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mardi 24 décembre 2013

14ème jour: la tempête Dirk



Départ: La Seine, PK0 ou 168, Port de l'Arsenal à Paris
Arrivée:
Parcourus: 0
Horamètre à 6598,9

Une tempête nommée Dirk 


Beaucoup de vent et de pluie dans la nuit, la France était sous le coup d'une alerte météo, une tempête nommée Dirk qui a surtout sévi sur les côtes de l'ouest mais dont les effets se sont fait sentir en Ile de France également, même si nous étions bien à l'abri dans le port. Inquiet par ces conditions, j'étais réveillé bien avant que la sonnerie du réveil ne le fasse.


Une fois levé, les niveaux moteurs effectués et un thé avalé, je me suis penché sur la météo. Elle annonçait des bourrasques de 90 à 100km/h venant du sud...


Renseignements pris


Par acquis de conscience, j'ai téléphoné à une des écluses sur la route que nous avions prévu de prendre et l'employé m'a confirmé que les conditions étaient très mauvaises : même les bateaux de commerce arrivaient à se mettre de travers en entrant dans les écluses...

Du coup, nous prenions la décision de prolonger notre séjour au port de l'Arsenal, tant pis, cela fait des frais mais je ne tenais pas à prendre de risques. 

Cela fait d'autant plus de frais que demain, le 25, les écluses seront fermées en ce jour férié, il nous faudra attendre jeudi pour pouvoir naviguer  :(

Vers 10h, j'allais à la capitainerie pour demander s'il était possible de rester plus longtemps. L'accueil est sympathique et l'équipe se met en quatre pour nous aider. Mon matelot, de son côté, prenait le RER pour aller chercher son courrier.
Je passais le reste de la matinée à aller faire quelques provisions pour le réveillon. Un ami, Henri, nous avait invité à fêter Noël mais comme nous étions en retard sur notre planning, nous avions tout d'abord refusé. Bloqués à Bastille, les choses n'étaient plus les mêmes et Henri confirmait son invitation. J'ai donc couru les magasins pour acheter des huitres et du champagne afin de ne pas venir les mains vides.

Une fois de retour au bateau, je m'efforçais d'utiliser le tuyau du bord pour refaire le plein d'eau. En vain, car les embouts n'étaient pas compatibles avec le système existant sur les bornes du quai. 
Il a fallut que je retourne à la Capitainerie pour que l'on me prête un adaptateur et d'ailleurs, en l'installant, je n'ai pas retiré le bon clip ! Résultat: j'ai pris au moins dix litres d'eau sur le pantalon et la parka. Quel maladroit !

Mon matelot est rentrée dans l'après-midi et nous avons donc réveillonné chez nos amis, non sans avoir été bloqué un bon quart d'heure dans une rame de métro de la ligne n°1 ! C'est vraiment le retour à Paris !



lundi 23 décembre 2013

13ème jour: Paris !



Départ: La Seine, PK45 à la halte fluviale de Chatou
Arrivée: La Seine, PK0 ou 168, Port de l'Arsenal à Paris
Parcourus: 55km, 1 écluse
DebNav Horamètre à 6589,4
FinNav: Horamètre à 6598,9

13ème jour ?!? Ah! ah!, le chiffre 13 !


Réveil habituel ce matin, à 7h, puis un petit tour dans le compartiment moteur pour faire les niveaux. Je me suis aperçu qu'il y avait un peu trop d'huile dans le carter moteur. L'avantage du moteur Beta Marine, c'est qu'il a une pompe pour faire la vidange, c'est bien également pour enlever le trop plein d'huile !

Après le moteur, la toilette et le déjeuner, nous étions prêts pour cette étape décisive: la traversée de Paris !

A 8h20, moteur chaud, nous avons largué nos amarres et commencé doucement à glisser vers la capitale. Le début de la matinée a été marqué par la pluie, le vent et une absence notable de grosses unités: il n'y avait pas de bateau de commerce, tout au moins dans la première heure car une fois que nous avons retrouvé le cours normal de la Seine, nous avons eu droit à quelques dépassements plutôt chahutés ! On se serait cru en pleine mer, dans une tempête tant il y avait des vagues et de l'écume !

