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jeudi 19 décembre 2019

jeudi 5 décembre 2019

Crépuscule sur les étangs de Cergy





La nuit tombe sur les étangs de Cergy :






Et les cygnes font des ronds dans l'eau sous la surveillance de notre mousse :



Cela valait bien deux clichés fait avec mon téléphone :)








dimanche 1 décembre 2019

Canots automobiles Despujols sur la Seine (1913/1922)




Neuilly sur Seine, le 17/03/1914
Vue générale du canot sur la Seine
Canot Despujols
Chantier de Neuilly sur Seine

Photographies de presse de l'agence Rol et de l'agence Meurisse
Bibliothèque nationale de France


Wouah!.... Douze cylindres ! 120 km/h !
De superbes photos de plus de 100 ans à la netteté époustouflante, mettant en valeur les hommes et leurs belles mécaniques. 

Admirez le système de la direction : poulie de renvoi et macaron ! :)







Trois hommes naviguant sur la Seine avec le constructeur du bateau :







Neuilly, M. Despujols au volant de son canot, battant le record de vitesse :






Un portrait de Despujols en 1909, par l'agence Meurisse :







Le 11/04/1914 à Monaco, le marquis de Soriano, pilote du canot Sigma-Despujols à quai :







Le 23/03/1920 : équipage du canot Despujols lors du record de vitesse sur la Seine, près de l'Ile de la Jatte (Agence de presse Rol) :







Le Miroir, édition n°328 du 04/04/1920, présente quelques photos et commente ce record de vitesse :








Le canot Sunbeam-Despujols III a battu le record de vitesse (120 km/h) détenu par un canot américain (112 km/h) et rafle tous les prix dans les courses.

Long de 8 mètres et d'un poids de 1700 kg, il est équipé d'un moteur Sunbeam de type Matabelé. Son hélice a un diamètre de 45 cm et un pas de 72 cm. Elle tourne à 3000 tours par minute. Ce qui est à priori révolutionnaire à l'époque puisque jusque là, les hélices tournaient à la vitesse des moteurs, entre 1000 et 1200 tours minutes, 1800 tours chez Despujols. 
Le Matabelé de la firme anglais Sunbeam est un 12 cylindres de 122 d'alésage et de 160 de course. Il développe 425 HP à 2000 tours. Il est construit selon les caractéristiques des moteurs d'avion : pistons en aluminium, soupapes dans la culasse avec arbre à cames au-dessus, etc.
Son système de graissage, Dry Base Principle, a été inauguré par Sunbeam sur les voitures de course de l'époque : pendant qu'une pompe principale envoie de l'huile à tous les points à graisser, deux pompes auxiliaires s'emploient à vider le carter de sorte que l'huile ne séjourne jamais dans celui-ci.
La forme du canot est différente de celles de ses concurrents : l'avant est arrondi pour se poser sur l'eau plutôt que de la fendre.



Une version antérieure avec un 12 cylindres un peu différent, photographié en 1913 par l'agence Meurisse. Ce canot Despujols a participé au Royal Trophy à Couves :




En septembre 1913, il participe à la British International Cup dans la baie d'Osborne  (Ile de Wight) et il est vainqueur dans la première course parcourant les 51,5 km en 41 minutes et 34 secondes.  

En octobre 1913, il avait vaincu les autres concurrents de la traversée de Paris lors du meeting "Les couleurs de Paris". Il a parcouru les 6 kilomètres du parcours en 4 minutes et 8 secondes, c'est à dire un peu plus de 87km/h.



A Monaco, en avril 1920, les trois canots de Despujols sont en lisse :

Le canot Despujols III :









Et son prédécesseur, le Despujols II :









Et le Despujols I :









Le pilote et constructeur de canots automobiles, Victor Despujols, à Monaco en avril 1920 :












En 1922 à Monaco, Soriano sur son canot Despujols (Agence de presse Meurisse) :
















jeudi 10 octobre 2019

Hydroglisseur Farman sur la Seine (1920 et 1922)



Essais du glisseur Farman à la Fresse Montigny (??)
Henri Farman et Fischer à bord
1921
Agence Meurisse
Bibliothèque Nationale de France







M. Le Troquer inaugure l'exposition nautique à Bagatelle 
Vue sur la Seine et ses bateaux
Le 27/05/1922
Agence de presse Rol
Bibliothèque nationale de France


Un beau remorqueur sur la gauche et au milieu, l'hydroglisseur "Farman"...



