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mardi 24 décembre 2013

14ème jour: la tempête Dirk



Départ: La Seine, PK0 ou 168, Port de l'Arsenal à Paris
Arrivée:
Parcourus: 0
Horamètre à 6598,9

Une tempête nommée Dirk 


Beaucoup de vent et de pluie dans la nuit, la France était sous le coup d'une alerte météo, une tempête nommée Dirk qui a surtout sévi sur les côtes de l'ouest mais dont les effets se sont fait sentir en Ile de France également, même si nous étions bien à l'abri dans le port. Inquiet par ces conditions, j'étais réveillé bien avant que la sonnerie du réveil ne le fasse.


Une fois levé, les niveaux moteurs effectués et un thé avalé, je me suis penché sur la météo. Elle annonçait des bourrasques de 90 à 100km/h venant du sud...


Renseignements pris


Par acquis de conscience, j'ai téléphoné à une des écluses sur la route que nous avions prévu de prendre et l'employé m'a confirmé que les conditions étaient très mauvaises : même les bateaux de commerce arrivaient à se mettre de travers en entrant dans les écluses...

Du coup, nous prenions la décision de prolonger notre séjour au port de l'Arsenal, tant pis, cela fait des frais mais je ne tenais pas à prendre de risques. 

Cela fait d'autant plus de frais que demain, le 25, les écluses seront fermées en ce jour férié, il nous faudra attendre jeudi pour pouvoir naviguer  :(

Vers 10h, j'allais à la capitainerie pour demander s'il était possible de rester plus longtemps. L'accueil est sympathique et l'équipe se met en quatre pour nous aider. Mon matelot, de son côté, prenait le RER pour aller chercher son courrier.
Je passais le reste de la matinée à aller faire quelques provisions pour le réveillon. Un ami, Henri, nous avait invité à fêter Noël mais comme nous étions en retard sur notre planning, nous avions tout d'abord refusé. Bloqués à Bastille, les choses n'étaient plus les mêmes et Henri confirmait son invitation. J'ai donc couru les magasins pour acheter des huitres et du champagne afin de ne pas venir les mains vides.

Une fois de retour au bateau, je m'efforçais d'utiliser le tuyau du bord pour refaire le plein d'eau. En vain, car les embouts n'étaient pas compatibles avec le système existant sur les bornes du quai. 
Il a fallut que je retourne à la Capitainerie pour que l'on me prête un adaptateur et d'ailleurs, en l'installant, je n'ai pas retiré le bon clip ! Résultat: j'ai pris au moins dix litres d'eau sur le pantalon et la parka. Quel maladroit !

Mon matelot est rentrée dans l'après-midi et nous avons donc réveillonné chez nos amis, non sans avoir été bloqué un bon quart d'heure dans une rame de métro de la ligne n°1 ! C'est vraiment le retour à Paris !



lundi 23 décembre 2013

13ème jour: Paris !



Départ: La Seine, PK45 à la halte fluviale de Chatou
Arrivée: La Seine, PK0 ou 168, Port de l'Arsenal à Paris
Parcourus: 55km, 1 écluse
DebNav Horamètre à 6589,4
FinNav: Horamètre à 6598,9

13ème jour ?!? Ah! ah!, le chiffre 13 !


Réveil habituel ce matin, à 7h, puis un petit tour dans le compartiment moteur pour faire les niveaux. Je me suis aperçu qu'il y avait un peu trop d'huile dans le carter moteur. L'avantage du moteur Beta Marine, c'est qu'il a une pompe pour faire la vidange, c'est bien également pour enlever le trop plein d'huile !

Après le moteur, la toilette et le déjeuner, nous étions prêts pour cette étape décisive: la traversée de Paris !

A 8h20, moteur chaud, nous avons largué nos amarres et commencé doucement à glisser vers la capitale. Le début de la matinée a été marqué par la pluie, le vent et une absence notable de grosses unités: il n'y avait pas de bateau de commerce, tout au moins dans la première heure car une fois que nous avons retrouvé le cours normal de la Seine, nous avons eu droit à quelques dépassements plutôt chahutés ! On se serait cru en pleine mer, dans une tempête tant il y avait des vagues et de l'écume !

Notre première étape était l'entrée du canal de St Denis, à une quinzaine de kilomètres de notre départ. Arrivés en vue de cette écluse, vers 10h50, nous avons tourné un moment, cherchant un quai d'attente, tout en essayant de la contacter en VHF mais pas moyen. Il y avait un double feux rouge, ce qui signifie que l'écluse est fermée ou hors service...
Dommage pour les canaux parisiens !


