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vendredi 13 décembre 2013

3ème jour : En panne !


Canal du Nord, PK30


C’est le premier réveil à bord pour mon matelot ! Et il fut plutôt matinal car nous avons été réveillé de bonne heure par le départ de nos voisins mariniers. Après le petit déjeuner préparé par Chris, je suis parti avec Paul à la recherche d’une grande surface ou d’une station service afin d’acheter de l’huile moteur pour procéder au recomplètement du réducteur qui a fuit hier. 

C’est finalement dans un Intermarché, dans un village aux alentours du tunnel, que j’ai pu trouvé de l’huile 10W40, un sachet de couches pour bébé destinées à absorber l’huile qui stagne maintenant en fond de cale et au passage, quelques croissants pour améliorer le petit déjeuner.

Une fois revenu à bord, Paul a procédé au plein d’huile. Il ne semblait pas particulièrement serein et a commencé à évoquer la nécessité de rallier un chantier naval pour trouver un mécanicien qui procéderait à une vérification, voire une réparation du réducteur. Le mécanicien naval le plus proche semble être celui d’un loueur de bateau qui serait sur un autre axe que celui que nous devons suivre mais au vu de la fuite et du nombre de kilomètres à parcourir pour rejoindre le chantier, j’ai de gros doutes sur les suites de notre voyage… Je pense qu’il sera préférable de retrouver la civilisation : une ville ou un port, afin de pouvoir stationner et joindre un chantier.
Enfin, Paul semble savoir ce qu’il fait aussi, nous débutons une troisième journée de navigation.

Et c'est reparti !


Paul suit encore aujourd’hui le bateau avec la voiture et son chien tandis que Chris est à l’avant avec mon matelot pour l’initier aux manœuvres à effectuer dans les écluses.

Après deux heures de navigation et sept kilomètres parcourus à une allure modérée, il faut bien se rendre à l’évidence : la fuite s’aggrave et la vitesse du bateau est difficile à maintenir. 
C’est juste avant l’écluse  n°8, celle de Moislains (80) que nous décidons de jeter l’éponge, et du coup, l'ancre. 
Nous stationnons le bateau au niveau du PK37, en face d’un site industriel (silo ?).  Une fois que le bateau est amarré, je vais me présenter à l’éclusier avec Paul, pour lui expliquer que nous sommes en panne, que nous stationnons là en attendant de trouver un mécanicien. Sympathique et compréhensif, l’éclusier qui déjeunait avec un ancien collègue maintenant à la retraite, cherche sur Internet quelques coordonnées de chantiers navals qu’il me remet.


Cherche mécanicien !


De retour au bateau, je tente de joindre quelqu’un. Pendant ce temps là, nos gallois décident de nous quitter et nous propose nt d’amener mon matelot faire quelques courses au Auchan de Peronne, histoire de remplir le frigo pour pouvoir tenir le temps des réparations du réducteur.

La recherche d’un mécanicien pour le bateau est plus compliquée que ce que je pensais : les chantiers contactés déclinent ou me font patienter. 
Même le chantier DESPINOY d’où nous sommes partis est difficile à joindre… On doit me rappeler, on va me rappeler… J’appelle de plus en plus loin, jusqu’à Dunkerque et je tombe même sur une bonne âme qui veut bien venir mais il me conseille de trouver quelqu’un de plus prés car cela va me coûter cher en déplacement… Il me propose de le rappeler lundi ou mardi, si je n’ai pas avancé. 


Fausse joie


Une fausse joie avec Nautic 80 à Amiens. Appelé aux environs de midi, le responsable technique me rappelle. Je lui explique notre situation, il est attentif et va essayer de joindre un de ses mécaniciens qui est en dépannage à Péronne. Le dit-mécanicien m’appelle effectivement peu après, re-explications, mais il n’a pas l’intention de venir voir ce qui cloche. Il me fait comprendre que c’est vendredi, c’est quasiment le week-end alors il va finir son dépannage et rentrer à Amiens… On verra la semaine prochaine, mardi ! car lundi, il ne travaille pas et son programme du samedi est déjà bouclé…

Je suis découragé et j’ai fait le tour de toutes les adresses que j’avais, celles que m’avait gentiment trouvé l’éclusier, celle que j’ai relevé sur Internet et sur le guide fluvial.


Les adieux


Entre temps, mon matelot revient des courses avec Paul. Les victuailles sont rangées et après quelques ultimes recommandations, nos gallois nous quittent et prennent le chemin du retour.

Après les adieux, nous voici donc seuls. C’est un peu un soulagement car nous avons vécu les uns sur les autres ces derniers jours et nous sommes contents de nous retrouver seuls tous les deux. D’un autre côté, cela nous inquiète un peu d’être livrés à nous-mêmes d’autant que la situation est loin d’être simple !

Enfin, le dernier espoir d’être dépanné disparaît avec l’appel d’Olivier du Chantier DESPINOY. Il faut qu’il vérifie les disponibilités de son mécanicien et me rappellera mardi pour éventuellement fixer une date de rendez-vous… j’ai dû mal à lui faire comprendre que je n’ai pas besoin d’un créneau pour une révision moteur mais pour un dépannage car je suis en panne le long d’un canal et ce, en plein hiver ! Peine perdue, je pense que l’assistance n’est pas le point fort du chantier et je jette l’éponge devant autant de mauvaise volonté.  Bon week-end les gars !!!


Visite


Le temps de prendre un petit thé et quelques biscuits pour nous requinquer et nous décidons de nous changer les idées en allant visiter les environs. Moislains est un petit village et les gens sont charmants : ils nous saluent lorsqu’ils nous croisent dans la rue, ce qui nous change de la vie parisienne ! Nous avons un peu l’impression d’être devenus des sauvages ! 
Notre ballade sera relativement brève dans la mesure où le tour du village est vite fait !  Nous nous arrêtons pour prendre du pain et nous remarquons une ferme où l’on peut acheter des œufs frais et du miel à des prix défiants toute concurrence ! La vie à la campagne a du bon !






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