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mercredi 19 novembre 2014

Séchage à bord du narrowboat


Le séchage à bord


Oui, ce n'est pas forcément facile de faire sécher le linge à bord. Il n'y a pas de sèche-linge, pas encore, et peu d'espace pour pendre quelque chose. Aussi, je fais sécher mon linge ailleurs.


Les serviettes ?


Reste les serviettes de toilette et de bain qu'il faut bien étendre entre deux utilisations...

Il y a bien la solution de les mettre sur les radiateurs lorsque le chauffage est en marche mais du coup, ça nuit à la diffusion de la chaleur dans le bateau. 

Un séchoir standard

J'ai alors tenté de trouver un séchoir pour mettre sur les radiateurs du narrowboat. 

Forcément, il n'y a pas les bonnes dimensions d'autant que si mes radiateurs font 80cm de long, il ne faut pas que les séchoirs soient trop larges sinon ils gêneraient notre passage dans le couloir du bateau...

Home made !

Alors, j'ai décidé de les faire moi-même. Mon cahier des charges était assez simple: un séchoir étroit, de la même longueur que les radiateurs et si possible démontable pour être enlevé aux beaux jours.

Avec plusieurs idées, je suis allé dans le magasin de bricolage du coin pour me mettre à la recherche de fixations.  

Il existe des systèmes spécialement dédiés aux radiateurs mais je n'en ai pas trouvé localement alors je me suis rabattu sur un système D : des fixations de rideaux :)

Elles sont constituées de deux pattes que je comptais fixer sur la grille supérieure du radiateur avec des vis, écrous et contre-écrous qui resteront en place et des papillons pour enlever les fixations rapidement et facilement. 

Pour les barres d'un diamètre de 20mm, je pensais prendre des tringles à rideau en bois, peintes en blanc. Hélas, il n'y en avait plus dans ce diamètre et j'ai du faire avec des tourillons en pin, bruts. 

Après le perçage des fixations et la découpe des barres, je me suis attelé au montage sur l'un des radiateurs à titre d'essai. L'ensemble tient bien. J'avais quelques doutes en raison des rondelles en plastique que j'ai mis pour éviter que les fixations n'abiment la peinture de la grille du radiateur mais finalement, il n'y a aucun jeu.



Le démontage et remontage se font facilement d'autant qu'une fois le papillon enlevé, la vis reste fixée à la grille grâce à son contre-écrou.

Reste à trouver des petits caches blancs pour dissimuler les vis lorsque le séchoir est enlevé. Il faudra aussi mettre un coup de peinture blanche ou de vernis sur les deux barres du séchoir.



dimanche 16 novembre 2014

Un objet nécessaire à bord d'un narrowboat !




Ode à la bouillotte !




C'est sans doute pour mes deux garçons que j'avais utilisé pour la dernière fois cet objet tombé en désuétude dans notre société moderne où le chauffage central abonde. 

Cachées sous des housses en forme de petits oursons, les bouillottes avaient servi aux enfants lorsque nous arrivions en vacances dans la maison de mes grands-parents, habituellement inhabitée, qui n'était pas chauffée en dehors de nos venues. Les lits étaient froids et humides, aussi les garçons appréciaient leur bouillotte !



De nouveau à la mode ! A bord...


Après un premier hiver passé sur notre narrowboat, j'ai remis au goût du jour cet objet: j'allume peu le chauffage central et si je ne suis pas trop frileux, je n'aime pas me coucher dans un lit glacé. 

Il y avait bien sûr la solution d'envoyer mon matelot se coucher un peu avant moi mais à la longue, elle y rechignait... Curieux ! :D

Alors l'achat, pour quelques euros, de cette bouillotte en caoutchouc s'est donc présenté comme un incontournable. Remplie d'eau chaude après le diner, elle est placée sous la couette et lorsque nous nous couchons en fin de soirée, le lit est merveilleusement à température :)



Et il y en a deux de plus !