On retrouve cet hydroglisseur sur d'autres clichés : utilisé par les officiels lors du match d'aviron Polytechnique Saint-Cyr sur le bassin d'Asnières Courbevoie le 21/05/1922 :


Et quelques années auparavant, le 31/07/1920, un autre modèle d'hydroglisseur Farman:



Le Farman quittant les Andelys lors de son voyage de Paris à la mer :







jeudi 19 septembre 2019

Le NB GIFFORD, finalement présent au festival de la Loire à Orléans



Après avoir été annoncé comme absent, le NB Gifford, un narrowboat traditionnel anglais, est finalement à l'affiche du festival de la Loire.









"La neuvième édition du Festival de Loire s’est ouverte mercredi sous un généreux soleil, sur les quais et en centre-ville d’Orléans. 
© (Photo NR)

Le Festival de Loire, jusqu’au 22 septembre, a débuté sur les quais orléanais. Sont attendus 220 bateaux, 700 mariniers et pas moins de 750.000 visiteurs.

Du quai du Roi à celui des Augustins, de la cale sud au centre-ville, c’est la Loire qui scintille. Pour ce rendez-vous qui a lieu tous les deux ans, Orléans met en lumière le patrimoine ligérien et sa marine fluviale. Jusqu’à dimanche soir, on oublie un peu l’inquiétude environnementale ambiante (il a fallu pomper dans la Loire pour remettre en eau un canal d’Orléans totalement à sec) pour une neuvième édition qui se veut festive et rassembleuse.
Les invités d’honneur cette année, c’est d’abord un pays qui, lui aussi, a besoin de sourire en ces temps incertains : l’Angleterre, sa Tamise et ses canaux. C’est aussi une région : les canaux de Flandres et d’Artois.

Le Festival de Loire s’est ouvert ce mercredi, organisé par la ville d’Orléans en partenariat avec Acqua Viva Production et Événements Voiles Traditions. Avec ses animations pour tous les publics et ses trésors pour les initiés, le Festival a séduit dès son ouverture. Les organisateurs attendent jusqu’à dimanche pas moins de 750.000 visiteurs. Spectacles et musique ponctuent ce rendez-vous, comme mercredi avec les Copains d’Sabord, qui font revivre les chants traditionnels qui fleurent bon la marine d’antan.

Grande parade et spectacle pyro-musical

Plus de deux cents bateaux sont rassemblés pour le plaisir des yeux, et celui d’un grand bond dans l’histoire du fleuve : la toue, la toue cabanée, le fûtreau, le chaland, la plate, mais aussi bacôves et escutes symbolisant la batellerie du Nord… Ces bateaux faits pour la pêche au saumon ou à l’anguille, ou qui ont transporté marchandises et voyageurs jusqu’à l’âge d’or du XIXe siècle ont leur place, et leurs admirateurs.
A découvrir aussi, le Gifford, un narrow-boat anglais construit en 1926, habituellement basé au National Waterways Museum sur la rivière Mersey, et qui a rejoint les quais d’Orléans pour l’occasion…
Trois temps forts marquent cette neuvième édition : un spectacle pyro-musical sur le fleuve samedi (22 h 30), une création pour le festival sur le thème de la Grande-Bretagne qui réserve apparemment son lot de surprises.
Côté musique, on retiendra notamment le concert de clôture dimanche (17 h) sur la scène du Ponton, avec Renan Luce, et bien sûr la grande parade pavoisée de tous les bateaux présents, clou d’un spectacle qui met en lumière toute la culture ligérienne et ses richesses. Un moment privilégié où la marine de Loire reprend ses droits. On se laisse tenter ?"


Éric 
RICHARD

Journaliste, rédaction d'Orléans

Cet article , issu de la Nouvelle République, est disponible sur son site d'orgine, ici.

lundi 2 septembre 2019

Un nouveau narrowboat à vendre sur le LEBONCOIN



Un nouveau petit narrowboat à vendre dans LeBoncoin.


Vous pourrez trouver l'annonce ici, tant qu'elle est encore active.
Il s'agit d'un bateau de 9,50 m x 2,10 m, propulsé par un moteur de 10 chevaux. Il date de 1987 et la dernière sortie d'eau et expertise ont été effectuées en 2015.








