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vendredi 25 décembre 2015

Débat sur les collants !



Débats ou des collants 


Derrière ce mauvais jeu de mots, une petit astuce pour conserver les oignons, têtes d'ail et autres bulbes de saveur.

Au début, je les conservais dans un panier et trop souvent, les bulbes qui étaient au fond s'abimaient et pourrissaient, contaminant les autres.  Et puis, cela faisait un panier de plus à ranger !

Une astuce trouvée sur Internet m'a permis de conserver plus facilement ces plantes herbacées tout en gagnant de la place.

Il suffit de prendre des collants ou des bas, usagés de préférence sinon votre dame risque de mal réagir :)  

Il n'y a qu'à glisser les oignons, par exemple, dedans et de faire un noeud entre chaque plante pour qu'elle ne soit pas en contact avec les autres. 





Ainsi, lorsque vous en avez besoin, il suffit de couper le bas du collant, juste en dessous du noeud suivant pour récupérer l'oignon qu'il vous faut.

Il ne vous reste plus qu'à trouver une place où suspendre cette guirlande étrange. Moi, je l'ai mis dans le peak avant, c'est au frais, aéré et exposé au nord, il n'y aura donc pas trop de lumière. 









Ce n'est pas forcément l'endroit idéal car il ne faut pas trop d'humidité pour conserver les oignons (entre 65 et 70%), ceux-ci réagissant comme des éponges.

mardi 22 décembre 2015

C'est l'hiver... enfin, sur le calendrier !


Oui, aujourd'hui, c'est l'hiver... enfin sur le calendrier car côté météo, le soleil brille et la température extérieure cet après-midi dépassait les 14°C ! Allez comprendre... 







Du coup, les fleurs éclosent encore et des bourgeons sont apparus sur les arbustes et le magnola du port !








Les ragondins sont également toujours présents alors que lorsqu'il fait froid, on ne les voit presque plus. Là, ils viennent toujours chercher leur pitance quotidienne. Le dernier bébé a bien grandi et a pris beaucoup de poids. Il, ou elle, est presque de la taille de sa mère, Kottontige. D'ailleurs, il serait temps de lui trouver un nom :)


lundi 21 décembre 2015

Péniche ? Définition et évolution dans la langue française


La péniche...


Si comme moi, vous vous êtes intéressés au sujet, vous avez sans doute parcouru ce monde virtuel à la recherche de quelques informations.

Curieux de nature, je m'étais promis de remonter un peu le cours de l'histoire pour suivre l'évolution de ce mot "péniche".  

Voilà ce que j'ai pu glaner au cours de mes recherches qui partent de ce qui existe aujourd'hui :)


Les dictionnaires actuels 

Pour Larousse, dictionnaire connu de tous et rare survivant de l'espèce sur Internet, la définition actuelle et en ligne ici précise :


Que dit Wikipédia :


Pour cette encyclopédie en ligne, rédigée bénévolement, la rubrique concernant le mot "péniche" est beaucoup plus étoffée :


"Une péniche est un type de bateau de transport fluvial, adapté au gabarit Freycinet, pour le transport de marchandises, sèches ou humides, stockées dans une cale non spécialisée, accessible et couverte par des panneaux coulissants ou amovibles (les panneaux d'écoutilles). À l'origine la coque construite en bois et halée ou tractée, a évolué vers la construction métallique d'abord rivetée puis soudée avec la motorisation embarquée.
Dans le petit monde de la batellerie et du transport fluvial, on préfère au terme « péniche » le mot plus générique : bateau. La distinction se fait ensuite entre pousseurbarge et automoteur selon la motorisation et le rôle du bateau. Le terme péniche, apparu à l'origine (1804) pour désigner une petite barge ou l'annexe d'un bateau militaire, et répandu dans la batellerie à l'époque des bateaux halés, ne s'applique dans le grand public aux automoteurs que par un contresens.
Le terme péniche ne désigne pas spécifiquement un bateau à fond plat : tous les bateaux automoteurs modernes en acier sont à fond plat, si l'on considère leur fond au sens strict. Le fait d'avoir des bouchains ronds n'est pas non plus une distinction entre bateaux fluviaux et bateaux de mer : les péniches du xixe et début du xxe siècle avaient souvent des bouchains ronds. Sur tout bateau en acier, la présence d'une quille ne s'impose plus pour des nécessités de construction (alors qu'elle était un élément essentiel de la structure des bateaux en bois) pas plus que celle d'une étrave ou d'un étambot, qui n'ont longtemps demeuré que par habitude ou tradition (l'étrave ou l'étambot d'un bateau moderne sont des "zones" mal délimitées tandis que celles d'un bateau en bois étaient des pièces bien précises). Quant au rôle de stabilisateur de la quille, il n'existe que sur les bateaux à voile. Pour compenser l'effort latéral du vent sur la voilure, une importante surface immergée est nécessaire. Sur un automoteur, qui n'est pas soumis à cette force, un fond plat tient aussi bien la gîte qu'un fond rond, ce qu'il est facile de vérifier dans une baignoire avec un bol et une gamelle à fond plat."

