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lundi 25 décembre 2017

Pain, pain, pain, pain d'épices, pain d'épices !





Ah! les traditions !


Traditions obligent, mon matelot nous a confectionné à l'occasion de Noël une ribambelle de gâteaux en pain d'épices, de toutes formes et décorés de sucre glace.



Il y en avait beaucoup mais depuis le week-end dernier, les rangs ont été décimés et les quelques survivants ont été placés à l'abri dans des sachets joliment décorés car ils sont destinés à être offerts aux amis et aux voisins :)








samedi 23 décembre 2017

Destruction de l'écluse de la Monnaie et péniche VILLE SENS (1924)




Ecluse de la Monnaie

Edition : 18/08/1924
Agence Rol
Source : Bibliothèque nationale de France


Un beau cliché d'une péniche, VILLE SENS, et de l'écluse à droite.
Visiblement, il s'agit d'une photo prise lors de la destruction de l'écluse. Le barrage, normalement à gauche de la vue, n'existe déjà plus.




















Un peu plus loin, sur la droite, on aperçoit une barge dont le nom est encore visible : PEPERE !







Sur la gauche du cliché, le photographe a figé des hommes et leurs activités :








Je m'étais déjà intéressé à la destruction de l'écluse de la Monnaie lors d'un premier article comportant d'autres photos que vous pouvez consulter ici.



jeudi 21 décembre 2017

Le 21 décembre, c'est l'hiver !




Ca y est ! Nous sommes entrés dans l'hiver aujourd'hui !

Bon, depuis hier, le froid a cédé la place à des températures plus clémentes, 10°C dans la journée mais elles sont accompagnées d'une humidité et d'une brume qui ne se lève pas.

Comme il a beaucoup plu cette semaine, le niveau de l'Oise est montée et la rivière est d'une couleur marron, boueuse, signe de crue en amont.

Enfin, rien d'étonnant, c'est l'hiver quoi :)








mardi 19 décembre 2017

Quai des brumes, remake :)




Brrrrr... Ce n'est pas encore officiellement l'hiver, mais cela y ressemble : froid, humidité et brouillard sur le port !
Et pas un rayon de soleil de la journée.

C'est un remake de "quai des brumes" :)


dimanche 17 décembre 2017

Le mystère du village de péniches (1928)


Comme souvent, c'est une vieille photo qui a attiré mon attention. Il s'agit d'un cliché issu de la Bibliothèque nationale de France et qui portait les mention suivantes :

"Villeneuve la Garenne : une vue représentant le village de péniches
Agence Meurisse
Editée en 1928"
Source: Bibliothèque nationale de France


Des photos qui m'ont un peu étonné... le titre annonce un village de péniches, mais ce ne semble être que des cabanes.














A tout bien regarder, cela ressemble à des tronçons de péniches !
Auraient-ils gardé juste la partie habitation des bateaux ?

Mes recherches à propos d'un village de péniches ne donnaient pas grand-chose. De même, l'étude de l'histoire de Villeneuve la Garenne n'était pas plus porteuse.

Les photos ayant été faites par une agence de presse, je me suis dit qu'elles devaient bien avoir été publiées et j'ai donc cherché dans la presse.

C'est dans un journal de la même année, 1928, que j'ai retrouvé l'une de ces photos. "Le seul journal quotidien socialiste de Paris, Le Populaire " du jeudi 8 mars 1928, dirigé par Léon Blum :







L'article est signé de Marcel Bidoux (1901-1975, militant socialiste SFIO, futur rédacteur en chef du journal Le Populaire), il porte sur la crise du logement et même s'il y a été écrit il y a presque une centaine d'années et que le style est différent, beaucoup d'aspects sont terriblement d'actualité et je ne résiste pas au plaisir de le partager :

"Une visite matinale au pays des "Riffains" 


La crise des logements est un mal qui date de la fin de la guerre (la première guerre mondiale). A Paris, il est, pour ainsi dire, impossible de se loger, à moins de posséder fortune. Car on ne peut guère trouver d'appartements qu'au dessus de 10 000 francs de loyer. Les propriétaires spéculent. 
La situation d'aggrave du fait qu'on ne construit plus d'immeubles d'habitation. Des cinémas, des garages, des locaux commerciaux. Oh! tant qu'on en veut. Mais des logements, point ! 