Ce petit narrowboat me rappelle le LORD JIM. Ses dimensions sont légèrement différentes, mais quelques détails et la localisation de l'annonce me laissent à penser que c'est peut-être bien le même bateau. Souhaitons lui une bonne vente, quelque soit sa devise, enfin, son nom.

Le LORD JIM avait fait l'objet de plusieurs articles sur le blog :  (2012) et ici (2015).








dimanche 1 septembre 2019

Le Fluvial !



Le Fluvial, c'est aussi ça :


Un bar bien nommé, découvert cet été sur les bords de la Mayenne, en Mayenne et à Mayenne puisque ce même nom désigne à la fois le département, la rivière et la ville ! 






Et, touche d'humour, n'oublions pas qu'en fluvial :
- à droite, c'est tribord,
- à gauche, c'est babord,
et à ras-bord, c'est l'apéro ! :)


mercredi 28 août 2019

Bain de soleil pour le chat !





Il ne faisait pas encore trop chaud ce matin, aussi le chat du bord en a profité pour se prélasser sur le toit du bateau. L'acier commençait à chauffer sous l'effet des rayons de soleil, et cela lui plaisait bien !




mardi 13 août 2019

Festival de la Loire : absence excusée du NB GIFFORD


"Le Gifford, très coloré, aux motifs peints, a été restauré en avril dernier. Il restera en Angleterre. © Saran REDACTION"

C'est un article du journal "La République du Centre" qui aborde l'absence de ce narrowboat, le GIFFORD, au festival de la Loire.
L'article est disponible ici, je l'ai copié afin d'en conserver une trace :


Le plus gros bateau anglais qui était annoncé au Festival de Loire ne viendra pas du 18 au 22 septembre. Explications.


Ce devait être le plus gros bateau à être transporté d’Angleterre. Le Gifford ne quittera pas le port d’Ellesmere, sur la Mersey, près de Liverpool, pour prendre la direction du Festival de Loire. Il ne prendra pas le ferry et ne fera pas le chemin jusqu’à Orléans pour y être admiré, du 18 au 22 septembre.



Pourquoi ne viendra-t-il pas ?




" C’est une décision des monuments historiques anglais ", expliquait, lundi, le service communication de la mairie d’Orléans, sans plus de détails. De part et d’autre de la Manche, la déception est grande car ce narrowboat (péniche étroite), qui a transporté, pendant des dizaines d’années, gaz, goudron et pétrole, était un vrai bateau traditionnel de travail de 21 mètres de long et de 2,13 mètres de large, construit en 1926 et spécialement conçu pour les multiples canaux étroits du Royaume-Uni. "Le Gifford" est le dernier narrowboat au monde, halé par des chevaux. Un intérêt historique indéniable.
Il était aussi attirant par sa coque bariolée, et sa cabine peinte de roses et de châteaux médiévaux. Il venait d’être restauré et avait été remis à l’eau en avril au port d'Ellesmere, près de Liverpool. Un bien sans doute trop précieux pour risquer de l’endommager lors du transport, ont dû estimer les autorités anglaises.
Une délégation du musée propriétaire du "Gifford" effectuera néanmoins le voyage et présentera des animations.

D'autres bateaux pourraient-ils ne pas faire le déplacement ?


Le désistement du Gifford n’est pas en rapport direct avec le niveau actuel, très bas, de la Loire : il faudra attendre la toute fin d'août ou début septembre pour savoir si la mairie pourrait éventuellement annuler la venue des plus gros bateaux, en fonction de la sécheresse. Le plus volumineux est assurément "La Belle de Grignon", au port d'attache situé dans le Loiret, à Vieilles-Maisons-sur-Joudry. Il doit être transporté par la route. Il y a aussi des chalands assez imposants.

"Pour les gros bateaux, la coque ne peut pas être posée sur le sable. On verra début septembre où on en est. Pour les plus petits, il n'y a pas de problème : ils peuvent être posés dans peu d'eau"
SERVICE COMMUNICATION DE LA MAIRIE D'ORLÉANS.