L'étape suivante fut de l'utiliser également lors de ces après-midi frisquets où l'on hiberne littéralement à bord, devant la TV ou l'ordinateur. 

Comment ? tout simplement en la plaçant sous mes pieds alors que je suis assis dans le canapé... Elle chauffe d'ailleurs tellement au début que je suis obligé de la mettre sous un coussin pour ne pas me brûler la plante des pieds ! Là, c'est magique : même pas besoin d'allumer le chauffage, j'ai l'impression que la chaleur passant par les pieds irradie tout mon corps !

Bien évidement, dans un appartement chauffé, elle n'a peut-être pas grand intérêt mais j'ai lu dernièrement que plus de 40% des foyers français sont obligés de se restreindre en matière de chauffage par manque de moyen financier. Un comble au 21ème siècle !

A bord du narrowboat, elle a été vite adoptée la bouillotte et du coup, nous en avons maintenant trois: 1 pour le lit et 2 pour les coussins du canapé ! Le luxe ! :)


Même l'été !


Et oui, reprenant le principe, mon matelot a inventé la bouillotte d'été: lors des grandes chaleurs estivales (enfin lorsqu'il y en a !) elle place des blocs réfrigérants de glacière dans un sac hermétique ou dans des serviettes de bain et elle place le tout au fond du lit !
Là, nous avons alors une couette réfrigérée et lorsqu'il fait très chaud, il est bon de se refroidir les pieds sur ces blocs de glace...

Alors, chaude ou froide, adoptez la bouillotte ! :)

mercredi 12 novembre 2014

Eberspacher : Le chauffage du narrowboat fait des siennes !


Une installation neuve !


Oui, il n'y a guère longtemps que j'ai fini l'alimentation en gasoil du chauffage Eberspacher de notre narrowboat le Dream On. Un filtre, un flexible tout neuf et des raccords que j'ai eu un mal de chien à dégotter...
Et puis, après quelques jours de fonctionnement et une pré-alerte, le chauffage a bien démarré hier soir mais au bout d'un quart d'heure, il s'est arrêté et je n'ai pas réussi à le faire re-démarrer.

C'est bouché ?


Je suis donc rentré un peu plus tôt aujourd'hui pour pouvoir y remédier avant la tombée de la nuit. Comme la dernière fois, il semble que le carburant n'arrive pas jusqu'au chauffage. Effectivement, lorsque j'ai démonté la durite de gasoil fixée au chauffage, il n'y avait pas de carburant... même en aspirant de tout mes forces, il n'y a rien qui arrive alors forcément, la pompe n'arrive pas non plus à faire avancer le gasoil dans le flexible.
J'ai tout démonté et remonté, rien n'y fait. A croire que la sortie du réservoir est bouchée...

En attendant !


Du coup, j'ai opté pour une solution alternative: j'ai mis un jerrican directement dans le compartiment moteur, à proximité de la centrale du chauffage et j'ai plongé un petit tuyau dans le bidon pour le relier au chauffage. Au premier essai, le chauffage a démarré, comme quoi, il s'agit bien d'un problème d'alimentation... 

Enfin, je vais utiliser ce système en attendant de trouver ce qui cloche dans l'alimentation. Avec les températures qui diminuent, ce n'est pas le moment de se priver de chauffage !




mardi 11 novembre 2014

Nage en eaux vives



Oui, malgré la diminution des températures, je continue à aller palmer dans la Seine ! 

Avec mon shorty d'1,5mm, le bas du corps est plutôt au frais :)
Et ce 11 novembre, un jour férié d'automne, la température ambiante était de 13°C tandis que l'eau était à 11°C. Il n'y a pas une grande différence finalement !

J'ai tout de même hâte d'investir dans une combinaison de 5mm par ce qu'au bout d'une demie-heure, j'ai l'impression d'avoir deux sabots en bois à la place des pieds ! :)



vendredi 7 novembre 2014

"Vivre sur un bateau..."