Où  mal s'étend


La banlieue à son tour est atteinte par la crise. Cela s'explique, pour une part, par l'afflux de la main d'oeuvre étrangère et le déplacement - dont nous avons déjà montré les causes sociales - des travailleurs parisiens vers la périphérie.
Maintes fois, tant au Parlement qu'à l'Hôtel de Ville, notre parti a proposé des remèdes efficaces. Mais là aussi le médecin n'avait par l'heur de plaire. Périsse plutôt le malade !
Dés lors, on a recours à l'ingéniosité, au système "D" pour suppléer à l'inertie des pouvoirs publics.
Un bel exemple de "débrouillage" dans cet ordre de choses, c'est celui que place sous nos yeux toute une colonie étrangère à Gennevilliers.

A Gennevilliers


Quai d'Argenteuil, à Gennevilliers. 
La matinée est vaguement ensoleillée. La Seine roule des eaux d'un vert sale. Ses rives boueuses sont bordées de maisons noirâtres, patinées de grisailles ; d'ateliers dont la façade semble avoir été brossée à la suie. Sur les talus, de chaque côté du fleuve, pas d'herbe, ou si peu !
Un pâle rayon de soleil essaye d'éclairer ce triste paysage. Il y perd son hésitant éclat. On dirait qu'un vaste incendie a tout brulé.

Au "Maroc"


Le "Maroc". C'est maintenant comme un quartier de Gennevilliers. Mais nul rapport avec les blanches cités de Fez, Télouan ou Tanger. Là, grouille une population de races mêlées qui donnent d'ailleurs réciproquement preuve d'un pacifisme louable. Marocains, Espagnols, Japonais, Chinois, Italiens vivent en effet en bon voisinage. Ils sont logés, d'aucuns dans des cabines de péniches désaffectées montés avec des moyens de fortune.
Eux aussi sont exploités. Je suis entré dans une de ces cabines. Elle était habitée par un fils du ciel dont les yeux bridés laissaient fuir des éclairs de malice. Il fumait un énorme cigare à bon marché. 

Le village de péniches :


Bien que Chinois, il mâchonne avec difficulté un "petit-nègre" par instants inintelligible. J'appris qu'il louait sa cabine cinquante francs par mois. Cinquante francs ! Six cents francs par an ! Deux ou trois fois le prix du bois. Et le pauvre diable, manoeuvre dans une usine, gagne vingt-huit francs par jour. Avec ce gain, il lui faut nourrir sa famille : une femme et deux gosses.
D'autres, plus heureux - il vaudrait mieux dire malheureux - ont pu se rendre propriétaires de leur "cagna" achetée lors de la démolition d'un bateau.
Ils sont ainsi plus de cinq cents logés dans ces conditions au "Maroc", appelé aussi le "Pays des Riffains".


Une seule boutique : un bistrot


Ils sont chaque jour desservis par le laitier, le boulanger, le boucher, le marchand de charbon, car il n' a pas de magasin dans la cité. Mais il y a un bistrot tenu par un Belge. Il fait l'angle du quai d'Argenteuil et de la rue du père Henri, laquelle ne figure d'ailleurs pas dans les indicateurs du pays. Les clients sont servis à la lueur clignotante de quelques bougies. Le cabaret flamand de ce village d'aspect cocasse fait recette.

Habitations nautiques

Un peu plus loin, sur la Seine, dorment des péniches impropres à la navigation. Des mariniers y ont élu domicile.
Entre le ciel et l'eau...
Mais les bateaux réformés sont chaque jour un peu plus attaqués par l'humidité. Y demeurer longtemps, c'est courir de graves dangers. Déjà des péniches ont coulé sans qu'on puisse intervenir. Un jour ou l'autre, les humbles et braves gens qui s'y sont logés devront les quitter.
Et eux aussi connaitront, le calvaire des locataires expulsés."

Nous avons donc quelques éléments sur ce village de péniches que l'auteur de l'article situe à Gennevilliers, quai d'Argenteuil.
Il s'agit bien de logements fabriqués à partir de morceaux de péniches. Leurs habitants n'étaient pas à priori des mariniers mais des travailleurs venus de différents horizons et qui habitaient ce quartier de Gennevilliers surnommé "le Maroc".


