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dimanche 31 juillet 2016

Une cheminée traditionnelle sur le narrowboat



Acquise l'année dernière, elle a déjà passé un hiver à "vapoter" et arrivée au printemps, elle était bien sale et oxydée.

Après quelques efforts, elle vient de retrouver sa place sur le toit du narrowboat.  Elle a été repeinte, les cuivres ont été polis et vernis pour l'hiver. Le chapeau a également eu droit à sa couche de peinture noir anti-feu et il a été fixé de manière plus efficace :





vendredi 29 juillet 2016

Péniche coulée !


Une péniche coulée à Paris, par des obus !
Rassurez-vous, c'était en 1918 !


Pont au Change, Paris 4ème arrondissement
Date d'édition : 1918
Agence de presse Rol
Photographie neg. sur verre
Bibliothèque nationale de France

Le panneau à l'arrière du bateau semble indiquer "LENS"...

En dehors du drame de cette péniche, on peut voir des bateaux- lavoirs sur la berge opposée :)



jeudi 28 juillet 2016

Besançon : une péniche sur le canal Rhin Rhone (1912)



"Une péniche sur le canal Rhin-Rhône"
Date d'édition : 1912
Agence de presse Rol
Bibliothèque nationale de France

Sympa, on peut lire la devise du bateau : "Volga" !


mercredi 27 juillet 2016

Blog : 30 000 pages lues !




Le cap des 30 000 pages lues vient d'être franchi !


30 000 lectures pour 553 articles ! Je trouve le chiffre élevé et cela me donne un peu le tournis :)

Cela dit, tous les articles n'ont pas eu le même succés, voyons un peu les statistiques :

Comme je m'y attendais, c'est toujours l'article à propos de la façon d'éviter la condensation sous le matelas qui est le plus lu : pas moins de 941 fois. Vient ensuite la publication des photos anciennes concernant la construction de bateaux en ciment (449 lectures).  Cette publication est talonnée de prés par un petit nouveau qui compte 407 lectures : la vidéo du port prise par mon matelot à l'occasion de la crue de juin 2016. Il est vrai que les images sont impressionnantes et la situation plutôt exceptionnelle !
Parmi les autres articles, il y a des publications de photos anciennes et la fabrication des déshumidificateurs. A croire que l'humidité est un sujet recherché :)
Mon article préféré, mes recherches sur le fondateur de l'oeuvre des mariniers, arrive en 10e position avec 177 lectures.



Les mots-clés de recherches mettent en avant également le coté "humidité" des lecteurs, ainsi que les annonces des narrowboats à vendre :


Les lecteurs :



Sans surprise, malgré les options de traduction du blog, c'est la France qui arrive très largement en tête du nombre de pages lues, quasiment les 2/3.
Arrivent en seconde position, les Etats-Unis, comme la dernière fois, avec 1582 lectures puis l'Allemagne avec 808. La Belgique fait une entrée fracassante puisqu'absente lors des statistiques de 10 000 lectures, elle est maintenant en 4eme position, talonnant l'Allemagne avec 800 vues.
Le Royaume-Uni gagne une place avec ses 715 lectures, tandis que la Russie descend à la 6eme place (513 vues) et que l'Australie et l'Italie s'effondrent à la dernière et avant dernière place. La Suisse a gagné 2 places (255 vues) tandis que l'Irlande fait son apparition et se classe en 7ème place. L'Ukraine et la Pologne (8 et 9ème place aux dernières statistiques) ont quitté le tableau du Top Ten...


Du côté des navigateurs utilisés :


Chrome prend une sacrée longueur d'avance (+15%) avec 39% des consultations, balayant Firefox qui a perdu 5% et Safari qui dévisse de 7% et perd sa seconde place. La part d'Internet Explorer diminue encore, passant de 9 à 5%...























Au niveau des systèmes d'exploitation : 


Il n'y a pas de révolution, mais un peu de changement : Windows reste à 49% mais Android détrône les systèmes Apple et se hisse à la seconde place avec 15% (soit 10% de mieux). Apple ne représente plus qu'environ 30% (soit 10% de moins).





Enfin, la façon dont les internautes nous ont trouvé ne varient pas beaucoup : Google, Facebook par le biais du "groupe Fluvial" et l'ANPEI. Il y a également des lecteurs orientés sur le blog des "murmures" de Fluvialnet.com qui attiraient plusieurs fois l'attention sur certains de mes articles.