On notera le paragraphe "Terme galvaudé", pour les puristes : 

"Pour les puristes, seul mérite le nom de « péniche » ce dernier type de bateau, avec ces dimensions-là (*). On remarquera d'ailleurs que le mot « péniche » n'est pas employé par les mariniers qui disent « un bateau », « un trente-huit mètres » ou « un automoteur. » Autrefois, du temps où tous les bateaux n'étaient pas motorisés, on distinguait les « tractés » ou « tractions », qui étaient encore halés, et les « moteurs ».
Si l'emploi du mot péniche peut être toléré pour des bateaux de type tjalk, luxmotor, aak (qui furent et sont encore pour certains des bateaux de transport hollandais) ou automoteur de rivière, il ne saurait être question de l'appliquer aux petits bateaux de plaisance, dont l'appellation officielle est « coche de plaisance » : la différence est la même qu'entre un semi-remorque et un camping-car ! Pour ne pas passer pour un ignare total en ce domaine, il suffit de se rabattre prudemment derrière le mot « bateau », tout simplement ! Le terme est uniquement utilisé par les « terriens ». Il est impropre pour désigner un bateau de transport fluvial. "

(*) cela renvoie au paragraphe d'avant qui stipulait que : "La péniche traditionnelle la plus courante, en bois et dite ainsi gabarit Freycinet, mesure 38,50 m de long sur 5,05 m de large. Selon son origine et sa morphologie, elle peut être une « bélandre », un « alsacien », un « spits (nl) », une « flamande »…"

Ce site encyclopédique est très bien et rend de nombreux services mais je regrette qu'à propos des péniches, il n'y ait pas davantage de références. Certes, il y a bien des liens en bas de l'article qui pointent vers des sites de qualité du monde fluvial que je vous recommande (borbabordprojetbabel et pnich.com ) mais il n'y a pas de référence littéraire ou encyclopédique.


Nous connaissons donc la définition actuelle. 
Mais on peut se demander ce qu'elle était dans des temps plus anciens.

C'est en fouillant dans les documents de la BNF (bibliothèque nationale de France) que j'ai retrouvé la trace des péniches. 
Le document le plus ancien que j'ai trouvé, où était défini ce nom de bateau, date de 1827.
Vous retrouverez tous les documents et les définitions relevées à la fin de cet article. Ils sont tous issus de la BNF.

Pour en revenir à ce document de 1827, il contient bien une définition.
Oh! il s'agit d'une courte définition qui figure dans ce qui est un traité des assurances. Il contient un vocabulaire des termes de marine et des noms de chaque partie d'un navire. La définition présente la péniche comme un canot léger, plus propre à l'aviron qu'à la voile.
Des dictionnaires datant de 1829, 1831 et 1832 confortent cette définition d'un bateau léger de transport, de petite chaloupe. 
Le dictionnaire étymologique de monsieur Roquefort, édité en 1829, introduit une notion intéressante : cela viendrait d'un terme anglais. Il s'agirait de "penni" mais c'est approximatif comme nous le confirmerons un peu plus loin.

C'est dans un dictionnaire de l'Académie française dans sa 6ème édition (1835) que je trouve pour la première fois une référence militaire. Attention, cela ne veut pas dire que cela n'existait pas avant, simplement, n'ayant pas eu accès par exemple aux 5 premières éditions de ce dictionnaire, je ne l'avais pas encore relevé.
Donc, ce document mentionne qu'une péniche est "une petite embarcation de guerre, un canot armé". 
Au fil des années, suivant les dictionnaires, ces deux notions cohabitent : les uns font état d'un canot armé, les autres d'un transport léger.
C'est en 1856 que P. Larousse dans son nouveau dictionnaire de la langue française ajoute une nuance intéressante : "canot léger qui sert d'auxiliaire à un navire de guerre".

Ah! c'est là qu'arrive l'année 1857 et une belle définition publiée dans le dictionnaire de la conversation et de la lecture par une société de savants et de gens de lettres. Cette définition précise que ce mot "péniche" vient des anglais qui appellent ainsi le second canot d'un vaisseau. Ce nom est étendu par analogie à toute espèce d'embarcation de vaisseau armé en guerre. Déjà à l'époque, les amalgames existaient puisqu'on appelait "péniche", toutes  les embarcations armées en guerre qui prenaient simultanément part à une attaque. Les péniches de guerre bordent en général beaucoup d'avirons, sont armées de pierriers, parfois d'un canon en coursive et sont grées en lougres. On les emploie comme garde-côtes.