Notre première étape était l'entrée du canal de St Denis, à une quinzaine de kilomètres de notre départ. Arrivés en vue de cette écluse, vers 10h50, nous avons tourné un moment, cherchant un quai d'attente, tout en essayant de la contacter en VHF mais pas moyen. Il y avait un double feux rouge, ce qui signifie que l'écluse est fermée ou hors service...
Dommage pour les canaux parisiens !


Suresne


Du coup, vers 11h, non sans avoir fait un beau tour sur nous-même, bien involontairement, nous avons poursuivi notre chemin sur la Seine.
Plusieurs fois, la température du moteur a frôlé les 100°C, j'ai donc du baisser un peu le régime moteur. Déjà que nous n'avancions pas très vite !
Notre seule et unique écluse de la journée a été abordée vers 13h, il s'agissait de l'écluse de Suresne. Une grande écluse puisqu'il n'y a pas moins de trois sas !
Nous avons eu droit à celle du milieu... Peu pratique cette écluse car il n'y avait pas grand chose pour amarrer le bateau, cela a dû exister mais cela n'est plus.
En plus, l'éclusier nous a laissé un bon moment dans le sas: il s'est occupé d'un pousseur qui était arrivé après nous dans un autre sas et qui du coup, est parti bien avant nous...


La défense


Les boucles de la Seine se sont enchainées, pas très jolies d'ailleurs car il s'agit essentiellement de zones industrielles ou portuaires. 







Après la Défense, les bords sont entièrement occupés par des bateaux-logements, il y en a des magnifiques et des complètement défraichis, à la limite de l'épave. 






Emile m'avait conseillé de trouver une place pour la nuit du côté de Boulogne-Billancourt mais en dehors d'une pauvre halte devant un bâtiment d'une fédération sportive, je n'ai rien vu qui tenait la route. En plus, c'était le début de l'après-midi et je trouvais dommage de ne pas avancer davantage. 


Paris, la traversée


Mon matelot avait téléphoné au port de l'Arsenal, à Paris Bastille et il y avait une place pour la nuit. Alors, pourquoi ne pas tenter de rejoindre ce port.

Bien sûr, cela nous ferait traverser Paris en plein après-midi... Grande aventure !

Le courant, le vent ont fait que nous n'avancions pas très vite. Bientôt les commerces, bateaux mouches et Batobus se sont mêlés à la scène et là, c'était difficile de lutter contre les remous, les vagues immenses qui nous projettent d'un côté, de l'autre et l'angoisse qui se diffuse lorsque cela arrive prés des piles d'un pont ! Il y a des moments, en passant sous les ponts, nous avons l'impression que le bateau s'arrête, voir recule, tant les courants sont forts.



Néanmoins, nous avons réussi à slalomer entre les uns et les autres, discutant de temps en temps à la VHF avec les plus pressés et les laissant passer... de toute façon, nous n'avons pas bien le choix !

Je crois bien que le pire a été le passage dans le bras de la Monnaie, prés de l'île de la Cité ! Le chenal est très étroit, le courant est très fort et j'avais vraiment l'impression de faire du sur-place, suivi de près par des batobus qui font comme si je n'existais pas !

Pendant que je me battais avec ma barre franche, mon matelot s'en donnait à coeur joie avec son appareil photo et je pense que si j'avais été moins inquiet, j'aurai sans doute profité également du panorama.  





























Le Port de l'Arsenal


Entre deux clichés, mon matelot a appelé le port pour qu'il nous prépare l'écluse pour y entrer. L'entrée est exactement à l'endroit où les bateaux-mouches font demi-tour !




Il y a de la place heureusement, la Seine est large à cet endroit. Orientée vers les bateaux avalants, l'entrée me semblait étroite et j'ai dû m'y reprendre à trois fois avant de pouvoir entrer le bateau dans l'écluse, ce fut du sport ! Le courant était terrible et me gênait beaucoup dans mes manoeuvres mais j'ai fini pas y arriver sans rien abimer.
Même cette petite écluse, qui n'a l'air de rien, nous a secoué dans tous les sens... Quelle fin d'après-midi ! 