Gennevilliers ou Villeneuve la Garenne ?


Arnaud Montand, que je remercie au passage, nous donne l'explication :
"Le doute sur la commune s'explique : Villeneuve la Garenne était un quartier de Gennevilliers et n'est devenue une commune que dans les années 30.
Le quai d'Argenteuil à Villeneuve la Garenne était l'actuel quai Alfred Sisley. Il mène aux chantiers navals, Van Den Bosch et Van Praet. Le chantier Franco Belge a disparu, remplacé par un quartier d'habitations et par un parc en bord de Seine (avenue du Ponant et promenade haute)."



jeudi 14 décembre 2017

Les Cygnes de Port Cergy




Le port de Cergy est souvent visité par un couple de cygnes qui vient y trouver un abri et une cantine.

Le couple est composé d'un mâle, infâme, comme tous les cygnes mâles et d'une femelle plus douce :





Et voilà ! on lève la tête au dernier moment ! Du coup, on est tout flou ! La sale bête ! :)




Le mâle, toujours aussi agréable :



Dire qu'on les nourrit à minima trois fois par jour !



mardi 12 décembre 2017

Port Cergy obtient 4 anneaux du label Qualité Plaisance



Un article issu de scoop.it que vous pourrez retrouver là.


L'actualité du tourisme en Val d'Oise







LABEL QUALITÉ PLAISANCE :  PORT CERGY, RÉCOMPENSÉ de 4 ANNEAUX AU SALON NAUTIC !


Ce mardi 5 décembre, les administrateurs et gestionnaires de ports adhérents de la 
Fédération Française des Ports de Plaisance étaient réunis pour l’Assemblée générale de la fédération. Le label Qualité Plaisance et l’accès possible à la marque Qualité TourismeTM 
qui en découle leur ont été présentés.

Le Label Qualité Plaisance est un puissant vecteur de valorisation de son port qui offre :
  • L’assurance d’une satisfaction client plus élevée
  • Une visibilité sur les marchés national et international
  • Une preuve irréfutable de professionnalisme
  • Un outil de valorisation reconnu à l’échelle national
  • Un gage de reconnaissance par les partenaires locaux, professionnels comme institutionnels
  • Un véritable outil de management interne
Val d'Oise Tourisme:
Félicitations aux lauréats et bien sûr à Port-Cergy pour cette récompense qui contribue à, sans cesse, améliorer l'accueil et l'offre fluviale et touristique.



(Source : https://www.scoop.it)

Des ronds dans l'eau ? non, sur le bateau !




Cherchant à ne pas gâcher et à limiter nos déchets, nous avons abandonné depuis un moment les serviettes en papier et les morceaux de papier en rouleaux au moment des repas.

Nous avons repris des serviettes en tissu, les vraies, celles qui sont lavables. D'ailleurs, les premières achetées, en lin, n'ont pas passé le test du premier lavage, ou tout au moins du passage au sèche-linge !

Nous avons donc pris l'habitude de sortir nos serviettes au moment du repas et pour reconnaitre ses propriétaires, nous avons investi dans une paire de ronds de serviette.

Trouvés sur Internet, nous avons opté pour des ronds en chêne après avoir hésité avec l'olivier dont les marbrures étaient superbes... mais finalement, les boiseries du bateau étant chêne clair ou doré, les ronds en chêne l'ont emporté. Ils ont été personnalisés par une gravure en profondeur que je trouve plus jolie que les pyrogravures :





Nous les avons commandé à une petite entreprise de l'Essonne "Bois & Mots" dont vous pourrez consulter le site ici.
Les ronds sont simples et bien réalisés. La gravure est propre et nette, rien à dire.
Je n'ai pas d'action dans la société mais j'ai passé la commande un dimanche. Désirant payer par Paypal,  j'ai envoyé un message et j'ai reçu une réponse le jour même et elle ne venait pas d'un robot. La commande est arrivée le mardi !

