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samedi 30 avril 2016

Crue de la Seine (1919)




Crue de la Seine en 1919
Photographies nég. sur verre
Agence Rol
Bibliothèque nationale de France


Pont de Bercy, le 30 décembre 1919 :





Pont de l'Alma :









Quais inondés :

















Rues inondées :


















mardi 26 avril 2016

Trouver une horloge de bateau...



Les horloges de bateau...


Trouver une horloge de bateau n'est pas très difficile sur Internet. Par horloge de bateau, j'entends une belle pièce de cuivre, ronde et épaisse.
Il y en a, c'est certain mais à des prix fous. A croire que le cuivre est plus cher que l'or !
Bien sûr, quelques modèles sont des pièces de collection, souvent centenaires, dont le prix compte 3 ou 4 chiffres... 
Mais beaucoup ne sont que des répliques d'articles anciens et sont affichés à des prix prohibitifs.
Alors comment faire pour avoir une belle horloge sans être obligé de revendre le bateau ?

Il est vrai qu'il y a des belles pièces, pleines d'histoire ou représentatives d'une époque passée comme celle-ci :

(http://www.la-timonerie-antiquites.com)


Il s'agit de l'horloge d'une salle radio d'un bateau. Les secteurs rouge correspondent aux temps de silence radio obligatoire !

Eh! oui, toutes les heures, l'opérateur radio respectait 2 pauses de 3 minutes où il lui était interdit d'émettre. Il devait respecter le silence radio sur 500 kHz, la fréquence internationale de détresse et d'appel en radiotélégraphie (morse) maritime et aéronautique. Ceci afin de pouvoir entendre les éventuels appels au secours, les SOS, de bateaux en perdition. Ce silence radio devait permettre aux stations de faible puissance de ne pas être couverte par les autres émissions radio.
Ainsi chaque heure, à H+15 et à H+45, il écoutait pendant 3 minutes avant de pouvoir reprendre son trafic habituel.
Certaines horloges comportent des secteurs vert ou bleu, en plus des rouges :

(http://www.la-timonerie-antiquites.com)
Le principe reste le même : 2 périodes de 3 minutes de silence radio à H+00 et H+30 sur la fréquence 2 182 kHz, la fréquence de détresse et d'appel en radiotéléphonie.
Cela faisait donc 12 minutes par heure de pause obligatoire pour un opérateur radio :)

Pour en revenir à notre sujet, il s'agit de belles pièces, c'est certain mais d'une part, je n'ai pas de salle radio, et d'autre part, à 2, 3 ou 400 euros, ça me fait un peu cher l'horloge...

Et il y en a encore des plus chères ! 



Il y a même des sets de 3 pièces qui comprennent l'horloge, le baromètre et le thermomètre... Mais outre la place que cela prend, ce système ne m'ira pas puisque je souhaite placer l'horloge non loin d'un des radiateurs. Il ne me semble pas très approprié de placer le thermomètre, ni le baromètre, prés d'une importante source de chaleur...



Nous en resterons donc à une seule pièce : l'horloge !

Alors, comment faire ? Casser ma tirelire ?

Ce n'est pas tellement le moment aussi, j'ai parcouru le net à la recherche d'une bonne affaire... et je l'ai trouvé sur Ebay.

Cette pendule est "made in England" et son look, rétro, me plaisait. En plus, elle est faite pour les bateaux de la Royal Navy :)

Mais même avant de la commander, je doutais déjà qu'elle soit réellement anglaise ! Puisque commandée en Inde et sans aucun doute fabriquée là-bas.
Bon, je passerai sur les aléas de la livraison par UPS dont le conducteur a du s'y prendre à 3 fois avant de trouver le port. Et sur la qualité de fabrication de la dite-horloge...

Enfin, pour une quarantaine d'euros, je me retrouve avec une vraie-fausse horloge britannique qui, une fois fixée au mur, rend mieux que le vilain radio-réveil que j'avais précédemment et qui était, lui, made in China :)




dimanche 24 avril 2016

Et si on évitait les moustiques !




Beaucoup des narrowboats traditionnels portent une multitude de pots et de jardinières qui débordent de fleurs en tous genres.

