaitre aux érudits de l'avenir l'existence ouvrière de notre temps".

Et oui... rares étaient les ouvriers qui pouvaient en ces temps rédiger eux-même et décrire leur vie, leurs peines et misères... 
Un ouvrier aurait peut être témoigné différemment de sa vie mais les écrits de Jacques Valdour sont sans doute ceux qui se rapprochent le plus de la vie de l'ouvrier car sur le moment, il "vivait cette vie". Un genre de "journalisme d'investigation" avant l'heure. Son témoignage est donc précieux pour nous qui arrivons plusieurs générations après cette époque.

Pour en revenir à notre centre d'intérêt, le fluvial, Jacques Valdour travailla aux côtés des mariniers et il rédigea un ouvrage : "Les Mariniers, observations vécues" publié en 1914. 

J'ai trouvé une seconde édition de ce livre sur un site américain d'archives. Vous pouvez le consulter en ligne ici et même le télécharger (pdf, epub, kindle, etc.). Ce site propose d'ailleurs la plupart des études de cet auteur (Ouvriers parisiens d'après-guerre - 1921 ; L'Ouvrier agricole -1919, etc.).

Dans cette seconde édition, l'auteur passe la première partie du livre à expliquer sa méthode et à répondre à des points soulevés par les critiques. Ses observations de la vie marinière ne commencent qu'à la page 65...
Cet ouvrage figure également sur le site de la bibliothèque nationale de France et on peut le consulter en ligne : ici. Cette version est touefois amputée des 65 premières pages que j'évoquais plus haut, pourtant il s'agit bien de la seconde version également.










Sources :
- https://www.actionroyaliste.fr/jacques-valdour/
- https://www.idref.fr/034407855
- http://royalismesocial.canalblog.com/archives/2008/08/27/10371528.html
- https://archive.org/
- http://gallica.bnf.fr/

vendredi 23 février 2018

Pas de pain !



Comme le rappelle GAIA, un groupe d'adolescents qui défend les animaux, il ne faut pas donner de pain aux canards et aux cygnes ! Ce n'est pas bon pour eux et cela a des conséquences néfastes en terme de pollution des eaux :




jeudi 22 février 2018

Nos voisins : le cormoran !





















Avec l'hiver et le froid, ils sont des dizaines le long des berges de l'Oise. Tantôt dans l'eau, tantôt perchés pour faire sécher leurs ailes, ces "corbeaux des mers" sont des mal aimés. D'ailleurs, Noé les avait privé, déjà à l'époque, de glande imperméabilisante (glande uropygienne) pour les punir de leurs mauvaises conduites ! C'est tout dire !

Ils viennent souvent pêcher dans le port. Ils sont là le matin de bonne heure et plutôt méfiants, ils s'envolent dès qu'ils voient un mouvement.








Ben oui, il pleuvait :(




Comme ils n'ont pas de glande urogyienne, leurs plumes ne sont pas imperméables et les cormorans doivent passer de longues heures à se sécher au vent.
Il y a tout de même un avantage à ne pas avoir cette glande : les plumes qui ne sont pas imperméabilisées se gorgent d'eau. Du coup, le cormoran se trouve lesté et peut plonger plus profondément pour attraper les poissons...









Et oui ! cet animal parvient à tordre son cou pour regarder à 360 degrés autour de lui ! 
Un peu plus, et il fait des noeuds avec son cou ! 




















mercredi 14 février 2018

Notre martin-pêcheur n'est plus...




"Notre" martin-pêcheur, enfin le martin-pêcheur qui avait élu domicile dans le port.

En fait, il y en a deux dans le port, un couple pour être précis et chose rare chez les oiseaux, le mâle et la femelle ont le même plumage.

Je les voyais tous les jours, souvent dans les arbustes sur la rive derrière le narrowboat, surplombant l'eau qu'ils surveillaient en quête de poissons. Filant comme une flèche bleue au moindre mouvement suspect, comme lorsque je sortais du bateau pour aller travailler. C'est curieux tout de même que ce bel oiseau, aux couleurs vives, soit si timide et qu'il soit si difficile de l'admirer.

Et puis ce matin, en sortant, je n'ai pas vu de flèche bleue partir des buissons. C'est dans l'eau du port que j'ai découvert le petit corps d'un des deux martins-pêcheurs, flottant, son long bec sous l'eau...

Les dernières semaines ont été difficiles pour tous.
Déjà, nous ne voyons plus le couple de ragondins et ses quatre petits. Sans doute le gel a eu raison d'eux après que la crue les ait privé de leurs abris creusés dans les berges, au ras de l'eau.