Donc, on retient : péniche est un terme qui vient des anglais, un bateau auxiliaire d'un vaisseau de guerre, une embarcation armée.

Le dictionnaire encyclopédique usuel de Charles Saint-Laurent, édité en 1858, reprend la définition vue ci-dessus mais il précise que ce terme vient de l'anglais "pinnace" qui se traduit en français d'après le Larousse actuel par "chaloupe".

Les ouvrages des années 1860 comportent des définitions qui tournent toutes autour des notions d'embarcation armée, auxiliaire d'un grand vaisseau.

Il faut attendre le Grand Dictionnaire Universel Larousse de 1867 pour trouver une notion fluviale : "les péniches sont les plus grands bateaux qui fassent le service fluvial; elles sont pontées et jaugent jusqu'à 800 tonneaux de cale ouverte tandis que leur pont reçoit encore une centaine de tonnes de marchandises encombrantes et légères".

Ces années apportent une variante dans la définition de péniche : la voile. Alors que jusque-là, il s'agissait plutôt d'un canot équipé d'avirons, un dictionnaire de 1870 de Maurice Lachatre précise que les péniches sont " une embarcation svelte et légère, élégante de forme, rapide à la voile et à la rame, fusion complète de toutes les perfections des grands canots grées en lougres."
Le dictionnaire de Littré de 1874 confirme cette tendance : "un canot léger, fin, bon voilier". Là, on n'évoque même plus les avirons :)

Les années 1880 n'apportent pas beaucoup d'évolution : selon les éditeurs de dictionnaires, on reste dans le canot armé ou dans le transport léger.

Il faut attendre le dictionnaire d'Ernest Flammarion en 1894 pour que les deux notions cohabitent dans la même définition : "canot léger qui sert d'auxiliaire à un vaisseau armé. Bateau plat qui sert aux transports des marchandises sur les rivières et canaux".
Ca y est ! nous l'avons notre bateau plat qui sert au transport !

Cette même année, un rapport du préfet du département des Vosges aborde non pas la définition de la péniche mais ses dimensions. Ce texte compare la péniche flamande (longue de 30 à 38,5m et 300 tonnes de chargement) au bateau de la Saône (long de 30 à 38,5m et 250 tonnes de chargement), au bateau champenois (long de 33 à 38,5m et entre 250 et 300 tonnes de chargement) et au bateau allemand de la Sarre (34 m et 170 tonnes de chargement).

Les dictionnaires des années 1890/1900 ne modifient pas beaucoup la définition de la péniche. Nous la retrouvons tour à tour en canot armé ou en bateau de transport.

En 1910, le dictionnaire étymologique et historique des anglicismes dans la langue française d'Edouard Bonnaffé apporte une définition étymologique intéressante qui rappelle l'évolution du mot péniche qui, avant de venir de l'anglais, venait déjà du français : 
"à noter les singulières transformations subies par le mot français "pinasse" qui fut d'abord au XV° et XVI° siècle "espinasse" puis "pinasse", "pinace" (XVIII°), et nous reviens au XIX° siècle sous la forme de péniche après nous avoir été emprunté par les anglais.  

Ce dictionnaire introduit également le terme de "pénichard": celui qui conduit une péniche. Terme que je n'avais pas encore vu jusque là dans les dictionnaires.

Enfin, en 1932, un article de journal dans "Le Temps" annonce que l'Académie française a adopté la définition de péniche : "bateau plat servant au transport des marchandises sur les rivières et les canaux" en remplacement de l'ancienne définition qui était "petite embarcation de guerre, les péniches sont des canots armés".

Voilà, la boucle est bouclée !
De canot armé, auxiliaire d'un vaisseau de guerre, garde-côtes, la péniche est devenue bateau plat de transport de marchandises sur les rivières.
L'origine de son nom semble montrer que la pinasse française est devenue la pinace anglaise avant de nous revenir en péniche. Plutôt cocasse non ? :)


Et la pinasse alors, c'était quoi ?



Allez, une dernière référence à un dictionnaire : celui des arts et des sciences de 1732 qui nous précise que la pinasse est un petit bâtiment à la poupe carré, long, étroit et léger, ce qui le rend propre à la course... il porte trois voiles et il va à la voile et à rames. On croit qu'on l'a appelé ainsi de Pinus, Pin, par ce que les premières pinasses étaient construites en pin...


Alors on résume : pin, pinasse, pinace, péniche ! :)





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Références :



- 1827 : Vocabulaire des termes de marine et des noms de chaque partie d'un navire, inclus dans le traité des assurances et des contrats à la Grosse d'Emérigon conféré et mis en rapport avec le nouveau code de commerce et la jurisprudence.