Suresne


Du coup, vers 11h, non sans avoir fait un beau tour sur nous-même, bien involontairement, nous avons poursuivi notre chemin sur la Seine.
Plusieurs fois, la température du moteur a frôlé les 100°C, j'ai donc du baisser un peu le régime moteur. Déjà que nous n'avancions pas très vite !
Notre seule et unique écluse de la journée a été abordée vers 13h, il s'agissait de l'écluse de Suresne. Une grande écluse puisqu'il n'y a pas moins de trois sas !
Nous avons eu droit à celle du milieu... Peu pratique cette écluse car il n'y avait pas grand chose pour amarrer le bateau, cela a dû exister mais cela n'est plus.
En plus, l'éclusier nous a laissé un bon moment dans le sas: il s'est occupé d'un pousseur qui était arrivé après nous dans un autre sas et qui du coup, est parti bien avant nous...


La défense


Les boucles de la Seine se sont enchainées, pas très jolies d'ailleurs car il s'agit essentiellement de zones industrielles ou portuaires. 







Après la Défense, les bords sont entièrement occupés par des bateaux-logements, il y en a des magnifiques et des complètement défraichis, à la limite de l'épave. 






Emile m'avait conseillé de trouver une place pour la nuit du côté de Boulogne-Billancourt mais en dehors d'une pauvre halte devant un bâtiment d'une fédération sportive, je n'ai rien vu qui tenait la route. En plus, c'était le début de l'après-midi et je trouvais dommage de ne pas avancer davantage. 


Paris, la traversée


Mon matelot avait téléphoné au port de l'Arsenal, à Paris Bastille et il y avait une place pour la nuit. Alors, pourquoi ne pas tenter de rejoindre ce port.

Bien sûr, cela nous ferait traverser Paris en plein après-midi... Grande aventure !

Le courant, le vent ont fait que nous n'avancions pas très vite. Bientôt les commerces, bateaux mouches et Batobus se sont mêlés à la scène et là, c'était difficile de lutter contre les remous, les vagues immenses qui nous projettent d'un côté, de l'autre et l'angoisse qui se diffuse lorsque cela arrive prés des piles d'un pont ! Il y a des moments, en passant sous les ponts, nous avons l'impression que le bateau s'arrête, voir recule, tant les courants sont forts.



Néanmoins, nous avons réussi à slalomer entre les uns et les autres, discutant de temps en temps à la VHF avec les plus pressés et les laissant passer... de toute façon, nous n'avons pas bien le choix !

Je crois bien que le pire a été le passage dans le bras de la Monnaie, prés de l'île de la Cité ! Le chenal est très étroit, le courant est très fort et j'avais vraiment l'impression de faire du sur-place, suivi de près par des batobus qui font comme si je n'existais pas !

Pendant que je me battais avec ma barre franche, mon matelot s'en donnait à coeur joie avec son appareil photo et je pense que si j'avais été moins inquiet, j'aurai sans doute profité également du panorama.  





























Le Port de l'Arsenal


Entre deux clichés, mon matelot a appelé le port pour qu'il nous prépare l'écluse pour y entrer. L'entrée est exactement à l'endroit où les bateaux-mouches font demi-tour !




Il y a de la place heureusement, la Seine est large à cet endroit. Orientée vers les bateaux avalants, l'entrée me semblait étroite et j'ai dû m'y reprendre à trois fois avant de pouvoir entrer le bateau dans l'écluse, ce fut du sport ! Le courant était terrible et me gênait beaucoup dans mes manoeuvres mais j'ai fini pas y arriver sans rien abimer.
Même cette petite écluse, qui n'a l'air de rien, nous a secoué dans tous les sens... Quelle fin d'après-midi ! 

Une fois dans le port, le capitaine de l'Arsenal nous a assigné une place, à couple en troisième position. J'ai déjà commencé par faire un demi-tour pour être prêt à ressortir demain matin. 
Il n'y a pas beaucoup d'espace dans cette partie du port mais j'ai tout de même réussi à ne pas casser d'autres bateaux !

Le stationnement n'a pas été non plus une partie de plaisir mais au moins, nous sommes à l'abri et bien amarré pour cette nuit que la météo a placé sous le signe de la tempête.

