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vendredi 12 juin 2020

La péniche Maréchal Joffre : de l'armée française à l'armée du salut !


La péniche Maréchal Joffre 
Photographie nég. sur verre

Source : Bibliothèque nationale de France


Par l'agence de presse Rol en 1921 :






Au "pont de la Concorde", par l'agence de presse Meurisse en 1922 :




En 1923, amarrée prés du pont Alexandre III, par l'agence de presse Meurisse :





Puis la même année, par l'agence Rol :

























Au début, j'ai pensé qu'il s'agissait simplement d'une péniche portant le nom de ce maréchal, mais en fouillant un peu sur Internet, un article de "Le Monde Illustré" du 13 janvier 1917 précisait que "la péniche a été aménagée par les soins de Mme Joffre et qu'elle est destinée à promener le maréchal sur les cours d'eau lorsque la guerre serait achevée. Il pourra ainsi sacrifier à loisir à son goût pour les voyages..."



Beaucoup de biographies n'évoquent que la carrière militaire et académique de Joseph Joffre.
Joffre apparait sur le site de Louveciennes, une ville des Yvelines où il fera bâtir une maison et où il sera enterré. Quelques lignes au sujet du militaire nous apprennent qu'en 1905, il épousa Henriette Penon, une veuve dont il avait fait la connaissance à Chatou.
Il est également indiqué que pendant la première guerre mondiale, Joffre passe ses permissions sur une péniche aménagée en appartements, amarrée à Bougival. Cette péniche lui avait été offerte, parait-il, par les bateliers de la Marne.
Ce site nous apprend également qu'en se promenant dans la région, il trouve Louveciennes très agréable et il se promettait d'y construire une maison lorsque la guerre sera terminée, ce qu'il fit.
La maison sera magnifique, au milieu d'un parc et avec des vues sur la Tour Eiffel et sur le Mont Valérien. On peut donc penser qu'il n'ira plus beaucoup sur sa péniche...

Jean Giraudoux, dans son livre "Siegfried et le Limousin" (publié en 1922, éditions Grasset), évoque ce bateau : le narrateur se trouve à un moment sur le pont de la péniche Maréchal-Joffre, achetée par le Club des Cent (1), convertie en restaurant et "amarrée par des ancres au sol de la Concorde". Il précise que des bandes de Saint-Cyriens y dinaient et que c'était le Borda des généraux. Le service était fait par trois stewards anglais, français et suédois et qui, tous trois, avaient été maîtres d'hôtel sur des navires. L'auteur nous apprend également que lorsque le "Nord-Sud" passait sous le fleuve, la péniche tremblait comme un immeuble...

(1) Le club des Cent, fondé en 1912, également connu sous le nom de Compagnons de Cocagne. Il s'agit d'un club de la gastronomie française, né avec le tourisme automobile, à l'initiative de Dominique Lamberjack (pilote automobile) et Louis Forest (journaliste). Ce club éditait pour ses seuls membres un guide confidentiel avec les meilleures adresses de restaurants respectant les principes du club : manger de très bonnes choses, sur du linge bien blanc et dans des assiettes bien propres. Pour l'anecdote, Henri Gault et Christian Millau furent membres de ce club ! Le nom du club vient du nombre de ses participants, limité à 100.


Cet achat de la péniche est confirmé dans le journal LE RADICAL: dans son édition du 28 janvier 1922, un court article qui précise que, transformée en restaurant, la péniche sera stationnée l'hiver au pont de la Concorde et l'été à Suresnes.


La VIE PARISIENNE, dans son édition du 8 juillet 1922, évoque l'achat de la péniche par le Club des Cents : les membres ont fondé un nouveau club à Paris, connu que de quelques parisiens, "la Péniche". En effet, quelques-uns des membres du club se réunirent pour acheter la péniche du Maréchal Joffre, afin de posséder un "home" bien à eux, où ils pourraient trouver le repos, le déjeuner et le diner. Ce "bateau luxueux" flotte au pont de la Concorde. L'article précise que cette péniche est devenue "le dernier bateau", sans que je puisse savoir s'il s'agit d'un trait d'humour ou d'un changement de la devise du bateau... Dominique Lamberjack, co-fondateur, a choisi le dompteur Juliano comme gérant, pour protéger la "Péniche" contre les fauves qui ne savent pas manger.

Le journal LA LANTERNE, du 29 mai 1922, aborde la vente de la péniche au Club des Cent qui recherchait une magnifique salle à manger. L'acquisition a été faite pour quelques 80 000 francs. L'article confirme que le "capitaine" de l'établissement est un ancien dompteur, Juliano. Un autre article, dans LA GRIMACE, du 15 juillet 1922, précise que Juliano avait fait les beaux soirs des ménageries montmartroises...