Cf. Bibliothèque national de France






- 1829 : dictionnaire étymologique de la langue française, de B. de Roquefort



Cf. Bibliothèque national de France




- 1831: dictionnaire de l'académie française résumé par une société de grammairiens.


Cf. Bibliothèque national de France






- 1832: dictionnaire abrégé de l'Académie Française avec tous les mots nouveaux par Victor Verger.


Cf. Bibliothèque national de France





- 1835 : dictionnaire de l'Académie Française, 6e édition


Cf. Bibliothèque national de France





- 1836 : Abrégé du dictionnaire de l'Académie Française par P. Lorain


Cf. Bibliothèque national de France






- 1836 : dictionnaire français et géographique par M. BABAULT

Cf. Bibliothèque national de France

- 1836 : Nouveau vocabulaire de la langue française


Cf. Bibliothèque national de France

                                                                  


                                              


- 1844 : dictionnaire classique et élémentaire de la langue française de monsieur Ainé Bescherelle.

Cf. Bibliothèque national de France







- 1851 : dictionnaire universel de la langue française, avec le latin et l'étymologie par monsieur Boiste.

Cf. Bibliothèque national de France



- 1856: Nouveau dictionnaire de la langue française par P. Larousse


Cf. Bibliothèque national de France




-1857 : dictionnaire de la conversation et de la lecture sous la direction de W. Duckett
Cf. Bibliothèque national de France



- 1858 : dictionnaire encyclopédique usuel sous la direction de Charles Saint-Laurent



Cf. Bibliothèque national de France





- 1860 : Nouveau dictionnaire de la langue française par Louis Dochez.


Cf. Bibliothèque national de France





- 1862 : dictionnaire analogique de la langue française par Prudence Boissière, Librairie Larousse.


Cf. Bibliothèque national de France






- 1864: dictionnaire abrégé de la langue française de M. Guérard


Cf. Bibliothèque national de France







- 1865: nouveau dictionnaire de la langue française par Ainé Bescherelle et J.A Pons


Cf. Bibliothèque national de France






- 1867 : Grand dictionnaire universel du 19e siècle de Pierre Larousse

Cf. Bibliothèque national de France

Les péniches sont les plus grands bateaux qui fassent le service fluvial; elles sont pontées et jaugent jusqu'à 800 tonneaux de cale couverte, tandis que leur pont reçoit encore une centaine de tonnes de marchandises encombrantes et légères.



- 1870 : Nouveau dictionnaire universel de Maurice Lachatre




Cf. Bibliothèque national de France



-1874 : dictionnaire de la langue française de E. Littré

Cf. Bibliothèque national de France



- 1878: dictionnaire de l'Académie Française


Cf. Bibliothèque national de France




-1883 : Abrégé du dictionnaire de l'Académie Française d'après la dernière édition de 1878.



Cf. Bibliothèque national de France



- 1886 : Grand dictionnaire des rimes françaises


Cf. Bibliothèque national de France






- 1894 : Dictionnaire encyclopédique universel de Camille Flammarion.

Cf. Bibliothèque national de France




- 1894 : Conseil général : Rapport du préfet du département des Vosges. 




Cf. Bibliothèque national de France




- 1896 : dictionnaire universel des sciences, des lettres et des arts de N. Bouillet, Librairie Hachette & Cie




Cf. Bibliothèque national de France




- 1896 : Là, il ne s'agit pas d'un dictionnaire mais d'un bulletin de la société d'économie sociale intitulé "La Réforme Sociale". Un long paragraphe aborde la péniche, l'habitation du batelier du Nord.


Cf. Bibliothèque national de France



- 1899 : Cours de navigation intérieure de l'école nationale des ponts et chaussées, par F.B de Mas.


Cf. Bibliothèque national de France




Les "dimensions ci-dessus" concernent ce passage :






- 1905: nouveau dictionnaire illustré par P. Larousse (édition spéciale pour la Belgique)


Cf. Bibliothèque national de France





- 1907: nouveau dictionnaire Français-Latin de Henri Goelzer



Cf. Bibliothèque national de France


- 1920 : Dictionnaire étymologique et historique des anglicismes dans la langue française. 



Cf. Bibliothèque national de France





- 1922 : Petit Larousse illustré, nouveau dictionnaire encyclopédique 185e éditions.



- 1932 : Journal Le Temps, numéro du 15 octobre 1932.
Cf. Bibliothèque national de France







Quelques recherches sur les pinasses :


- 1732 : 

Cf. Bibliothèque national de France






- 1778 : 

Cf. Bibliothèque national de France