Une fois amarré, je suis allé régler les formalités à la capitainerie. Le coût de l'escale pour la nuit est de presque 40 euros. 
Ensuite, j'ai branché la ligne électrique et basculé tous les systèmes du bateau. C'est la première fois que nous sommes reliés à une prise électrique depuis que nous avons le bateau.

Pour le plein d'eau, c'est dommage mais nous sommes trop loin de la borne et je n'avais pas le courage de reculer le bateau.


Bricolage


Il était 17h20 lorsque nous sommes rentrés dans le port mais la nuit est vite tombée et il me fallait trouver de quoi réparer le petit mât avant qui n'a pas résisté à une bourrasque de vent: son embase en plastique a cassé et le mât ne tient plus.

Ce ne serait pas très grave en soi s'il ne portait pas le phare avant ! et il me faut un phare en état pour naviguer...

Je me suis mis à la recherche d'un magasin de bricolage que j'ai trouvé sur l'avenue Ledru-Rollin. Le temps d'acheter deux pattes en métal et un sachet de vis en laiton, je revenais au bateau avec également du pain frais et quelques douceurs. J'ai finalement enlevé complètement le mât qui ne sert plus à grand chose et j'ai fixé le phare directement sur la poutre avant. C'est là qu'il devait être fixé auparavant car je n'ai pas eu à faire des trous pour mes vis: ils y étaient déjà !

Après la séance bricolage, nous avons été prendre une douche à la capitainerie ! Séquence décrassage car mine de rien, ça nous manquait ! Bien sûr, il y a une douche à bord, une baignoire même, mais le problème en naviguant, c'est le rationnement de l'eau.

Nous avons fini avec un petit diner préparé par mon petit matelot et une pause bien méritée sur le canapé avec nos ordinateur et tablette.
Demain sera un autre jour, la météo annonce de grosses rafales de vent !
Mais je suis déjà bien content d'avoir traversé Paris et je ne suis pas certain que je le referai... tout au moins, dans ces conditions.



Debnav: 8h20
Tentative pour entrée dans le canal de St Denis de 10h50 à 11h
Ecluse de Suresne de 13h à 13h20
Arrivée à l'Arsenal et finnav à 17h20

vendredi 20 décembre 2013

10ème jour: Compiègne & Creil


Départ: Canal latéral de l'Oise, PK32 au niveau de Thourotte
Arrivée: L'Oise, PK52 au niveau de St Leu d'Esserent
Parcourus: 53 km, 5 écluses et 1 ravitaillement en carburant
DebNav Horamètre à 6569,4
FinNav: Horamètre à 6577,0


Nuit calme mais froide


Ce fut une nuit un peu plus calme, Nous étions amarrés le long d'une rue de ce village de Thourotte, pas très éloignés cependant d'une voie de chemin de fer mais j'avoue que je n'ai pas entendu beaucoup de trains passer.

Au réveil, le bateau était recouvert d'une bonne couche de givre et j'ai eu les plus grandes difficultés à replier la toile de la timonerie. 
De même, les amarres ont longtemps conservé la forme qu'elles avaient prises cette nuit avec le gel. 

Une fois les niveaux faits (toujours trop d'huile dans le réducteur) et un petit déjeuner avalé, j'ai mis le moteur en route et peu après mon matelot détachait l'amarre avant. Il était 8h30.

Cette partie du canal était par endroit gelée et le bateau faisait un peu brise-glace, dérangeant les canards, cygnes et cormorans qui décollent à tire d'aile lorsque nous approchons.








C'est parti !


La première écluse de la journée, la n°4, celle de Janville est très vite arrivée mais nous avons du patienter jusqu'à 8h55 avant de pouvoir y entrer. 
Ensuite, sans nous en rendre compte, nous ne naviguions plus sur le canal latéral de l'Oise à l'Aisne mais sur l'Oise elle-même. Le soleil se levait doucement, il y avait encore des lambeaux de brume et il y avait de somptueux paysages à photographier. 


Avitaillement à Compiègne


Les kilomètres ont filé et vers 10h, nous sommes arrivés à Compiègne. Nous nous sommes arrêtés chez GUERDIN, en rive droite, pour faire le plein, faire gonfler deux pare-battages qui étaient stockés dans le peak avant mais que je trouve plus utiles prêts à être utilisés. 
Nous avons été bien accueillis sur cette "bateau-station service" et l'ancien qui nous a servi n'arrêtait pas de parler, il nous a même raconté l'histoire du St Martin, ce bateau avitailleur qui est quasiment centenaire ! 