Une fois dans le port, le capitaine de l'Arsenal nous a assigné une place, à couple en troisième position. J'ai déjà commencé par faire un demi-tour pour être prêt à ressortir demain matin. 
Il n'y a pas beaucoup d'espace dans cette partie du port mais j'ai tout de même réussi à ne pas casser d'autres bateaux !

Le stationnement n'a pas été non plus une partie de plaisir mais au moins, nous sommes à l'abri et bien amarré pour cette nuit que la météo a placé sous le signe de la tempête.

Une fois amarré, je suis allé régler les formalités à la capitainerie. Le coût de l'escale pour la nuit est de presque 40 euros. 
Ensuite, j'ai branché la ligne électrique et basculé tous les systèmes du bateau. C'est la première fois que nous sommes reliés à une prise électrique depuis que nous avons le bateau.

Pour le plein d'eau, c'est dommage mais nous sommes trop loin de la borne et je n'avais pas le courage de reculer le bateau.


Bricolage


Il était 17h20 lorsque nous sommes rentrés dans le port mais la nuit est vite tombée et il me fallait trouver de quoi réparer le petit mât avant qui n'a pas résisté à une bourrasque de vent: son embase en plastique a cassé et le mât ne tient plus.

Ce ne serait pas très grave en soi s'il ne portait pas le phare avant ! et il me faut un phare en état pour naviguer...

Je me suis mis à la recherche d'un magasin de bricolage que j'ai trouvé sur l'avenue Ledru-Rollin. Le temps d'acheter deux pattes en métal et un sachet de vis en laiton, je revenais au bateau avec également du pain frais et quelques douceurs. J'ai finalement enlevé complètement le mât qui ne sert plus à grand chose et j'ai fixé le phare directement sur la poutre avant. C'est là qu'il devait être fixé auparavant car je n'ai pas eu à faire des trous pour mes vis: ils y étaient déjà !

Après la séance bricolage, nous avons été prendre une douche à la capitainerie ! Séquence décrassage car mine de rien, ça nous manquait ! Bien sûr, il y a une douche à bord, une baignoire même, mais le problème en naviguant, c'est le rationnement de l'eau.

Nous avons fini avec un petit diner préparé par mon petit matelot et une pause bien méritée sur le canapé avec nos ordinateur et tablette.
Demain sera un autre jour, la météo annonce de grosses rafales de vent !
Mais je suis déjà bien content d'avoir traversé Paris et je ne suis pas certain que je le referai... tout au moins, dans ces conditions.



Debnav: 8h20
Tentative pour entrée dans le canal de St Denis de 10h50 à 11h
Ecluse de Suresne de 13h à 13h20
Arrivée à l'Arsenal et finnav à 17h20

vendredi 20 décembre 2013

10ème jour: Compiègne & Creil


Départ: Canal latéral de l'Oise, PK32 au niveau de Thourotte
Arrivée: L'Oise, PK52 au niveau de St Leu d'Esserent
Parcourus: 53 km, 5 écluses et 1 ravitaillement en carburant
DebNav Horamètre à 6569,4
FinNav: Horamètre à 6577,0


Nuit calme mais froide


Ce fut une nuit un peu plus calme, Nous étions amarrés le long d'une rue de ce village de Thourotte, pas très éloignés cependant d'une voie de chemin de fer mais j'avoue que je n'ai pas entendu beaucoup de trains passer.

Au réveil, le bateau était recouvert d'une bonne couche de givre et j'ai eu les plus grandes difficultés à replier la toile de la timonerie. 
De même, les amarres ont longtemps conservé la forme qu'elles avaient prises cette nuit avec le gel. 

Une fois les niveaux faits (toujours trop d'huile dans le réducteur) et un petit déjeuner avalé, j'ai mis le moteur en route et peu après mon matelot détachait l'amarre avant. Il était 8h30.

Cette partie du canal était par endroit gelée et le bateau faisait un peu brise-glace, dérangeant les canards, cygnes et cormorans qui décollent à tire d'aile lorsque nous approchons.