En conclusion :



Il est toujours plaisant de constater que ce que l'on écrit est lu :)

J'ai toujours un peu de regret à voir le faible nombre de commentaires, il s'est littéralement effondré si l'on compare son évolution (de 32 à 44 commentaires) tandis que sur la même période, les pages vues passaient de 10 000 à 30 000... Mais bon, je pense que c'est sans espoir ! :D

Je constate également que ce n'est pas forcément les articles les plus fouillés, ceux qui ont demandé le plus de recherches et de travail qui ont le plus de succés : une photo ancienne va compter plusieurs dizaines, voire des centaines de vues alors qu'elle ne m'a demandé qu'un peu de recherche et un simple copier/coller...

Enfin, sans doute la rançon d'un certain succés, je retrouve de plus en plus de photos sur des sites ou des groupes. C'est bien, c'est fait pour cela : une photo ça doit vivre et se partager. Toutefois, quelques indélicats amputent les clichés des copyrights et du coup, les sujets ne sont plus centrés comme je le voulais. Enfin, c'est comme ça :)





mardi 26 juillet 2016

CPA : Péniches à Saint Omer (62)



Quelques cartes postales anciennes de Saint Omer (62) disponibles sur le site de la bibliothèque numérique de cette ville 

Le canal d'Arques et l'ascenseur de Fontinette :




L'écluse Saint Bertin avec une péniche immatriculée Li 2225 F :




La caserne de la cavalerie :







lundi 25 juillet 2016

Nettoyage de printemps... en été !



Le printemps est passé ou d'ailleurs n'a pas existé cette année.

Du coup, le fameux nettoyage de printemps n'a pas eu lieu non plus. Nous avons du retard sur le calendrier de l'entretien du narrowboat. Heureusement, dans un sens, les aléas professionnels font que cette année, mon matelot et moi n'avons pas de vacances en commun si bien que j'aurai le temps de procéder au nettoyage du bateau, de refaire les vernis et de remédier aux points de rouille qui sont apparus après des chocs ou des frottements.

Ranger et trier tout ce qui a été accumulé durant l'hiver puis :
Brossage, eau savonneuse, dégraissage, ponçage, antirouille, primaire, peinture...

























Sans oublier les bâches qu'il faut aussi nettoyer, imperméabiliser...






voire recoudre...



Toujours sous l'oeil attentif du chat du bord !



Gratter les ancres, leurs chaines et manilles...




Et un peu de peinture :



Un peu de séchage : Oui, je profite du temps ensoleillé pour sécher les derniers tas de bois et sacs de charbon qui avaient été détrempés par la dernière crue :




Des cuivres à astiquer...

dimanche 24 juillet 2016

Péniche ambulance La Danoise (1915)



"La péniche ambulance du Pont Alexandre III"
Date d'édition : 1915
Photographie négative sur verre
Agence de presse Meurisse (Paris)
Bibliothèque nationale de France

On peut lire distinctement la devise de ce bateau ambulance : "La Danoise"




Inauguration d'une péniche ambulance au Pont Alexandre III par le Prince Georges de Grèce et la Princesse Marie (1915) :






vendredi 22 juillet 2016

Péniches Ambulance à Paris (1914)


Péniches ambulances de la Croix Rouge française amarrées au quai.
Date d'édition : 1914
Agence Rol
Bibliothèque nationale de France
Photographie négative sur verre

On peut lire les devises de ces bateaux, destinés vraisemblablement à accueillir des blessés de la première guerre mondiale :

- Champlain + Sarre +
- Selranc + Raboisson +
- N°272
- Albert




Des bateaux vraiment rutilants et des intérieures de la même gamme. Notez la présence d'un poêle GODIN dans la salle Nightingale sur le cliché ci-dessous, presque le même que sur notre narrowboat, prés de 100 ans après :





Astiquer les cuivres...




Une cheminée traditionnelle ?


Un narrowboat avec une cheminée traditionnelle, c'est bien, mais c'est de l'entretien !

En effet, en dehors du ramonage habituel, il y a également l'entretien des cuivres ! Enfin, plutôt du laiton d'ailleurs. Le conduit extérieur est décoré de plusieurs bandes de ce métal. Très jolies et très typiques, hélas, avec les fumées et les intempéries, elles prennent une vilaine couleur et on ne distingue presque plus la couleur d'origine.

Il y a bien sûr des produits industriels pour rénover ce laiton, mais je me méfie des conséquences de ces puissants rénovateurs qui ont tendance à bruler le métal puisque souvent à base d'acides. Cela provoque une décoloration ou des taches inesthétiques et bien souvent irrattrapables. 