Ce stationnement était une première pour moi car je n'avais encore jamais mis notre bateau à couple d'un autre.

Alourdis de 120 litres mais soulagés de presque 180 euros, nous avons repris notre chemin qui passait par l'écluse n°1, celle de Compiègne que nous avons abordé à 10h35. 


Plein Sud


Ensuite, ce fut une grande descente vers le Sud, croisant peu de bateaux et doublé seulement deux fois par des commerces. Pas un seul plaisancier en vue, pourtant la journée était superbe ! un peu fraiche mais très ensoleillée, presque trop car le soleil hivernal est bas et je l'avais dans les yeux très souvent.

A 12h20, nous arrivions vers l'écluse n°2, celle de Verberie et c'est après celle-ci que mon matelot m'a préparé une petite soupe chaude avec des pâtes qui m'a revigoré et réchauffé !


Une odeur


Après l'écluse n°3, passée vers 14h, je sentais que le moteur avait des hausses et des baisses de régime... Tout avait pourtant l'air normal... 
Non, pas de soucis mécanique, mais une douce odeur de cuisine m'apprenait peu après que mon matelot était derrière les fourneaux et me préparait une petite douceur pour le diner à l'aide du mini-four électrique ! C'est ce dernier qui tire sur le régime moteur...
Du coup, elle passe de mousse à matelot et de cuisinier à chef-cuisinier, le tout en une seule journée ! :)

Les kilomètres ont continué à défiler et nous avons fait plus de chemin que je ne l'avais prévu: Creil était à notre portée et je décidais de traverser cette ville. 
Il n'était pas très tard mais le jour diminue très vite et trouver un stationnement est toujours compliqué. Il me restait un peu moins d'une heure mais je décidais d'essayer de rejoindre un petit village au sud de Creil. L'écluse n°4, de Creil, était franchie à 15h55 et nous poussions encore sur quelques kilomètres jusqu'à une halte fluviale à l'entrée de St Leu d'Esserent.


Halte


C'est une petite halte bien sympathique et qui tombait bien ! L'été, elle doit être équipée d'eau et de l'électricité mais en hiver, elle est fermée. Cela dit, nous avons tout ce qui nous faut. Il ne nous fallait qu'un endroit pour s'amarrer et c'était chose faite !

Le temps de bien s'amarrer, d'équiper les deux barre-battages nouvellement gonflés et de les placer, il ne me restait qu'à déplier la timonerie et à refaire le bon niveau du réducteur grâce à un petit tuyau souple de caoutchouc acheté ce matin lors de l'avitaillement. 
Ensuite, après une petite toilette, j'ai pu aller déguster la quiche lorraine que mon chef-cuisinier avait réalisé dans l'après-midi entre deux écluses :)

Debnav : 8h30
Ecluse n°4: de 8h55 à 9h10
Gazoil: de 10h à 10h30
Ecluse n°1: de 10h35 à 10:50
Ecluse n°2: de 12h20 à 12h35
Ecluse n°3: de 13h50 à 14h05
Ecluse n°4: de 15h45 à 15h55




mardi 10 décembre 2013

Ce sera demain ?

Normalement...


Peu de nouvelle du chantier, pourtant, ça commence à presser...

Les choses se sont un peu décantées ce matin, le bateau pourrait normalement sortir de la darse mercredi en début d'après-midi... 

C'est déjà une avancée !

Comme les ouvriers retireront les passerelles avant la mise en eau qui aura lieu mercredi en fin de matinée, il fallait que nous soyons à bord bien avant. Du coup, j'ai pris le train cet après-midi pour Douai. Paul est venu me chercher à la gare et après être passés chercher Chris au bateau, je les ai invité à diner dans une brasserie d'Arras. Au menu: des moules-frites !

Nos gallois n'ont pas trop le moral: leur chienne Ivy a été hospitalisée pour une infection au foie et ils sont inquiets pour son état de santé. Sans compter qu'ils ne savent pas du tout quand ils vont pouvoir la récupérer. Une hospitalisation qui complique la situation...


Les préparatifs...


Paul s'est tout de même occupé des préparatifs pour le grand départ: il a fait le plein de gasoil à l'aide de grands bidons qu'il a été remplir dans une grande surface. Il privilégie toujours le plein par jerrican à l'avitaillement car le prix s'en ressent nettement.
Il m'a par ailleurs remis les factures et je lui ai donné un chèque en échange de mon premier plein de gasoil pour le bateau.