Pour le martin-pêcheur, je ne saurais pas ce qu'il lui est arrivé : un prédateur ? le froid, la neige sans doute car lui aussi vit dans des galeries creusées et le niveau de l'eau dû à la crue l'a sans doute privé de son abri et exposé aux intempéries. 
Ou peut-être est-ce le fait que l'eau du port soit restée gelée plusieurs jours et qu'il n'a pas trouvé sa pitance quotidienne. Il est vrai que l'eau chargée de boue par la crue l'avait déjà affaibli car il n'y voyait plus les petits poissons. Pêchant grâce à sa vue, cet oiseau a besoin d'une eau claire pour trouver son repas. Il se nourrit également d'insectes mais par ce froid...

Alors, froid ? faim ? les deux ?
Toujours est-il qu'il manque un valentin ou une valentine en cette journée de fête des amoureux et que je ne verrais plus cette petite flèche bleue parcourir les bords du port à toute vitesse.

Ne cherchez pas de photos de ce petit corps flottant, ce n'est pas cette image que je souhaite garder en souvenir de ce bel oiseau. 
Le pire, c'est que je n'avais pas encore réussi à le photographier et pour illustrer cette beauté, je ne peux que ressortir une photo que j'avais réussi à prendre d'un de nos anciens voisins à Boissettes :

mardi 13 février 2018

Avis d'abandon pour le NB BEARLY AFLOAT


Un narrowboat promis à la destruction ?


Un lecteur du blog, Jean-Luc, nous signale les menaces qui pèsent sur un narrowboat, le BEARLY AFLOAT. Un bateau qu'il a pris en photo et dont il nous a envoyé un cliché et l'avis d'abandon délivré par la mairie de Saint-Satur (18).

Il s'agit visiblement d'un modèle "traditionnal" de 70 pieds, soit un peu plus de 21m.
Amarré à Saint-Satur, dans le Cher, il est en mauvais état et fait l'objet d'un avis d'abandon en date du 15 novembre 2017. Ce qui le promet à la vente ou à la destruction 6 mois après, soit le 15 mai 2018.
Comme l'avis d'abandon le stipule, il n'est pas immatriculé en France et sur la photo, son immatriculation britannique (SSR) n'est pas visible... Le nom de ses propriétaires, ou anciens propriétaires, apparait encore sur le flanc : Danny & Sue Blackmore...

Il y a du travail, c'est certain mais c'est dommage de voir un bateau promis au déchirage, d'autant que des narrowboats de 21m, il n'y en a pas beaucoup en France.

J'aime bien ce modèle car le moteur trône au milieu d'une salle des machines, une véritable pièce avec le pot d'échappement qui sort du toit, comme une troisième cheminée, et une fenêtre latérale dans le tiers arrière du bateau. Allez, avec un peu de chance, c'est un moteur Lister ! 

Des amateurs ?

(Photo Jean-Luc B.)

dimanche 11 février 2018

Inédit : un héron conduit au commissariat de police !!!




Autre siècle, autre temps...
Un marinier attrape un héron et le conduit au commissariat de police de Vanves !
L'animal sera transféré à la fourrière.
On ne plaisante pas avec les hérons en 1925 ! 
Et cela fait l'objet d'un article dans le journal LE MATIN du 25 août 1925 :






Source : Bibliothèque nationale de France





...

jeudi 8 février 2018

Et maintenant, le gel !



Et oui, après la tempête, la pluie et la neige, voici que le gel fait son apparition. 
Quel hiver !

Bon, rien d'inhabituel pour un hiver me direz-vous... De toute façon, c'est mieux que la pluie et puis, le narrowboat est équipé pour faire face. 
La seule inquiétude pourrait venir du manque de combustible car les magasins n'ont pas été approvisionnés ces derniers jours et, par manque de place, je ne peux stocker que 10 à 12 jours de buches. Comme mon stock aurait du être réapprovisionné, hier, mercredi, lors de mes courses hebdomadaires, il n'y a plus que quelques jours de combustibles disponibles.
Mais bon, il n'y a pas de raison que la situation s'éternise :)

- 6° C au réveil ce matin ! La sonde extérieure étant à l'avant du bateau, légèrement protégée, cela signifie un - 8 ou - 9 en rase campagne !

 

Signe qu'il ne faut pas chaud dehors, la légère condensation sur l'encadrement des fenêtres a givré à certains endroits ! Brrrr...



A l'extérieur, une partie du port est figée par la glace !






Comme la décrue continue malgré tout, vous pouvez voir la baisse du niveau grâce à la glace qui s'est formée à la surface de l'eau cette nuit. Comme le niveau de l'eau a baissé, la glace est restée en place et forme une bande blanche au dessus de l'eau :




mercredi 7 février 2018

La neige... deuxième jour !




La neige est tombée en quantité sur l'Ile de France, paralysant la circulation et les transports.
10 ou 15 cm de neige sont tombés, s'amoncelant sur les pontons et les quais.
Ce soir, les températures passent sous le zéro et elles devraient descendre jusqu'à -7 ou -8 °C au petit matin... Brrrrr !