Mon astuce ? De l'huile de coude tout simplement, avec de la laine d'acier 000 et un produit diluant pour ramollir la saleté : de l'huile ou du white-spirit.

Avant cela, il m'a fallu démonter le conduit intérieur et la cheminée extérieure. Un brossage énergique avec l'écouvillon bricolé cet hiver m'a permis de ramoner correctement les différents tuyaux. 



A voir l'état d'oxydation des deux bandes en haut de la cheminée, il y a vraiment du travail !  


A la laine d'acier et à la brosse à dent, il me faudra l'après-midi pour parvenir à un résultat. Puis arrivé à ce stade, un peu de produit pour faire briller le laiton, un chiffon doux et encore une paire d'heures me seront nécessaires pour obtenir un résultat potable.







Pour que les bandes ne s'oxydent pas de nouveau trop vite, j'ai décidé de les recouvrir d'un vernis incolore destiné à prévenir l'oxydation des métaux. Je ne suis pas certain que ce vernis résistera à la chaleur mais comme cette partie de la cheminée est à double parois et qu'elle se situe à son point le plus haut, j'espère que la température ne sera pas très élevée et que le vernis passera l'hiver.

Il faudra tout de même que j'en mette une seconde couche et je dois toujours trouver de la peinture noire mat résistant à la chaleur pour faire quelques retouches sur le haut du tuyau et pour repeindre le socle extérieur de la cheminée.


Bon, je n'ai pas tout à fait terminé malgré tout car il reste le petit crochet à mi hauteur. Il est destiné à maintenir une chainette sensée lier la cheminée au toit du narrowboat. Il est bien évidement en laiton mais sa forme torturée a fait que je n'ai pas eu envie de le faire cette année... Je le laisse pour l'année prochaine ! 

mercredi 20 juillet 2016

Bénédiction du bateau de sauvetage Genovefa à Nanterre (1910)



Bénédiction par l'abbé Meuley en 1910
du bateau de sauvetage Genovefa
sur la Seine à Nanterre

Photographie nég. sur verre
Agence Rol

Bibliothèque nationale de France







Cette cérémonie a eu lieu en novembre 1910 et elle a été reprise dans un article du journal La Croix en date du 15 novembre. C'est d'ailleurs un des clichés de l'Agence Rol qui illustre cet article :

(Extrait de Gallica / BNF)

La France Illustrée, dans son édition n°1878 du 26 novembre 1910, évoque à son tour cette cérémonie avec quelques détails supplémentaires : 
- le bateau de sauvetage est à priori offert par le Petit Journal à la section des sauveteurs de Nanterre ;
- la cérémonie aurait eu lieu le dimanche 13 novembre 1910 et elle a rassemblé 5 000 personnes ;
- la marraine est Mademoiselle ALLEZ et le parrain, Monsieur Louis CHARDON par ailleurs maire de Nanterre ;
- l'abbé MEULEY est aumônier des Invalides, chevalier de la Légion d'Honneur. Il est par ailleurs titulaire d'un nombre impressionnant de décorations.

Enfin, Genofeva est la forme latine de Genevieve. 
Sainte Genevieve, ou Genevieve de Paris, est née en 423 à Nanterre. Elle est la sainte patronne de Paris, du diocèse de Nanterre et de la Gendarmerie. Selon la tradition, elle incita les habitants à ne pas abandonner Paris aux Huns en 451.

mardi 19 juillet 2016

Isoler le bateau du soleil...


Trop de soleil ?


On ne sait pas ce que l'on veut ! Il y a encore dix jours, nous nous plaignions de la mauvaise météo et des températures en dessous des normes saisonnières et maintenant qu'il fait 35°C, nous avons chaud ! :)

Non, on ne va pas râler parce qu'il fait beau. Cependant, il est toujours agréable d'avoir un petit coin au frais, surtout quand vient le soir et que la température extérieure ne descend pas beaucoup.

Hélas, un bateau en acier est souvent froid l'hiver et chaud l'été. 
L'hiver, le chauffage et le poêle à bois remédient au froid mais l'été, il est moins facile d'échapper à hautes températures sans appareillage électrique.

Bien sûr, en fonction de l'heure et de la position du soleil, je ferme et j'ouvre les fenêtres d'un bord ou de l'autre mais en dehors d'aérer un peu, cela ne constitue pas une protection contre le soleil.