Un site à recommander et une habitude à développer :)



dimanche 10 décembre 2017

Péniche, quai Henri IV, 1898


Quai Henri IV, port Sully (1898)
Photographie d'Eugène Atget

Source : Bibliothèque nationale de France





La même photo, avec des contrastes différents :



et un agrandissement de la partie gauche pour tenter de lire ce qu'il y a d'inscrit : "HAVRE PARIS" :



D'aprés François Tremaud que je remercie pour ses précisions, "c'est un port de chargement de la CGN HPLM : Compagnie Générale de Navigation Paris Lyon Marseille... le remorqueur a le bandeau de cheminée typique de a Cie !"


jeudi 7 décembre 2017

Quai d'Orsay en 1931


Quai d'Orsay : vue de la Seine 
Photographie nég. sur verre (1931)
Agende de Presse Meurisse (Paris)

Source : Bibliothèque nationale de France

Une vue du quai d'Orsay comme nous n'avons pas l'habitude d'en voir. Sans doute en période de crue de la Seine en plus :



mercredi 29 novembre 2017

Le chat Noël



Le chat du bord n'aime pas trop qu'on le déguise ! 
Il est resté 3 secondes en place avant de s'en aller dans un endroit plus tranquille !





dimanche 26 novembre 2017

Pourquoi l'Ile de France s'appelle-t-elle ainsi ?









Hugo Septier, de BFM TV, s'est posé la question dans un article du 26/11/2017,  que mon matelot à dégotter ici.


Pourquoi l'Ile de France s'appelle-t-elle ainsi ?


D'après Hugo Septier, qui reprend d'ailleurs les grandes lignes des explications données sur Wikipedia, il y aurait deux théories :

La première voudrait que le terme d'ile aurait été donné en référence au grand nombre de fleuves qui quadrillent les 12 000 km2 de l'Ile de France : la Seine, l'Oise, la Marne et l'Aisne.

La seconde théorie voudrait que le terme soit une altération d'une expression utilisée par les Francs : "Liddel Franke". Cela signifiait "Petite France" en langue franque, un doux nom comme l'écrit Hugo Septier, pour parler de cette région, une des terres d'enracinement du peuple franc depuis sa pénétration en Gaule lors des grandes invasions.

Dans tous les cas, ce terme d'Ile de France apparait pour la première fois, selon l'historien Marc Boch, en 1387 dans un texte publié dans les Chroniques de Froissart pour remplacer "Pays de France".
D'abord province française, supprimée comme les autres en 1789 à l'instauration des départements, elle devient la région parisienne après 1945 puis district de la région parisienne avant de devenir la région Ile de France en 1976.

Voilà ! :)

dimanche 19 novembre 2017

Regates royales de Henley (1921 et 1923)



Régates royales de Henley sur la Tamise en 1923
Personnes assises dans une barque
en attente du passage de la course

Photographie nég. sur verre
Agence Rol

Source : Bibliothèque nationale de France

Des jeunes femmes déjeunent sur la barque en compagnie d'un petit chien. Jolis chapeaux !






Régates de Henley sur la Tamise en 1921
Les spectateurs dans les barques




Notez la bouilloire sur le petit réchaud au milieu de la photo :)


Henley-on-Thames est une ville de l'Oxfordshire en Angleterre. Bâtie vers le 12ème siècle, elle approvisionnait Londres en bois et en céréales.
Le nom d'Henley deviendra célèbre en 1829 : c'est là qu'aura lieu la première course d'avirons entre les universités de Cambridge et d'Oxford.
Depuis, pendant 5 jours au début du mois de juillet, ces régates royales voient s'affronter des équipes, deux par deux, en élimination directe, lors de courses d'1 mile et 550 yards (soit 2 112 m).



vendredi 17 novembre 2017

Vieille Baderne : origine de cette expression ?




C'est une expression qui n'est plus beaucoup utilisée de nos jours mais on l'entend encore : "vieille baderne".

D'où vient cette expression ? de la Marine, bien sûr et c'est le journal  CNEWSMATIN qui nous l'apprend :





(extrait de http://www.cnewsmatin.fr)

mardi 7 novembre 2017

Premières gelées



La mémoire du thermomètre extérieur du bateau n'affichait que 0°C mais il parait que les températures sont descendues à -3°C dans la campagne environnante. Eh oui ! les premières gelées sont arrivées ! 
Le poêle GODIN ayant été chargé hier soir, nous n'avons pas eu de lever glacial ce matin mais il est vrai qu'en quittant le bateau, nous avons pu constater que les bâches étaient givrées et que les pontons étaient extrêmement glissants.