Vivre sur un bateau, bon plan ou pas ?



Un article d'Olympe Delacroix qui résume assez bien les aléas de la vie à bord d'un bateau. Il y a quelques approximations comme le passage sur l'assurance et celui sur l'imposition mais bon, le reste tient la route.

Je l'ai extrait de ce site pour qu'il soit encore accessible lorsque le lien ne fonctionnera plus :)



"La campagne en ville, on en rêve (presque) tous. Certains ont franchi le pas, ou plutôt sauté sur le pont de l’habitat fluvial. Mode d’emploi.
Selon l’association « La Seine en partage », 90 % des bateaux-logements du pays (soit près de 1 500) seraient stationnés en Île- de-France. Laurent et Magali, qui vivent dans un petit port en proche banlieue parisienne, n’éprouvent aucun regret : « On a gagné en mètres carrés et en qualité de vie, tout en étant à 10 minutes de Paris en RER. Revivre en appartement ? Plus jamais ! On l’admet, le chemin est semé d’embûches. Avoir des cygnes pour voisins, ça a un prix, mais ça vaut le coup. » Autant le dire tout de suite : sur un bateau-logement, la vie n’est pas un long fleuve tranquille, bien au contraire ! Ce rêve de citadin peut même virer au cauchemar si l’on n’en connaît pas les codes. Des codes qui justement, manquent quelque peu de transparence...

Un achat parfois risqué

Plus qu’un bien immobilier, l’achat d’un bateau ou d’une péniche comporte des risques. Une coque en mauvais état, des soudures mal réalisées, un moteur qui chauffe... Ces éléments sont d’une importance capitale, mais invisibles au premier coup d’œil, surtout pour un marinier néophyte. La solution ? Exiger de l’acheteur, avant la signature du contrat de vente, le certificat d’expertise du bateau. Réalisé en cale sèche par un professionnel, il détermine l’état de la coque (c’est ce qu’on appelle le « plan de sondage ») et de l’embarcation en général. À noter, le contrat de vente est généralement passé sous seing privé, c’est-à-dire simplement entre le vendeur et l’acquéreur. Mieux vaut faire authentifier l’acte chez un notaire, qui conservera les titres de propriété, tout en s’assurant que le bien n’est pas hypothéqué.

Comment financer son bateau ?

On n’achète pas une péniche comme on achète un appartement. Obtenir un prêt immobilier peut s’avérer très compliqué, puisque par définition, un bateau est un bien « mobilier ». Mieux vaut s’armer de patience... Certaines banques vous proposeront un prêt à la consommation (hors de prix), d’autres vous obligeront à hypothéquer votre bien... ou à démontrer qu’il ne possède pas de moteur ! En effet, s’il ne navigue pas, cela « prouve » qu’il a fonction d’habitation. Plutôt que d’opter pour cette solution (radicale), on vous conseille de démarcher le maximum d’établissements de crédit.

Où s’amarrer ?

Là, tout se complique un peu plus ! Car une fois votre bateau acheté, impossible de jeter l’ancre n’importe où ! Pour obtenir l’autorisation de stationner sur le fleuve (qui appartient au domaine public), il faudra vous mettre en liste d’attente auprès des Voies navigables de France (VNF) ou du Port de Paris. Une liste d’attente classée en deux catégories : d’un côté, les propriétaires de péniches souhaitant s’installer sur berge, qui ont besoin d’une COT (convention d’occupation temporaire). De l’autre, ceux de bateaux de moins de 18 m 2 (parfois 15), qui veulent un anneau en port privé. Une fois placé sur liste d’attente, on peut patienter... dix à vingt ans ! Heureusement, il existe des alternatives. Acheter une péniche disposant déjà d’une COT : même si en théorie, cette convention n’est pas cessible, effectuer un transfert de propriété est monnaie courante. Tenter l’option port privé en négociant directement avec son capitaine. Contourner la fameuse liste d’attente ? Beaucoup le font, même si ce n’est pas très réglementaire...