Nous devions céder à cette tradition mais on s'est longtemps demandé ce qu'on allait mettre dans nos bacs.
Si mon matelot avait déjà prévu quelques plantes aromatiques, il nous fallait encore choisir ce qui allait mettre une touche de couleurs.
Pour joindre l'utile à l'agréable, je souhaitais également trouver des plantes qui éloigneraient les moustiques du bateau. En effet, plutôt que de mettre des répulsifs artificiels ou de se ruiner en huiles essentielles, quoi de mieux que d'investir dans des fleurs qui les feraient fuir !

Le choix n'a pas été facile... il y a beaucoup de plantes, quelques unes ont des effets répulsifs sur les moustiques mais en général, mais on pourrait dire que plus elles sont efficaces, moins elles sont esthétiques !
Il y a bien sûr la très connue citronnelle, la verveine-citronnelle, la lavande, la menthe, la plante de Neptune, le géranium, l'absinthe et l'aurone, etc.
Comme les bacs à fleurs sont destinés à être placés sur le toit qui est une fournaise lorsque le soleil le chauffe, nous avons écarté d'emblée la plante de Neptune qui ne supporte pas d'être trop exposée au soleil.
Pour le reste, notre choix s'est porté sur des géraniums pour leur couleur rouge qui se mariera bien avec le vert foncé du narrowboat. Reste que les géraniums fleuris ne sont pas très efficaces en terme de répulsif à moustique, nous leur avons donc adjoint des pélargoniums qui ne sont pas fleuris mais qui sentent bon la citronnelle. En alternant ces deux plantes dans les bacs, nous espérons bénéficier à la fois de l'aspect fleuri de l'une et de l'effet répulsif de l'autre.
Pour développer notre collection de plantes aromatiques, mon matelot a également investi dans de la verveine-citronnelle et de la menthe, histoire de préparer des infusions maison !

Une fois les plans trouvés et achetés, ce qui n'est pas une mince affaire au vu des multiples offres où les prix vont du simple ou double, nous nous sommes attelés à les planter. 



Enfin, je dis "nous", mais ma partie s'est résumée à mettre de la terre dans les bacs et à les mettre sur le toit du narrowboat ! 
C'est mon matelot qui s'est occupée de la partie technique.




Le rendu n'est pas encore très visible car les plans ne sont pas encore fleuris, mais ça va venir.





Enfin, si la météo veut bien leur donner une chance car, cet après-midi, les fleurs ont pris une averse de grêle qui en a haché une partie... Déjà que les températures tombent à 1°C la nuit !
Quel printemps ! 
Cela pourrait être une journée normale pour un mois de novembre !






samedi 23 avril 2016

CPA : Agen, le pont de pierre et la vue perspective du passage


Carte postale ancienne
N°51 - Agen - Le pont de pierre
Editions Leye, Halle de la Dépêche, Agen







N°73 - Agen - Vue perspective du passage d'Agen
Editions Leye, Halle de la Dépêche, Agen

mardi 19 avril 2016

Cygne contre Oies : 1-0




Ben, le cygne mâle, chasse deux oies qui étaient entrées dans le port en son absence.

C'est qu'il ne rigole pas avec ce genre d'intrusion, le Ben ! :D






Un ragondin : Kotontige





Kotontige, la femme ragondin, est venue déjeuner près du narrowboat en tout début d'après-midi. 
Il faisait beau et il y avait du soleil, de quoi faire quelques photos !














dimanche 17 avril 2016

Pêcheurs sur les bords de la Seine (1932)



Pêcheurs sur les bords de la Seine en 1932
Au Vert Galant
Photographies nég. sur verre
Agence de presse Mondial
Bibliothèque nationale de France


Des pêcheurs serrés sur une portion de quai, le reste étant sous l'eau...



samedi 16 avril 2016

Inondations de la Seine (1924)



Inondations de la Seine en 1924
Photographie nég. sur verre
Agence de presse Meurisse
Bibliothèque nationale de France


Sur l'Ile de Jatte, l'octroi au pont National :





Le pont des Invalides :





A Alfortville :




A Asnières :



Hérisson et ramonage !