Une petite photo de la passerelle surplombant une partie du port :


Les précédents passants ont laissé des traces de pas dans la gelée blanche couvrant les planches de la passerelle :)



lundi 30 octobre 2017

Ca y est, l'hiver approche...





Et oui, les journées raccourcissent, les températures diminuent, c'est l'hiver qui approche.
Les deux dernières nuits, les températures sont descendues à 4° C et il était temps d'allumer le poêle à bois, le petit GODIN. En regardant mes notes de l'année dernière, nous l'avions allumé le 22 octobre. Nous avons donc gagné une semaine de chauffage !

Ce fut fait hier soir ! Après plusieurs mois de repos et un bon nettoyage, le poêle a très bien démarré et la température s'est vite élevée !




Bien sûr, nous sommes content de le voir revenir à la vie mais il y a quelqu'un d'autre qui est encore plus satisfait que nous, c'est le chat du bord : il a retrouvé son meilleur ami ! 


jeudi 26 octobre 2017

Un chat pêcheur !




Le Bengal est un chat que l'eau n'effraie pas, il parait que ses cousins encore sauvages pêchent et nagent dans les Sundarbans, la grande mangrove du Gange.
Le chat du bord n'en est pas là et lorsqu'il teste la température de l'eau, il ne peut s'empêcher de donner son avis :D


Une petite vidéo : 



En fait, le chat du bord adore se promener sur les cailloux en partie immergés. Il passe beaucoup de temps à regarder dans l'eau et entre les rochers. Il ne ramène pas de poisson mas de temps en temps un mulot ou un gros rat !

Cela fait, il regagne bien vite son coussin où il passe la moitié de son temps. Oui, la moitié seulement car l'autre moitié de son temps, il la passe sur le lit :D







jeudi 19 octobre 2017

Brèves de quai !





Typiquement parisiens ?



Une jeune femme en compagnie de ses parents regarde les bateaux du haut de la passerelle surplombant le port.

Avec une moue, elle dit à son père : "c'est typiquement des bateaux parisiens, comme dans les autres ports du coin".


A ses pieds, il y avait deux vedettes hollandaises, un Sea Ray britannique, un voilier de 9m et une réplique de barge hollandaise... que des bateaux typiquement parisiens effectivement :D



Bourré d'électronique !




Deux hommes regardent le narrowboat du haut du quai :

"- il a du avoir du mal à reculer et à se caser à cette petite place !"
"- penses-tu, dit l'autre, les bateaux maintenant, c'est bourré d'électronique ! C'est comme les voitures, tu appuies sur un bouton et ils se garent tous seuls..."


Le narrowboat...bourré d'électronique ! :D



Le bateau de l'aumônier !




J'étais en train de nettoyer le toit du narrowboat lorsqu'un promeneur m'interpelle du haut du quai :
-"vous êtes aumônier ?"
-" euh... non, pourquoi ?"
-" ce n'est pas un bateau église ?"

Sur le moment, j'ai un doute... un bateau église, l'abbé Plateau ? est-ce quelqu'un qui aurait lu mon blog, qui a reconnu le Dream On et qui me taquine ?
- "non, non, ce n'est pas un bateau église. Mais qu'est-ce qui vous fait dire cela ?"
- "Ben, la croix à l'avant du bateau"
-" La croix ?"


En fait, le passant évoquait le mat à l'avant du bateau, ce petit mat qui arbore habituellement les drapeaux de courtoisie et que, l'hiver venant, j'ai retiré pour qu'ils ne soient pas abimés par les fumées du poêle à bois.

Du coup, je n'ai pas remis nos drapeaux en étamine mais j'ai ressorti un vieux drapeau normand en synthétique qui passera l'hiver à la proue du bateau. Comme ça, le mat est bien un mat et ne ressemble plus à une croix ! :)



...

mercredi 18 octobre 2017

Un de nos nouveaux voisins : le ragondin




Avec l'été qui perd du terrain et les promeneurs qui se font plus rares sur les quais, la faune réapparait. 
Nous avions déjà observé à plusieurs reprises depuis notre arrivée un ragondin qui évoluait entre les bateaux tard le soir.