Premier plein et ce soir, ce sera la première nuit à bord ! Même si l'acte de vente a été signé un peu plus tôt dans la soirée, Chris & Paul garderont la cabine propriétaire pour les prochains jours: je dormirai sur le canapé du salon. Mon tour viendra ! :)

Pour fêter la signature de l'acte de vente, Paul m'a d'ailleurs apporté du Pays de Galles une bouteille de whisky local et c'est avec ce breuvage que j'ai trinqué à ma nouvelle acquisition. Lui, préférant un cru plus français: un cépage bordelais !


Courchelettes : à gauche le canal de la Sensée et à droite la Scarpe






vendredi 6 décembre 2013

C'était aujourd'hui !

Le 6 décembre...


C'était aujourd'hui que nous aurions du prendre possession de notre bateau ! :(

Au lieu de cela, le chantier ayant pris du retard, nous sommes toujours à terre en région parisienne et nous n'avons pas encore signé l'acte de vente par lui-même puisque nous devions le faire à bord...

Le pire, c'est que je n'ai toujours pas de date de sortie, ferme. Les dernières conversations téléphoniques avec Olivier n'ont pas été déterminantes: il reste toujours très flou et je n'arrive pas à lui arracher une date !

Je préférerai d'ailleurs qu'il m'annonce une date, certaine, même dans une semaine plutôt que de repousser l'échéance de jour en jour. D'ailleurs, c'est un signe: j'ai de plus en plus de mal à le joindre au téléphone :(

Aux dernières nouvelles, nous pourrions le récupérer lundi... mais il nous rappelle pour nous le confirmer ! Comme nous sommes aujourd'hui vendredi, c'est assez difficile à gérer au niveau de mon travail...

mardi 3 décembre 2013

Mauvaise nouvelle du chantier

Un coup de fil...


Une mauvaise nouvelle est tombée aujourd'hui. Je le pressentais depuis la dernière fois où je suis monté à Courchelettes, au chantier et que j'avais discuté avec Olivier. Le coup de téléphone qu'il m'a donné aujourd'hui confirme mes craintes: le bateau a peu de chances de sortir du chantier le 6 décembre :(
Les travaux sur un des autres bateaux présents dans la darse ont pris du retard. Un problème de pièce détachée qui perdure. Du coup, il n'est pas possible de remettre le chantier en eau et de faire sortir le narrowboat. Peut-être en début de semaine prochaine, mais sans certitude !


Là, c'est la tuile !

D'une part, cela réduira d'autant le temps que Chris & Paul passeront avec nous à bord. Et puis, je suis obligé d'annuler et de déplacer les congés que j'avais pris pour ramener le bateau, sans pouvoir donner de dates précises à ma hiérarchie. Le bazar, quoi !




vendredi 22 novembre 2013

Liste d'attente VNF

Réception d'un courrier des VNF, subdivision de Montargis...


Après quelques emails échangés avec un des responsables de ce service de Montargis, je suis toujours en liste complémentaire... Ben, oui, je n'ai pas de bateau alors mon dossier n'est pas complet !

Néanmoins, si la réponse est toujours négative, le contact passe mieux avec ce service local qu'avec la grosse boutique parisienne et les échanges ont l'air plus humain.

Reste que je n'ai pas de proposition de COT pour cette région. 

Bien sûr, Montargis est un peu loin pour moi mais cette subdivision gère également le Loing et la région de Moret sur Loing qui est au sud de la Seine & Marne, et c'est un endroit que je trouve charmant. Moret est en plus desservie par une gare SNCF qui met Paris à portée. A suivre...


jeudi 14 novembre 2013

Blog: Narrow Dog, un narrowboat en France



Un petit blog qui retrace les péripéties d’un couple sur un bateau britannique en France, du côté de Carcassonne…


Narrow Dog, ce n'est pas à priori le nom de leur bateau mais c'est un clin d'oeil à leurs deux chiens :)
Moi, c’est la traversée de la Manche sur ce petit bateau construit pour les canaux anglais qui m’a le plus surpris !  Impressionnant :)


Mais ces anglais sont aussi allés naviguer aux USA ! Bon, là, ils n’ont pas traversé l’Atlantique sur le Narrowboat :)

jeudi 7 novembre 2013

Le chantier et l'expert

Un coup de téléphone...