Drôle d'hérisson


Le poêle à bord du narrowboat a des avantages mais il a également des inconvénients : il nécessite quelques opérations de nettoyage telles que le ramonage de son tuyau.

Le printemps est arrivé, tout au moins sa date est passée mais les températures ne sont pas encore clémentes mais le poêle fonctionne tout de même moins. J'ai donc décidé d'en profiter pour nettoyer le tuyau.

Le tout était déjà de commencer par s'équiper !

Là, encore une fois, rien n'est facile puisque les dimensions du tuyau sont de 97mm à la sortie du poêle, de 100mm à la sortie du toit et la cheminée extérieure et en 150mm ! 
Je me suis donc mis à la recherche d'un hérisson 97 ou 100.
Bien évidement, mes recherches dans les magasins de bricolage environnants se sont relevées infructueuses. J'ai trouvé des hérissons en 80, en 150 et en 200 mais aucun en 100mm !
Il restait la solution de commander un modèle sur Internet mais c'était payer beaucoup de frais de port pour une pièce à 5 ou 7 euros. 
En regardant un hérisson en nylon de plus prés, je me suis dit qu'il serait adaptable à la dimension voulue. Il suffit de prendre un hérisson d'un diamètre de 150mm...



...et de raccourcir les brins en nylon de 25mm de chaque côté ! 



























Avec une paire de ciseaux ou même une pince coupante, l'affaire est réalisable.


Il suffit de couper un premier morceau de 25mm et de s'en servir pour tailler les autres à la bonne dimension.



Ce n'est pas difficile mais cela peut être long ! :)
Et 186 morceaux plus tard, car je les ai compté, le hérisson était à la bonne dimension : 100mm.






Et c'est parti !


Il ne restait plus qu'à s'attaquer à la partie la plus salissante : le ramonage !
Le tuyau à l'arrière du poêle comporte un "T" bien pratique pour le ramonage : il suffit d'ôter le fond et d'y fixer un sac (à charbon par exemple), ainsi la suie s'écoulera sans souiller le salon. 



Le tuyau et le narrowboat ne sont pas très hauts, néanmoins il faut trois rallonges d'un mètre chacune pour parvenir à brosser le tuyau de haut en bas.


Bien évidement, avec ses 100mm, le hérisson est trop petit pour la cheminée extérieure. Un autre hérisson sera à acheter en 150mm mais en attendant, j'ai pu frotter les bords avec celui-ci.



Une fois le ramonage effectué, il ne reste plus qu'à balayer le toit du bateau et à ranger le nouveau matériel acquis. 


Encore des trucs à ranger


En attendant de lui trouver une place définitive, j'ai fixé le nécessaire à ramonage sur la passerelle stockée sur le toit. Ce n'est pas l'idéal car cela risque de disparaitre lors d'une halte fluviale, certains promeneurs étant de petits farceurs...




Et encore des trucs à nettoyer !


Oui, ce n'était qu'un essai de ramonage et j'attendrai la fin de la période d'utilisation du poêle pour effectuer un nettoyage complet. 

L'extérieur de la cheminée est également bien sale et les parties en cuivre se sont bien oxydées en quelques mois ! Il me faudra une bonne dose de "mirror" pour les rattraper et pour qu'elles ne perdent plus leur éclat, je les vernirai mais chuuuuut, c'est de la triche :D



Le bord du toit est également à récurer car il y a eu des coulures de bistre. A priori, c'est du à un refroidissement des fumées qui condensent et forment ce jus noirâtre. 
Cela peut venir d'un bois pas assez sec ou d'un tirage trop limité. Je ne suis pas un spécialiste en bois alors difficile de se prononcer de ce côté-là. D'un autre côté, il est vrai que j'ai tendance à limiter l'arrivée d'air une fois que le poêle est bien chaud car il ferait 30°C dans le bateau... 


Et il me reste également le support en fonte de la cheminée à peindre de la même couleur que le bateau, ou en noir d'ailleurs, ce serait moins salissant ! :)

Bon, avec un peu de dégraissant, le toit a été facilement nettoyé et la peinture semble ne pas avoir trop souffert, c'est déjà ça. Reste la fonte à repeindre et les cuivres à astiquer pour les faire briller.