Cet après, je ne travaillais pas et en quittant le narrowboat, vers 16h, j'ai cru voir un chat sur la berge derrière le bateau. En regardant mieux, je me suis aperçu qu'il s'agit d'un ragondin. Une belle bête au pelage noir et soyeux qui diffère beaucoup de ses congénères que nous croisions lorsque nous étions sur la Seine aval.

Pas inquiet, l'animal s'est arrêté de manger quelques instants pour regarder ce que je faisais. Comme je me suis accroupi sur le bord du catway pour mieux l'observer, il s'est remis à grignoter ses brins d'herbes vertes, gardant un oeil sur moi. J'ai pu prendre quelques photos et vidéos avec mon téléphone portable, regrettant sur le coup de ne pas avoir mon appareil photo avec moi.







Mais je suis certain que ce n'est que partie remise et que j'aurai d'autres occasions de le prendre en photo :)

lundi 9 octobre 2017

Carte archéologique des rives de la Seine et de l'Oise (1890)




Source : Archives départementales des Yvelines
Photographie de la commission des antiquités et des arts de Seine-et-Oise
Date d'édition : 1890




Carte archéologique des rives de la Seine et de l'Oise pour servir à l'étude de l'habitat de l'homme le long de ces deux cours d'eau, à propos de la découverte du cimetière franc-mérovingien d'Andrésy (1890) :









vendredi 22 septembre 2017

Péniche amarrée quai des Grands Augustins




Quai des Grands Augustins
Auteur : Eugène Atget
Date d'édition : 1902-1920
Source : bibliothèque nationale de France

Deux noms sont visibles à l'arrière :
EDOUARD
SCAILLET
et la ville de LANDELLES

D'après les précisions que Martin Bernard a bien voulu mentionner dans les commentaires de cet article, le nom du bateau serait JEUNE EDOUARD. SCAILLET serait le nom du propriétaire et LANDELLES, son port d'attache. Merci Martin :)




samedi 16 septembre 2017

"Attention pour les couleurs ! Envoyez !"






9 degrés


L'été s'achève tôt cet été, et avec lui disparaissent les températures douces. Ce matin, il faisait à peine 9 degrés à 9h et les températures dans la journée ne sont pas très élevées. Les météorologistes évoquent une différence de 5 degrés par rapport aux moyennes saisonnières.

Du coup, si les températures extérieures baissent, la température à l'intérieur du narrowboat suit le même mouvement. Il n'y a qu'une chose qui monte, c'est le taux d'humidité dans l'air ! Nous avons donc remis en fonction le déshumidificateur du bord le soir, tandis que dans la journée, l'aération naturelle joue encore à peu près son rôle.

Pour en revenir aux températures à bord, quelques bateaux du port ont remis en route les radiateurs électriques. J'ai également entendu quelques ronronnements, synonymes de chauffages gasoil ou de chaudières en fonction, et aperçu un panache de fumée blanche s'échappant d'une cheminée.

A bord, le chat a déjà pris ses habitudes d'hiver : il fait la sieste au chaud sous la couette ! C'est un signe ! :)






Prêt ?


Notre tour ne devrait pas tarder : le poêle est prêt, la cheminée a été ramonée et le combustible attend d'être sacrifié à notre confort ! A titre de comparaison, l'année passée, nous avions allumé le poêle le 12 octobre pour la première fois de la saison... Nous aurons du mal à dépasser cette date.


Enfin, nous sommes parés et précaution ultime : j'ai baissé les couleurs aujourd'hui en fin d'après-midi. C'est à dire que j'ai enlevé les deux drapeaux de courtoisie qui flottent habituellement au mât à l'avant du bateau. 

"Attention pour les couleurs ! Envoyez !"



Non, il n'y avait pas le clairon pour la descente des couleurs du bord :)



Les drapeaux anglais et normand, qui trônaient fièrement depuis le printemps, ont donc été mis à sécher et seront pliés plus tard pour l'hiver. 
Ainsi, ils ne seront pas davantage blanchis par la pluie et le gel, et ils ne seront pas non plus noircis par les fumées s'échappant de la cheminée toute proche :)

Bon, il n'y a pas à dire : c'est un peu tristounet sans les drapeaux... ça sent l'hiver !