Oui, un coup de téléphone au Chantier DESPINOY me permet de faire la connaissance d'Olivier CATOIR. Ce dernier semble s'occuper des plaisanciers ou tout au moins, Paul l'ayant déjà contacté au sujet du narrowboat, c'est avec Olivier que je traiterai pour une éventuelle sortie de l'eau du bateau.
Tant qu'à sortir le bateau de l'eau pour l'expertiser, autant en profiter pour changer les anodes et pour refaire la peinture sous la ligne de flottaison. Le tarif de l'ensemble des travaux avoisinerait les 2 000 euros mais Olivier a besoin de préciser ce chiffre et je lui demande de m'envoyer un devis lorsque ce sera prêt.
Ne sachant toujours pas quel expert fluvial choisir, je lui demande s'il y en a dans les environs du chantier et Olivier me donne les coordonnées de deux experts.


Deux coups de téléphone...


Dans la foulée, j'appelle les experts en question pour avoir une idée du prix d'un sondage de la coque... 
L'un d'eux me rappelle peu après, Mr CHERON évalue son intervention à environ 800 euros. Il connait bien les narrowboats semble-t-il et il me propose en sus de l'expertise de la coque de me montrer tous les points à surveiller du bateau. Il a l'air pédagogue et sérieux, mes recherches Internet montrent qu'il est référencé sur différents sites et magazines spécialisés dans le fluvial et il n'y a pas d'avis ou de remarque qui lui sont défavorables. A suivre...




mardi 5 novembre 2013

RDV à Souppes-sur-Loing

Un emplacement ?


Aujourd'hui, j'avais rendez-vous à Souppes-sur-Loing (77) pour évoquer l'attribution d'une éventuelle place au port aux Pierres avec le responsable de l'office du tourisme.

Le port aux pierres...


Je suis arrivé largement avant l'heure pour aller voir tout de même à quoi ressemblé le port aux Pierres situé à l'entrée de la ville mais un peu à l'écart tout de même. Il s'agit en fait de la halte fluviale qui accueille d'ailleurs aussi bien des bateaux que des camping-cars. Il n'y avait que deux bateaux amarrés le long du quai: l'un visiblement habité, l'autre plus petit et bâché pour l'hiver. 
Le port aux Pierres, puisque c'est le nom de l'endroit, est placé sur le Loing, un canal que j'affectionne tout particulièrement. 
Quelques renseignements relevés sur Internet (merci Wikipedia) m'avaient appris que le port doit son nom au fait que c'est là qu'étaient embarquées les pierres extraites des carrières de la région et qui contribueront au développement de Paris, notamment avec Haussmann au 19e siècle.
Sous une pluie battante, j'ai parcouru les quelques dizaines de mètres du port agrémenté de quelques boitiers eau et électricité.
Si la vue sur le canal est sympathique, la berge l'est moins puisque le port est situé au niveau d'une immense sucrerie. Pas de place de parking à l'exception de celles réservées aux camping-cars et s'il y a bien un parking devant la sucrerie, il est réservé aux employés de l'usine, forcément. 
Mes premières impressions sont donc plutôt mitigées, même si je suis conscient que ce sentiment est accru par une météo exécrable. Il faut dire également que le ciel bas et la pluie plaquent au niveau du sol les fumées produites par la sucrerie, ce qui additionné au balais incessant des semi-remorques qui viennent décharger leurs cargaisons de betteraves, ne m'incite pas à apprécier le romantisme des lieux...
Par acquis de conscience, je gare ma voiture comme je peux et je retourne à pied vers le centre ville de Souppes-sur-Loing, histoire de voir combien de temps je mettrais pour rejoindre la gare SNCF. Sans surprise, il me faut un bon quart d'heure de marche. La route n'est pas forcément désagréable, si on excepte la pluie battante de ce matin, mais il y a plusieurs passages peu engageants comme la traversée d'un pont où les poids lourds me frôlent, même s'il y a une rambarde de sécurité, je n'aime pas trop... mais c'est un détail me direz-vous.

Et le rendez-vous !


Le temps passe et pour un peu, malgré mon avance, je vais finir par être en retard à mon rendez-vous ! Aussi, je reprends mon véhicule et je me rends de nouveau dans le centre ville.
L'accueil est sympathique à l'office du tourisme qui est visiblement flambant neuf. L'équipe est jeune et dynamique, ça fait plaisir à voir. 