Une place au prix fort

Un bateau vendu avec une COT en règle (même si on n’a pas la certitude de la conserver, d’autant qu’elle doit être renouvelée tous les cinq ans) peut coûter deux à trois fois plus cher en fonction de sa situation géographique. Exemple : la même péniche « Freycinet » de 38,5 m (soit environ 200 m 2 habitables) vaudra près de 1 million d’euros vers Bastille, à Paris... et 400 000 euros à Lyon ! Aussi cher qu’un appartement... Ensuite, il faut encore payer une redevance mensuelle : entre 500 et 900 euros en Île-de-France. C’est plus facile avec un bateau de moins de 18 m acheté à l’étranger (en Belgique ou Hollande, l’offre est énorme et beaucoup moins chère). On pourra alors tenter de négocier une place dans un port, contre un « loyer » mensuel de 300 à 1 000 euros pour un bateau de 15 m. Là encore, plus on se rapproche des grandes villes, plus c’est cher !

Un entretien important

Il faut le savoir, vivre sur un bateau nécessite d’être un peu bricoleur (ou d’avoir des amis qui le sont !) En dehors du nettoyage du pont, à réaliser tous les deux jours si l’on veut garder son bateau intact, il y a les petites réparations courantes (ici une pompe de relevage, là le surpresseur...) et les dispositions à prendre en cas de crue, pour éviter que le bateau ne s’abîme. Ça, on l’apprend sur le tas, au contact des autres plaisanciers qui forment une communauté plutôt sympathique et solidaire. Enfin, il y a la sortie en cale sèche obligatoire, à réaliser tous les dix ans. Il s’agit de la fameuse expertise à demander lors de l’achat du bateau, qui fait office d’attestation de navigabilité. Comptez au minimum 2 000 euros pour un bateau de 15 m environ, mais la note peut grimper à 50 000 euros pour une grosse péniche, en cas de travaux importants à réaliser sur la coque. Dans le doute, mieux vaut économiser ! Comme les accidents sont vite arrivés, surtout en cas de promenade au fi l de l’eau, l’assurance est obligatoire. Moyennant 600 euros minimum pour un 15 m, et jusqu’à 2 000 euros pour une Freycinet. Beaucoup, beaucoup plus cher qu’une assurance maison !

Et les impôts dans tout ça ?

Là encore, c’est un peu flou. En principe, « les bateaux utilisés en un point fixe et aménagés pour l’habitation, le commerce ou l’industrie, même s’ils sont seulement retenus par des amarres, sont également soumis à la taxe foncière sur les propriétés bâties ». Au centre des impôts, dont vous dépendez, de définir ce qu’est « un point fixe » ! Du coup, certains paient, d’autres pas. En port de plaisance, par exemple, les bateaux doivent au contraire prouver qu’ils sont navigants (donc surtout pas fixes !) Résultat : ni taxe foncière, ni taxe d’habitation. Vous avez dit compliqué ? Si peu..."
Par Olympe Delacroix

mardi 4 novembre 2014

dimanche 2 novembre 2014

Des châtaignes !


Châtaignes grillées !


Pour couper un peu cet après-midi de bricolage, nous avons fait un petit barbecue à l'heure du goûter pour y faire griller quelques châtaignes achetées hier matin au marché à Melun.

Il faisait encore beau aujourd'hui en cette journée du 2 novembre, même si nous avons eu quelques gros nuages noirs en fin d'après-midi. C'est assez étrange comme sensation de manger des châtaignes grillées alors qu'il fait plus d'une vingtaine de degrés ! :)





Des trous dans mon emploi du temps !


Des trous dans mon emploi du temps,

ou des trous au programme ?


Eh! oui, la météo avait prévu de la pluie aujourd'hui mais au final, il n'est pas tombé une seule goutte d'eau même s'il y a eu de gros nuages.