Lors de la crue de 1923, un article du journal LE RAPPEL du 8 mars 1923 indique que la péniche menaçait de dériver sur le chemin de halage et qu'elle a été remontée en amont du pont de la Concorde.

Le Petit Journal du Parti social français cite également cette péniche le 26 décembre 1923 : elle a alors servi de base de départ pour la 15ème traversée annuelle de la Seine (en largeur). Les tritons se sont élancés du bateau et c'est le hongrois Laslow qui a remporté la coupe de Noël dans une eau à 4°C.

Dans le journal de PARIS-SOIR du 30 juin 1924, la péniche apparait déjà comme un lieu de restauration où se réunissent les courriéristes (journaliste chroniqueur) médicaux en l'honneur du plus célèbre d'entre eux : le docteur Knock. Le bateau était amarré au quai de la Conférence à Paris.

Le GAULOIS du 5 mai 1925 nous propose un article où l'auteur, Renée Bonheur, décrit un peu plus que les autres la péniche : une réunion d'amis a lieu à bord. Il s'agit déjà d'un restaurant "marin" devenu célèbre par le Club des Cent. Il parait que c'est aussi le rendez-vous favori des plus modernes écrivains. Trois autres nouveaux bateaux sont amarrés à proximité : Amour, Délice et Orgue. Ils viennent d'être inaugurés par un succulent déjeuner et quelques discours, dont un ministériel. Mais revenons à notre péniche dans laquelle ont pris place les amis : ils sont installés dans une salle dont le décor figure une vieille cuisine de campagne : grande cheminée, cuivres rutilants sont peints sur les murs. L'auteur précise que cette rusticité reste cependant très parisienne. A côté, le "petit salon des rois", où la fantaisie éblouissante du décorateur s'est amusée à illustrer les murs des personnages des cartes à jouer. Il y a également un petit salon de marine, charmant avec des bateaux peints.
La table est fleurie des petites cloches du muguet. Les convives se croient à mille lieux de Paris parmi les meubles villageois. Tout en admirant les toilettes élégantes des participantes, ils ont en face d'eux les montagnes russes de l'exposition internationale des Arts décoratifs...


Un article du PARIS-SOIR, signé de Paul Lenglois, en date du 17 mai 1925, relate la mode, nouvelle, d'habiter sur une péniche. Il cite la péniche Maréchal Joffre qui, sur la Seine, est devenue un restaurant.

La péniche apparait en décembre 1925 dans une publication juridique "LEGIA" qui aborde les responsabilités, ou pas d'ailleurs, de l'établissement dans la disparition du pardessus d'un invité à bord de ce cercle privé.


Le 14 janvier 1928, un article du journal LE TEMPS précise que la réunion constitutive du Cercle Nautique de la Péniche s'est tenue sur la péniche Maréchal-Joffre, alors amarrée au Pont des Invalides. Le but de cette association est d'encourager le développement du tourisme et du sport nautique sous toutes leurs formes. M. Albert Glandaz a été élu président du nouveau cercle, dont le siège social sera installé sur la péniche. Cette réunion constitutive apparait également dans les éditions de LE JOURNAL du 13 et 14 janvier.


Le journal L'INTRANSIGEANT, en date du 9 mars 1928, annonce que les membres du Cercle Nautique de la Péniche ont reçu le 8 mars, à déjeuner, à bord de la péniche "Maréchal-Joffre", amarrée en Seine, prés du pont des Invalides, ceux qui avaient été pendant quatre ans les hôtes illustres de cette maison flottante : Mme et M. le maréchal Joffre.
Au dessert, M. Versepuy, secrétaire du Cercle, prit la parole et souhaita en termes émus la bienvenue au maréchal qui, à son tour, remercia chaleureusement les membres du Cercle de leur aimable invitation et il déclara qu'il sera toujours très heureux de se retrouver ici, parmi eux, dans cette "maison" qui lui rappelle tant de souvenirs.


Le journal LE GAULOIS, du 16 février 1929, rapporte que l'Académie des Sports s'est réunie le 14 février sur la péniche Maréchal Joffre sous la présidence du comte de Clary.
L'Ouest-Eclair dans son édition du 17 février 1929 annonce la même réunion (qui pour lui a eu lieu le 15 février). Le comte de Clary a fait une allocution et remis des médailles à plusieurs sportifs, dont un coureur automobile et un joueur de rugby.

En mai 1929, elle est citée dans la revue du Touring-club de France (TCF) : à l'occasion de la fête du TCF, l'article indique que la péniche, alors amarrée quai de la Conférence, doit être amenée dans le bassin de Maisons-Lafitte.


L'Echo d'Alger du 4 août 1930 annonce la réunion du comité central des équipes de France à bord de la péniche Maréchal-Joffre afin de préparer les championnats d'Europe d'aviron qui auront lieu en Belgique.