La situation pourrait être plus compliquée pour le canal d'Orléans, totalement à sec : "En temps normal, on pompe l'eau de la Loire si le canal n'est pas assez rempli, mais là, c'est compliqué en raison du niveau d'eau du fleuve. On ne peut se le permettre". 
Cela dit, pour l'instant, "il n'y a pas de remise en cause du programme défini. On est très attentifs. Si la situation l'impose, on avisera". Et de remarquer, à juste raison, que le Festival de Loire s'est toujours maintenu depuis seize ans, malgré des situations critiques en août, comme, par exemple, en 2003 (-1,10 m, contre -1,20 m de cote de Loire aujourd'hui).
En septembre, le niveau de l'eau remonte souvent, grâce aux pluies du massif Central (le débit devrait d'ailleurs augmenter de 10 mètres cubes par seconde ces prochains jours pour cette raison). Les barrages de Villerest et de Naussac ont encore des réserves d'eauS'il ne faut pas s'attendre à des lâchers spécifiques pour le Festival de Loire, la deuxième quinzaine de septembre est propice à un petit destockage de Villerest.

Conclusion ? Il est urgent d'attendre !

dimanche 28 juillet 2019

Le NB BEARLY AFLOAT, sauvé des eaux !




Nous étions sans nouvelles du narrowboat BEARLY AFLOAT,  le bateau abandonné à Saint-Satur, et récemment vendu aux enchères. Acheté pour être vendu au poids de l'acier ou pour être rénové ?

Nous n'en avions aucune idée précise mais grâce à "Citromellot" qui m'a envoyé les copies d'un article du journal LA VOIX, nous pouvons penser que le bateau est entre de bonnes mains et que nous devrions pouvoir le revoir sur l'eau.

C'est dans l'édition du 24 juillet 2019 que l'auteure de l'article, Mélanie Pradalié, évoque le sort de ce narrowboat. Je reprends l'article, in extenso, afin de pouvoir vous en faire profiter :






Sortie aérienne pour le bateau abandonné


"Après une tentative infructueuse de levage la semaine passée, le long bateau noir de construction anglaise, a été sorti du port de Saint-Satur, mercredi après-midi, par une grue de 90 tonnes de l'entreprise loirétaine Thou industrie. Non, sans difficulté. En effet, le narrowboat (ou bateau étroit en anglais) pèse plus de 19 tonnes - poids qui explique l'échec du premier essai !
Le bateau, installé sur un camion a, par la suite, pris la route en direction de Béziers pour être restauré. "Mon fils a racheté le bateau, sur photo, pour en faire une péniche d'habitation, explique Bruno Dewit, père de l'acquéreur, marinier depuis cinq générations. Nous espérons effectuer les réparations à Marseilles-lès-Aubigny avant de rapatrier le bateau dans le Sud, mais le moteur état dans un tel état de dégradation que nous n'avons eu d'autres choix que de passer par la route.

Plus d'un an et demi de démarches


Une vente et un départ qui interviennent après des mois de travail de la part de la municipalité. "Cela faisait une bonne décennie qu'il était là, abandonné depuis X temps, souligne André Cougot, adjoint au maire de Saint-Satur, qui a suivi le dossier. Il nous fallait donc remonter jusqu'à un éventuel propriétaire."
S'en suit alors une série de démarches administratives, et d'envoi de courriers au Royaume-Uni afin de trouver une trace du détenteur du bateau.
L'adjoint constate une première fois l'abandon le 15 novembre 2017. Selon la procédure, l'abandon est constaté une seconde fois, trois mois plus tard, avant qu'un rapport complet soit envoyé à la préfecture le 30 mai 2018. Par arrêté, la préfète transfère à la propriété à la mairie de Saint-Satur, en août 2018. 
"Nous avons ensuite cherché à vendre le bateau, et nous sommes finalement adressés au commissaire-priseur de l'Etat pour procéder à la mise en vente."
Le bateau anglais sera vendu ce 2 mai à Rémi Dewit, pour la somme de 2 940 euros. Un long feuilleton administratif qui s'est conclu de manière spectaculaire, mercredi avec la sortie aérienne du bateau."

Mélanie Pradalié
melanie.pradalie@centrefrance.com



Cet événement a également fait l'objet d'une petite vidéo que l'on trouve sur les réseaux sociaux, et notamment sur le profil Facebook du journal La Voix du Sancerrois :

www.facebook.com/voixdusancerrois