C'est la fin ! Ouf !!!
Ce matin déjà, en partant au travail, il ne restait plus beaucoup d'eau dans le jardin et l'on pouvait voir les quais sous l'eau. La terre est vaseuse et gorgée d'eau mais au moins, on peut de nouveau y mettre un pied, qui devient vite sale mais bon, c'est déjà ça !
Même le parking commencait à être au sec !
Mais le chemin des Praillons, lui, restait sous l'eau. Avec les cuissardes, ça allait : j'avais de l'eau au dessus du genoux :
A mon retour en fin d'après-midi, une simple paire de bottes aurait suffit pour traverser le chemin et pour accéder au port.
Les quais sont dégagés, il n'y a plus d'eau mais la vase qu'elle a laissé est glissante et on en ramène partout sur le bateau !
Ah! le béton du quai n'a pas supporté la crue, il est apparu une longue fissure...
Le bateau est encore loin du quai mais j'avais laissé les amarres tendues sur le côté tribord pour être certain qu'à la descente de l'eau, le bateau ne se frotte pas au quai bétonné :
Ah! ça y est : la parabole est au sec ! Bon, on va la laisser sécher quelques jours avec de la rebrancher. De toute façon, je n'ai pas encore d'électricité...
Le vieux bateau est toujours sur ses cales ! J'ai bien cru, au plus fort de la crue, qu'il partirait dans la Seine ! :(
Mon abris de jardin est toujours là, mais les portes sont gonflées vers l'extérieur et une fois ouvert, il m'a donné envie de le refermer et de m'occuper de cela plus tard.
Jean-Paul, qui est passé aujourd'hui au port, a été bien content de voir que son dériveur était resté là :
Immortalisé, ce repère nous permet de mieux nous rendre compte de la montée des eaux :
Mon coffre de jardin a survécu : bon, plus de couvercle et plus rien à l'intérieur mais il est toujours là !
Dans l'eau du port, un bébé silure semblait perdu et il m'a suivi un moment le long du quai :
Les amarres sont pleines de vase, de limon, de gasoil ou de produits gras... une horreur !
Les palissades qui nous séparent des voisins terriens n'ont pas résisté au courant de la Seine :
Côté pollution, c'est une horreur : des dépôts d'huile, de gasoil, de graisse, stagnent un peu partout. Il est difficile de s'en débarrasser, de les nettoyer... Déjà, ils ont détruit plusieurs plaques de végétation !
Les pompiers ont été prévenus mais ils ont surement autre chose à faire en ce moment...
L'allée gazonnée de l'autre côté du port est de nouveau au sec. Bon, il ne faut pas aller y mettre les pied tout de suite !
Le parking est au sec ! Mais comme la rue des Praillons est encore sous l'eau, il va falloir que j'attende encore un peu pour ramener la voiture au port :
Le port, revenu pratiquement à la normal. Reste à tout nettoyer et à comptabiliser ce qui manque ! :(