Après 1930, le nom de la péniche Maréchal-Joffre apparait de moins en moins dans la presse. C'est un court article du PETIT JOURNAL en date du 7 janvier 1931 qui nous en donne la raison : L'auteur de l'article se demande en effet ce qu'est devenue la péniche du maréchal Joffre. Elle est maintenant entre le pont de la Concorde et le pont Alexandre III. Elle porte le nom de "Cercle Nautique de la Péniche" et il précise que c'est le maréchal qui, en mars 1928, a présidé le déjeuner d'inauguration du cercle.
Voilà, les journaux évoquent moins la péniche Joffre parce qu'elle a changé de nom, enfin de devise dit-on.

Un des articles les plus intéressants nous vient du journal PARIS-SOIR qui imprima plusieurs pages à propos du maréchal Joffre au moment où ce dernier s'est éteint. Ainsi, dans son édition du 4 janvier 1931, ce journal nous apprend bien des choses dont certaines vont en contradiction à ce que nous avions appris jusque là. Ce même article sera d'ailleurs repris intégralement par l'ECHO D'ALGER dans son édition du 5 janvier :

Esthétiquement :
- la péniche est composée d'une coque d'un brun rougeâtre sur laquelle se dressent deux terrasses dont les tables et les sièges blancs. Les volets sont blancs et verts et rappellent l'exposition de 1925...
- le nom du maréchal Joffre est inscrit par trois fois sur les flancs.

Historiquement :
- en 1914, cette péniche qui était jusque-là sans histoire et dont nous ignorons l'ancienne devise, fut réquisitionnée par l'autorité militaire. Elle était amarrée sur les bords de la Marne.
Le hasard fit que Joseph Joffre, général à l'époque, décida de s'y installer avec son état-major au début de la première guerre mondiale. La péniche changea de place plusieurs fois, fut camouflée et amarrée sous les ombrages pour la dissimuler aux yeux de l'ennemi.
A l'arrière du bateau, une chambre fut aménagée pour le général. A l'avant, une pièce plus vaste était celle où se tenaient le général et ses officiers. Dans cette dernière pièce, le sort du pays s'y joua à certaines heures et, sous son calme légendaire, le "chef des armées alliées à pris les décisions qui ont entrainé ses victoires"...
- Après l'armistice, le gouvernement fit don de la péniche au maréchal et il y connut des heures tranquilles, à Bougival où il fit de fréquents séjours avec la maréchale.
- Puis le maréchal se défit de la péniche qui devint le siège du Club des Cent. Elle fut décorée avec esprit et goût mais il reste à bord peu de souvenirs des Joffre.  Le maréchal s'est toujours opposé à la pose d'une plaque commémorative sur la péniche en souvenir des journées de 1914 et des séjours que la maréchale y fit par la suite.
- Au moment de l'exposition des Arts Décoratifs (1925), la péniche devint un restaurant flottant.
- Depuis 1928, elle abritait le Cercle Nautique "La Péniche". Le 28 mars, lorsque le cercle fut inauguré, un grand déjeuner fut offert à bord. Le Maréchal y assistait. Une photographie, dédiée par lui aux membres du cercle, orne en bonne place la vaste salle où se tenait son état-major. C'est maintenant une salle de restaurant qui y est aménagée.
- Depuis, le maréchal n'est plus apparu sur la péniche historique. Les garçons, cependant, se souviennent d'un autre jour où il vint déjeuner en grand uniforme avec la maréchale, mais il semblait particulièrement triste. C'est que, le matin même, il avait assisté aux obsèques du général Mangin. Il y a là, sans doute, une coquille de l'auteur de la chronique puisque la cérémonie funéraire de Charles Mangin eut lieu le 15 mai 1925, soit 3 ans avant l'inauguration du Cercle nautique...

Les jours qui suivent le décès du maréchal Joffre sont fastes pour notre "enquête" puisqu'il y a une pléthore d'articles consacrés à ce militaire. Ainsi, dans le PETIT PARISIEN du 7 janvier 1931, A. Autrand, ancien préfet de Seine-et-Oise et de la Seine, évoque la péniche qui nous intéresse et son article est même agrémenté d'une photo où j'aurai eu bien du mal à reconnaitre le bateau figurant sur les photos mises en tête de ces lignes :