Cela dit, la journée avait plutôt bien commencé puisqu'il faisait un grand soleil lorsque nous nous sommes levés et les températures étaient également très douces, montant à une vingtaine de degrés en début d'après-midi.

Aussi, je me décidais à sortir tout mon attirail pour finir le bricolage d'hier, c'est à dire faire des trous dans les panneaux de contreplaqué du lit.

Nicolas est venu à mon secours en me prêtant une perceuse que je pouvais brancher directement sur l'alimentation électrique, histoire que je tombe pas en panne de batterie tous les quarts d'heure comme hier :)

Ainsi, j'ai pu m'attaquer au perçage des trous dans les panneaux de contreplaqué. Je me suis appliqué aussi à évaser les trous pratiqués pour coller avec ceux qui existaient déjà. C'est plus joli mais forcément, c'est plus long.
Aussi, le temps de percer, de poncer et de dépoussiérer les panneaux, l'après-midi touchait déjà à sa fin et c'est de nuit que j'ai rangé mon "atelier", un établi déplié à côté du narrowboat.

Le temps de remettre les plaques à leur place sous le matelas et voici une petite photo :



Bon, là, l'air devrait circuler sous le sommier :)


samedi 1 novembre 2014

Eviter la condensation sous le matelas ?



On refait le lit ?


Nous avons un matelas neuf à bord du narrowboat Dream On. Acheté en avril, il a vraiment révolutionné notre couchage à bord, c'est vrai.


La condensation !


Mais les mauvais jours approchant, je m'inquiétais de la condensation qui pourrait apparaitre sous ce matelas, car comme l'ancien, il est posé directement sur les plaques de contreplaqué qui ferment les coffres sous le lit. 
L'hiver, il y a une différence de température entre l'intérieur des coffres et le matelas, surtout la nuit lorsque nous dormons dessus. Du coup, il se forme de la condensation sous le matelas et sur le bois. Cet endroit étant peu ventilé, cela risque de tourner en moisissures par exemple. 


La solution ?


Après bien des heures passées à lire les différents forum et à faire des recherches sur le Net, j'avais envisagé de mettre sous le matelas un genre de tapis anti-condensation, fait de fibres naturelles et de latex. Ce genre de tapis permet une circulation de l'air entre ses fibres. Le plus répandu est un produit de la marque AKWAMAT:




Beaucoup d'utilisateurs en semblent pleinement satisfaits mais il y a quelques limites à son efficacité car la plupart n'habitent pas à l'année sur leur bateau et ne l'utilisent qu'entre mars et octobre. Ce n'est pas cette période de l'année qui m'inquiète !
De plus, il aurait tendance à se tasser avec le temps, ce qui diminuerait son efficacité et la circulation de l'air.

Mais je ne voulais pas l'utiliser seul: je cherchais à mettre une autre couche entre ce tapis et les plaques de contreplaqué. Une couche supplémentaire pour faire comme un vide d'air entre les deux matériaux et je pensais utiliser des produits détournés de leur utilisation première:

- soit des supports alvéolés pour faire une allée en gravier. Ils existent en 3cm de haut et ils sont livrés en général avec une couche de tissu qui résiste à l'humidité:



- soit des matelas drainant utilisés pour le terrassement, par exemple le Geodrain, qui me permettrait de surélever le matelas en fibre et de faire circuler de l'air entre le contreplaqué et le matelas:



Mais si cette solution semblait être un bon compromis, elle représentait tout de même un certain investissement: le tapis AKWAMAT a un coût. 



Coup de Gueule !!!


J'ouvre d'ailleurs là une parenthèse pour pousser un coup de gueule contre les magasins d'accastillage qui prennent les propriétaires de bateaux pour des milliardaires !

A titre d'exemple, ce tapis AKWAMAT (140x210cm) est vendu dans les magasins dédiés aux bateaux au prix de :

- 75 euros chez Accastillage Diffusion
- 77 euros chez Uship;
- 84 euros chez Bigship;

Alors que dans d'autres magasins, comme ceux spécialisés pour les camping-cars, il est à :

- 58,80 euros chez Leader Loisir;
- 58,90 euros chez Camping-car-plus ;



Une autre solution ?