Le responsable arrive peu après moi et nous nous installons dans un bureau pour débattre de l'attribution d'une place dans le port. Le prix est à peu près raisonnable, si l'on considère que l'électricité est incluse. L'eau posera davantage de problème puisqu'elle est purement et simplement coupée l'hiver par crainte du gel... le responsable pense réellement que l'on peut vivre un hiver entier sur l'autonomie d'un réservoir de bateau ! Il sous-entend que des recompletements d'eau seraient possibles, selon la bonne volonté du gardien des lieux... Gardien qui n'est d'ailleurs là que pour veiller à encaisser les subsides dus par les plaisanciers et les camping-caristes qui utilisent la halte. En matière de sécurité, il n'y a rien de concret: pas de surveillance des bateaux, ni du port.
De plus, le début du port étant réservé aux bateaux de passage, je serai relégué en bout de quai, juste devant la sucrerie... 

Pour le courrier, je pourrai mettre une boite à lettres prés de la maison du gardien. Cette demande semble surprendre le responsable de l'office, à croire que sur un bateau, on n'a pas les mêmes besoins que les autres...

La question du contrat de location me gène également: il y a bien une feuille que je dois signer mais elle ne m'assure pas de grand chose et ma situation sera précaire. Je comprends bien qu'il n'y aura rien de gravé dans le marbre, la municipalité ne s'engagera pas, et ce d'autant moins que les élections approchent et que l'équipe municipale risquant de changer, je me retrouverai avec d'autres interlocuteurs qui ne seront pas tenus pas les promesses verbales faites par l'ancienne équipe...

En fait, j'habiterai ni plus ni moins que sur une halte fluviale !
Comme ça, je ne peux pas dire que ce soit l'enthousiasme.
Je quitte le responsable en lui assurant que je lui donnerai une réponse sous peu mais sincèrement, j'espère bien trouver autre chose...




jeudi 31 octobre 2013

Emplacement: 1 réponse !

Le mailing...


Oui, qui l'eut cru ! le mailing, il n'y a que ça de vrai ! :)

Depuis un moment, j'avais repris mes habitudes d'envoyer un mail à tous les ports, marinas, et bases nautiques identifiés sur les différents sites ou revues spécialisées... En expliquant en quelques mots que je suis fonctionnaire, affecté à Paris et que je cherche une place pour y stationner mon bateau. Ces derniers temps, je joignais la photo d'un narrowboat pour illustrer mes propos.

Et là, bingo! à la place de la réponse stéréotypée plus ou moins polie, j'ai reçu une réponse de l'office du tourisme de Souppes-sur-Loing (77) qui me propose un rendez-vous le 5 novembre pour aborder la question de vive voix !

Excellent :)

Souppes-sur-Loing...


Située assez loin dans le sud de la Seine & Marne, à près de 95 km de la capitale, j'avais sollicité cette municipalité car il parait qu'elle possède un petit port le long du canal du Loing. 
Alors, j'ai tenté ma chance car j'aime bien le Loing et surtout, Souppes dispose d'une gare SNCF qui me mettrait Paris à une heure de trajet...



jeudi 10 octobre 2013

Liste d'attente VNF


Et oui, la liste d'attente...

Réception d'un courrier aujourd'hui émanant des VNF.
Ce service me rappelle que je suis toujours en liste B et que je suis... 239ème...
C'est la quadrature du cercle ! Je suis en liste B parce que je n'ai pas de bateau mais tant que je n'ai pas de place, je ne peux pas acheter un bateau !
Enfin, je ne me vois pas le faire... alors, je reste sur liste d'attente B :(
239ème... si on compte qu'il n'y a même pas dix nouveaux bateaux d'autorisés par an, cela me fait plus de 25 ans d'attente ! Gardons le moral...

mercredi 9 octobre 2013

Le narrowboat Genie's Wish à Paris



Le Genie’s Wish de passage au port de l’Arsenal (Paris)






Il s’agit d’un Narrowboat sous pavillon britannique de 57 pieds (17,4 m), construit par le chantier John White et équipé d’un moteur de 15 BHP.