A la mort du maréchal, l'auteur veut faire un petit pèlerinage en souvenir du passé. Il se rend au bord de la Seine, au cours La-Reine, entre les ponts de la Concorde et Alexandre III. Il y a revu, solidement amarré, un bateau qui attire l'attention avec sa longueur d'une trentaine de mètres et ses vingt fenêtres bariolées : c'est la péniche du Cercle Nautique Maréchal-Joffre.
L'auteur nous donne une autre version de l'acquisition de la péniche : le maréchal l'avait acquise dans les premiers temps de la guerre pour en faire une habitation sur l'eau. C'était alors un bateau modeste dont la coque était en bon état, mais qui nécessitait l'aménagement de la superstructure et de l'intérieur.
Mme Joffre, qui avait le souci d'une confortable installation et du goût, collabora avec un ami personnel du maréchal et de sa famille : Paul Boyer. Autrefois, artiste photographe réputé des Boulevards, il était devenu un architecte des plus distingués. C'est lui qui se chargea d'aménager la péniche.
Cette dernière se composait, avec un revêtement de chêne et de hêtre, d'une pièce spacieuse servant de salle à manger et de salon, d'une belle chambre et d'un cabinet de toilette.  Elle était ornée de petits tableaux et de bibelots, dont quelques-uns étaient des souvenirs des colonies, où le maréchal avait effectué une partie de sa carrière. L'installation de la péniche était complétée d'une passerelle permettant aux heures propices de gouter au grand air.
Le bateau était amarré sur la Seine, à la limite des communes de Bougival et de Rueil. En raison d'un chemin impraticable, elle était difficilement accessible. L'auteur, qui était alors préfet de Seine-et-Oise, confie que bien qu'en pleine guerre, il put obtenir du maire et du conseil municipal de Rueil le vote discret et suffisant d'un petit crédit de 400 ou 500 francs pour mettre le chemin en état et faciliter l'approche du bateau...
L'auteur nous apprend également que c'est sur cette péniche que vivait Mme Joffre et où séjournait le maréchal lorsque son commandement lui en laissait le loisir... Rien à voir donc avec la péniche qui parcourait la Marne et s'y camouflait !
M. Autrand précise que c'est ainsi à vivre sur les bords de Seine à Bougival que le maréchal et sa femme se sont pris à aimer particulièrement cette région de l'arrondissement de Versailles. Aussi, à la fin des hostilités, lorsqu'ils eurent cédé et abandonné cette installation de fortune, M. et Mme Joffre décidèrent de se fixer définitivement dans les environs de Rueil et de Bougival. Ils choisirent un emplacement près du château du chirurgien Tuffier, dans la commune de Louveciennes. Ils y firent construire une villa, "la Chataigneraie", qu'ils ne devaient plus quitter.
La péniche pour sa part fut transformée en un restaurant nautique des plus élégants. Son lieu de stationnement changea et elle devint tout à fait parisienne.


Le Journal Officiel de la République publie la déclaration de création du groupement d'achats en commun du cercle nautique de la péniche Maréchal-Joffre le 20 mai 1931. Son but : acquisition de denrées utiles à la consommation des associés. Son siège social est déclaré "En Seine, quai de la Conférence à Paris".

Le FIGARO du 20 avril 1931 aborde les sept courses d'aviron organisées à l'occasion de la traversée de Paris. La remise des prix eut lieu sur la péniche, où le comité réunissait ses invités.

Dans le MIROIR DES SPORTS, éditions du 16 février 1932, un sportif canadien trouve refuge à bord de la péniche du Club des Cent, lors d'une tentative avortée de plonger en canoë du pont de la Concorde.

Le 8 décembre 1932, elle est encore citée dans un article du journal COMOEDIA : La société cinématographique PARAMOUNT avait convié cinéastes et journalistes à un déjeuner sur la péniche Maréchal Joffre. De nombreuses personnalités étaient présentes dont Jean Gabin, Madeleine Renaud et Marcel Achard, l'auteur de la Belle Marinière. On y apprend que le déjeuner a été organisé et servi par le restaurant Les Capucines...




En 1934, l'ECHO D'ALGER, dans son édition du 31 mai, évoque brièvement la péniche dans un article. Amarrée entre le pont Alexandre III et le pont de la Concorde, la péniche Joffre serait une péniche de l'Armée du Salut !

Le 20 avril 1939, la péniche est citée dans un article à propos de la création du port de plaisance de Paris : "on peut voir amarrée au quai de la Conférence, près du pont des Invalides, l'ancienne péniche Maréchal-Joffre dont la propriétaire actuelle est la fille d'un tragédien célèbre de la Comédie Française". Elle ne semble donc plus appartenir au Club des Cent, ni à l'armée du salut...

C'est la dernière fois que son nom est cité.
Qu'est devenu ce bateau ? A-t-il été rebaptisé, vendu, coulé, ou détruit ? 

Je n'ai pas pu le savoir. Si quelqu'un connait la fin de son histoire, je suis preneur :)




Quelques cartes postales anciennes de cette péniche, mises en vente sur le site Delcampe :

Paris 1925 - Exposition internationale des arts décoratifs :






Gournay sur Marne (93) : La péniche Maréchal Joffre et la plage 




Toujours à Gournay sur Marne :






Les sources :

- Club des Cent : Wikipédia