C'est parti !


La première écluse de la journée, la n°4, celle de Janville est très vite arrivée mais nous avons du patienter jusqu'à 8h55 avant de pouvoir y entrer. 
Ensuite, sans nous en rendre compte, nous ne naviguions plus sur le canal latéral de l'Oise à l'Aisne mais sur l'Oise elle-même. Le soleil se levait doucement, il y avait encore des lambeaux de brume et il y avait de somptueux paysages à photographier. 


Avitaillement à Compiègne


Les kilomètres ont filé et vers 10h, nous sommes arrivés à Compiègne. Nous nous sommes arrêtés chez GUERDIN, en rive droite, pour faire le plein, faire gonfler deux pare-battages qui étaient stockés dans le peak avant mais que je trouve plus utiles prêts à être utilisés. 
Nous avons été bien accueillis sur cette "bateau-station service" et l'ancien qui nous a servi n'arrêtait pas de parler, il nous a même raconté l'histoire du St Martin, ce bateau avitailleur qui est quasiment centenaire ! 

Ce stationnement était une première pour moi car je n'avais encore jamais mis notre bateau à couple d'un autre.

Alourdis de 120 litres mais soulagés de presque 180 euros, nous avons repris notre chemin qui passait par l'écluse n°1, celle de Compiègne que nous avons abordé à 10h35. 


Plein Sud


Ensuite, ce fut une grande descente vers le Sud, croisant peu de bateaux et doublé seulement deux fois par des commerces. Pas un seul plaisancier en vue, pourtant la journée était superbe ! un peu fraiche mais très ensoleillée, presque trop car le soleil hivernal est bas et je l'avais dans les yeux très souvent.

A 12h20, nous arrivions vers l'écluse n°2, celle de Verberie et c'est après celle-ci que mon matelot m'a préparé une petite soupe chaude avec des pâtes qui m'a revigoré et réchauffé !


Une odeur


Après l'écluse n°3, passée vers 14h, je sentais que le moteur avait des hausses et des baisses de régime... Tout avait pourtant l'air normal... 
Non, pas de soucis mécanique, mais une douce odeur de cuisine m'apprenait peu après que mon matelot était derrière les fourneaux et me préparait une petite douceur pour le diner à l'aide du mini-four électrique ! C'est ce dernier qui tire sur le régime moteur...
Du coup, elle passe de mousse à matelot et de cuisinier à chef-cuisinier, le tout en une seule journée ! :)

Les kilomètres ont continué à défiler et nous avons fait plus de chemin que je ne l'avais prévu: Creil était à notre portée et je décidais de traverser cette ville. 
Il n'était pas très tard mais le jour diminue très vite et trouver un stationnement est toujours compliqué. Il me restait un peu moins d'une heure mais je décidais d'essayer de rejoindre un petit village au sud de Creil. L'écluse n°4, de Creil, était franchie à 15h55 et nous poussions encore sur quelques kilomètres jusqu'à une halte fluviale à l'entrée de St Leu d'Esserent.


Halte


C'est une petite halte bien sympathique et qui tombait bien ! L'été, elle doit être équipée d'eau et de l'électricité mais en hiver, elle est fermée. Cela dit, nous avons tout ce qui nous faut. Il ne nous fallait qu'un endroit pour s'amarrer et c'était chose faite !

Le temps de bien s'amarrer, d'équiper les deux barre-battages nouvellement gonflés et de les placer, il ne me restait qu'à déplier la timonerie et à refaire le bon niveau du réducteur grâce à un petit tuyau souple de caoutchouc acheté ce matin lors de l'avitaillement. 
Ensuite, après une petite toilette, j'ai pu aller déguster la quiche lorraine que mon chef-cuisinier avait réalisé dans l'après-midi entre deux écluses :)

Debnav : 8h30
Ecluse n°4: de 8h55 à 9h10
Gazoil: de 10h à 10h30
Ecluse n°1: de 10h35 à 10:50
Ecluse n°2: de 12h20 à 12h35
Ecluse n°3: de 13h50 à 14h05
Ecluse n°4: de 15h45 à 15h55




mardi 10 décembre 2013

Ce sera demain ?