Enfin, pour en revenir à notre matelas, il y avait une autre solution, encore plus couteuse: trouver un sommier à lattes. 

Cela semblait l'idéal car il permet à l'air de circuler entre le matelas et les plaques de contreplaqué, sans compter qu'il doit y avoir un petit plus au niveau du confort.

La chance a été avec moi car en cherchant un sommier à lattes sur le site du boncoin.fr, j'en ai trouvé un à la bonne dimension (120x190) ce qui n'était pas évident !  à une trentaine de kilomètres du port et à un prix défiant toute concurrence: 25 euros ! :)

Cerise sur le gâteau, il est constitué de 2x30 lattes, ce qui est moins courant et ce qui m'arrange beaucoup car ayant un matelas à ressorts, il faut mieux que les lattes du sommier soient les plus rapprochées possibles pour ne pas risquer qu'un ressort passe entre deux lattes !

Le temps de prendre contact avec le vendeur, de m'arranger avec Nicolas, le gardien du port, pour emprunter sa camionnette et nous avons pu aller chercher notre futur sommier.

Il est très bien d'ailleurs: un cadre en métal, plutôt lourd, et des lattes en très bon état. Je suis très satisfait de cette acquisition !



Monter à bord !


Mais une fois au port, les choses se sont compliquées car vu les dimensions, pourtant modestes, du sommier, nous nous sommes vite aperçus que nous ne pourrions pas le monter à bord par l'entrée habituelle du narrowboat. En effet, il y a à l'arrière plusieurs marches d'escalier et un angle droit qui empêchent le passage de ce sommier long de presque deux mètres...

Nous avons donc essayé de passer par l'avant du bateau. Il m'a fallut démonter la bâche et même le panneau vitré à l'avant du narrowboat. Cela n'a d'ailleurs pas suffit car il manquait encore quelques centimètres dans la largeur de la porte avant ! Heureusement que les plots en plastiques maintenant les lattes sur le cadre en acier ont pu être à leur tour enlevés, ce qui m'a permis de gagner les deux centimètres nécessaires ! Ouf!

Une fois à bord, les choses ont été plus simples: nous avons pu enlever le matelas et mettre en place le sommier.
Il entre d'ailleurs parfaitement dans le cadre en bois du lit ! 

Le résultat est impeccable et les lattes, tout en maintenant le matelas loin des plaques en contreplaqué, permettent à l'air de circuler.



Des petit trous, toujours des petits trous !


Pour améliorer encore cette circulation, j'ai commencé à percer des ouvertures rondes dans les plaques de contreplaqué. Elles permettront à l'air d'aller vers les ouvertures latérales que j'avais déjà percé sur les côtés des coffres en avril. 

Hélas, entre l'autonomie de la perceuse qui fait défaut et la nuit qui tombait, je n'ai pas pu faire beaucoup de trous. 




J'ai donc remis en place les plaques sous le sommier pour ce soir et je m'attaquerai à cela plus tard car demain, la météo a prévu une journée pluvieuse.


Bon, après cette journée du 1er novembre où il a pratiquement fait 20°C dehors, nous n'allons pas nous plaindre :)

Avant de mettre en place le sommier, j'ai placé quelques morceaux de mousse en ruban autocollant pour éviter les frottements du cadre en acier sur les plaques de contreplaqué:




Tout rentre ! Impeccable ! :)





Et voilà le résultat ! Seule différence visible: le lit est surélevé de 3 à 4 centimètres supplémentaires :



1er novembre 2014 : +20 °C au port St Jacques !



Oui, drôle de Toussaint aujourd'hui !
Un ciel bleu, un soleil qui darde ses rayons !
Il a fait plus de 20°C cet après-midi  !!!