Ses superstructures ont été modifiées: une marquise a été construite à l’arrière pour abriter le pilote lorsqu’il est à la barre et une structure en bois a remplacé à l’avant le traditionnel auvent en bâche plastifiée…

Le couple de britannique qui sillonne la France avec le Genie’s Wish tient un blog que vous pourrez lire ici:


J’ai pris ces photos avec un petit compact en passant à Bastille…
Il faisait un temps exécrable et je m’étais promis de revenir le lendemain avec un reflex pour obtenir de meilleures images de ce narrowboat. Ils sont peu courant dans les environs.

Hélas, lorsque j’y suis repassé le lendemain, l’oiseau s’était envolé et je n’ai donc que ces photos en magasin :(














dimanche 6 octobre 2013

Le Narrowboat La Peniche, ex.Elisabeth


La Péniche, ex. Elisabeth


L'info nous vient du blog d'Alainpascal, le chef de poste du barrage écluse de La Plante, sur la Meuse namuroise. Sur son blog, toujours intéressant, figurent deux photos du narrowboat qui allait, mené par son nouveau propriétaire, de Sancerre (18) jusqu'à Sclayn, partie de la ville belge d'Andenne en Wallonie.


(Photo tirée du blog: http://alainpascal.skyrock.com)

(Photo tirée du blog: http://alainpascal.skyrock.com)


jeudi 15 août 2013

Visite d'une vedette hollandaise

Une vedette hollandaise



Ayant un peu changé mon opinion à propos des vedettes à la suite de la visite du bateau de Vincent, le Callipyge, je me suis mis à consulter les petites annonces et j'ai trouvé une vedette qui me plaisait bien sur le papier. Habituellement stationné dans le nord de la France, ce bateau est pour quelques jours à côté de St Mammès (77), les propriétaires étant venus voir de la famille dans la région.

Ce bateau dont les dimensions sont de 12m x 3,20, était vraiment impeccable. Son capitaine, un marinier en retraite connait son affaire, c'est un plaisir de voir le moteur. 

Son état mécanique est irréprochable et la vedette est équipée du chauffage central mais en dehors de ces points favorables, c'est plus un bateau fait pour les vacances que pour y vivre à l'année: la chambre est toute petite, l'isolation est très légère, comme la fermeture des fenêtres, le plafond est tellement bas que même courbé, j'ai du mal à y tenir, peu de possibilités de rangements, un chauffe-eau qui tient plus du gadget et un système électrique très approximatif...
Ajoutons à cela l'absence de porte latérale, des escaliers partout et un prix qui dépasse les 50 000 euros. 

Du coup, je me demande si mon bateau sera une vedette !

lundi 1 juillet 2013

Un narrowboat à vendre, dans la Saône


Une annonce dans Fluvial !


Fred, un aquanomade, m'a envoyé un mail pour me dire qu'une société de la Saône vend un narrowboat de 17m. Il l'a lu dans le magazine Fluvial auquel je suis pourtant abonné mais c'était dans les publicités et je ne l'ai pas vu ! 

Le narrowboat y est pourtant en photo. C'est un bleu, toit et bandes blanches. On dirait le Hoddy Dod mais il a été vendu l'année dernière par H2O et je ne sais pas où il est parti...

J'ai essayé par email d'avoir davantage de détails car il n'est pas mentionné sur le site Internet du vendeur qui a pourtant bien d'autres bateaux en ligne : 



Il apparait cependant sur la photo du port figurant sur le site de la société !





Drôle de vendeur !


Des fois, je me demande si les vendeurs de bateaux ont vraiment envie de vendre des bateaux !

Certes les contacts avec la dame qui répond au téléphone ont été plutôt cordiaux, elle m'a parlé du bateau, de son propriétaire mais comme ce n'est pas elle qui s'occupe des ventes, il m'a fallut traiter avec son fils (ou son neveu, je ne sais pas très bien) et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas des plus véloces... je n'ai pas reçu de photos malgré mes demandes réitérées et mes appels téléphoniques n'ont rien changé !

Dans un de ses emails, l'intéressé m'écrit qu'il n'a pas de bonnes photos et que le propriétaire habitant encore le bateau, il me conseille de venir le voir sur place !  
Ben tiens, je vais faire des centaines de km sans savoir si ce bateau me plait !  Gentil garçon...

Dommage car le bateau me plaisait bien, ses couleurs bleus et blanches en font un bateau élégant. Le propriétaire actuel est anglais et venant d'acquérir un bateau plus grand, il se sépare de celui-là...

Si d'aventure vous le connaissez, n'hésitez pas à m'envoyer des photos et à me donner des détails, à commencer par son nom :)