Ce dernier darde ces rayons contre le flanc du bateau le matin et sur le toit l'après-midi. Il faut bien avouer que si le vert anglais du narrowboat lui confère un certain style, il n'aide pas beaucoup à réverbérer la chaleur. Comme les périodes de mauvais temps sont plus nombreuses que les journées de soleil sous ces latitudes, cela représente plutôt un avantage pour réchauffer le bateau. Sauf en ce moment bien sûr.


Des pare-soleil ?


Mon premier effort a été de trouver un système pour couvrir les fenêtres. Le top aurait été de le faire de l'extérieur, hélas, les flancs du bateau ne permettent aucune prise et aucune protection ne peut tenir en place à moins de percer l'acier. 

J'avais déjà investi l'année dernière dans quelques pare-soleil réfléchissants de voiture. Je les place à l'intérieur, plaqués aux fenêtres et cela fonctionne plutôt bien. 
Tant et si bien que j'ai acheté un pare-soleil pour chaque fenêtre cette année et un exemplaire de plus pour masquer les panneaux latéraux de la timonerie à l'arrière du bateau. Les fenêtres ainsi masquées et les portes avants et arrières ouvertes, il se crée un effet tunnel par lequel l'air circule et rafraichit (un peu) l'intérieur du long narrowboat.


Le toit ?



Ces pare-soleil sont un plus indéniable, mais cela ne suffit pas. Le point le plus chaud l'après-midi est le toit. Plat, sombre, il absorbe immanquablement les rayons du soleil. 

Après plusieurs recherches et essais, comme d'utiliser la toile d'un auvent pour couvrir le toit, ce qui donnait au bateau une allure qui ne me plaisait pas beaucoup, je me suis tourné vers les systèmes d'isolation destinés aux toits des maisons. 

C'est dans un magasin de bricolage que j'ai trouvé mon bonheur : un rouleau d'isolant réfléchissant. Il y a des tas de modèles différents. Aussi, comme je l'ai choisi pour couvrir le toit, à l'extérieur, je l'ai choisi résistant à l'eau, relativement épais (6mm) et composé de plusieurs couches, mais pas trop (x4), solidaires afin que le vent par exemple ne l'abime pas trop vite : deux films en aluminium et deux couches de bulles d'air.





Les dimensions du rouleau (1,50m x 14m) sont idéales pour le toit du bateau et le prix d'une cinquantaine d'euros en faisait un essai tentant.

Une fois ramené au bateau et déroulé sur le toit, cet isolant a trouvé sa place tout seul. Sa découpe au cutter ou aux ciseaux se fait facilement, le tout est de le bloquer pour qu'il ne présente pas de prise au vent. Pour ce faire, j'ai utilisé ce que j'avais déjà.






J'espère que les bacs à fleurs rempliront cette fonction et qu'ils empêcheront l'isolant de s'envoler. Il me reste toutefois à recouper le bord gauche que je n'ai que plié pour le moment, ce qui provoque un petit bourlet sur toute la longueur du bateau.




Il me reste deux petites incertitudes : d'une part, sa tenue dans le temps, même s'il n'est mis en place que pour la belle saison. D'autre part, je me demande si je vais pouvoir laisser les bacs à fleurs sur cet isolant réflecteur car la chaleur qu'il fait sur le toit est terrible et j'ai bien peur que les plantes ne supportent pas ces conditions... La pose s'est effectuée avant 9h30 et pourtant, les 30°C ambiants étaient déjà insupportables sur le toit !

Et le résultat ?


Bon, déjà, esthétiquement, ce n'est pas une catastrophe. Bien évidement, je ne naviguerai pas avec et cet isolant ne restera que le temps des fortes chaleurs mais il n'est pas trop disgracieux. Ensuite, le fait qu'il soit composé de plusieurs films en aluminium me laisse espérer que, soumis au soleil et à l'humidité, il n'abimera pas la peinture du toit...



En considérant que la pose a été terminée tardivement et que le soleil avait déjà chauffé le toit du bateau, je trouve que l'on s'en sort pas mal. Alors que la température extérieure, à l'ombre, est de 37°C à 15h30, il ne fait pas 30°C à l'intérieur et le plafond du narrowboat est à peine tiède. Oui, je sais : ça a l'air beaucoup mais hier, à la même heure, il faisait plus chaud à bord que dehors. Aujourd'hui, alors qu'il fait encore plus chaud dehors, c'est l'inverse ! 

C'est donc déjà une victoire !