Normalement...


Peu de nouvelle du chantier, pourtant, ça commence à presser...

Les choses se sont un peu décantées ce matin, le bateau pourrait normalement sortir de la darse mercredi en début d'après-midi... 

C'est déjà une avancée !

Comme les ouvriers retireront les passerelles avant la mise en eau qui aura lieu mercredi en fin de matinée, il fallait que nous soyons à bord bien avant. Du coup, j'ai pris le train cet après-midi pour Douai. Paul est venu me chercher à la gare et après être passés chercher Chris au bateau, je les ai invité à diner dans une brasserie d'Arras. Au menu: des moules-frites !

Nos gallois n'ont pas trop le moral: leur chienne Ivy a été hospitalisée pour une infection au foie et ils sont inquiets pour son état de santé. Sans compter qu'ils ne savent pas du tout quand ils vont pouvoir la récupérer. Une hospitalisation qui complique la situation...


Les préparatifs...


Paul s'est tout de même occupé des préparatifs pour le grand départ: il a fait le plein de gasoil à l'aide de grands bidons qu'il a été remplir dans une grande surface. Il privilégie toujours le plein par jerrican à l'avitaillement car le prix s'en ressent nettement.
Il m'a par ailleurs remis les factures et je lui ai donné un chèque en échange de mon premier plein de gasoil pour le bateau.

Premier plein et ce soir, ce sera la première nuit à bord ! Même si l'acte de vente a été signé un peu plus tôt dans la soirée, Chris & Paul garderont la cabine propriétaire pour les prochains jours: je dormirai sur le canapé du salon. Mon tour viendra ! :)

Pour fêter la signature de l'acte de vente, Paul m'a d'ailleurs apporté du Pays de Galles une bouteille de whisky local et c'est avec ce breuvage que j'ai trinqué à ma nouvelle acquisition. Lui, préférant un cru plus français: un cépage bordelais !


Courchelettes : à gauche le canal de la Sensée et à droite la Scarpe






vendredi 6 décembre 2013

C'était aujourd'hui !

Le 6 décembre...


C'était aujourd'hui que nous aurions du prendre possession de notre bateau ! :(

Au lieu de cela, le chantier ayant pris du retard, nous sommes toujours à terre en région parisienne et nous n'avons pas encore signé l'acte de vente par lui-même puisque nous devions le faire à bord...

Le pire, c'est que je n'ai toujours pas de date de sortie, ferme. Les dernières conversations téléphoniques avec Olivier n'ont pas été déterminantes: il reste toujours très flou et je n'arrive pas à lui arracher une date !

Je préférerai d'ailleurs qu'il m'annonce une date, certaine, même dans une semaine plutôt que de repousser l'échéance de jour en jour. D'ailleurs, c'est un signe: j'ai de plus en plus de mal à le joindre au téléphone :(

Aux dernières nouvelles, nous pourrions le récupérer lundi... mais il nous rappelle pour nous le confirmer ! Comme nous sommes aujourd'hui vendredi, c'est assez difficile à gérer au niveau de mon travail...

mardi 3 décembre 2013

Mauvaise nouvelle du chantier

Un coup de fil...


Une mauvaise nouvelle est tombée aujourd'hui. Je le pressentais depuis la dernière fois où je suis monté à Courchelettes, au chantier et que j'avais discuté avec Olivier. Le coup de téléphone qu'il m'a donné aujourd'hui confirme mes craintes: le bateau a peu de chances de sortir du chantier le 6 décembre :(
Les travaux sur un des autres bateaux présents dans la darse ont pris du retard. Un problème de pièce détachée qui perdure. Du coup, il n'est pas possible de remettre le chantier en eau et de faire sortir le narrowboat. Peut-être en début de semaine prochaine, mais sans certitude !


Là, c'est la tuile !

D'une part, cela réduira d'autant le temps que Chris & Paul passeront avec nous à bord. Et puis, je suis obligé d'annuler et de déplacer les congés que j'avais pris pour ramener le bateau, sans pouvoir donner de dates précises à ma hiérarchie. Le bazar, quoi !