Questions ?
La nuit fut calme, seulement ponctuée par la mise en marche du convertisseur ou du chargeur de batterie d'ailleurs, que l'on entendait pas jusque là... Est-ce qu'il y a un rapport avec les problèmes d'alternateurs d'hier ? ou avec la chaleur, le frigo consomme-t-il plus d'électricité, mystère !
A 8h30, nous avons été un peu remué par un plaisancier avalant qui allait vers Montargis.
Plus de chat !
En me levant peu après, je constatais deux choses désagréables: nous sommes descendus à plus de la moitié des réserves des batteries et le chat du bord n'est pas rentré de sa promenade nocturne alors que d'habitude, il est à bord bien avant l'aube.
Après le petite déjeuner et une séance de toilette, j'ai démarré le moteur pour voir si cela allait requinquer une peu les batteries, comme nous devons rester ici aujourd'hui, cela serait bête de les vider entièrement, ce qui est un coup à les abimer.
Pendant ce temps, j'ai remonté le petit chemin qui est à proximité du narrowboat et qui va vers le cimetière communal, tout en appelant notre chat. Je suis allé jusqu'aux habitations près de la route où toutes les volailles auraient pu attirer notre félin mais je ne l'ai pas vu. Je suis donc revenu vers le bateau puis j'ai pris le chemin de halage pour aller voir les bateaux amarrés en amont de notre position, au plus près du village.
Les quelques bateaux qui sont là, sont visiblement stationnés à l'année, personne n'est à bord. Il n'y a que l'Elisabeth, un bateau à passagers, où il y a de la vie !
Par acquis de conscience, j'ai demandé à son capitaine s'il avait vu notre chat, celui-ci aimant bien visiter les autres bateaux mais comme il y a un chien à bord de l'Elisabeth, ça m'étonnerait qu'il se soit caché là.
Soudain, des appels de mon matelot me faisait retourner jusqu'au narrowboat: quelques minutes plus tôt, le chat est sorti de la haie, a miaulé puis il est vite retourné à l'abri de la végétation plutôt touffue. Je l'ai appelé mais il n'est pas venu. Au moins étions-nous certain qu'il ne s'était pas perdu, ni fait écraser !
La masse
Tandis que mon matelot allait à la chasse aux mures sur les ronciers tapissant les haies du chemin de halage, je m'occupai de réparer la masse dont le haut du manche s'est abimé hier en arrivant. Le temps d'affiner le haut du manche au cutter et au papier de verre pour qu'il puisse rentrer dans le fer, d'enfoncer plusieurs longs clous à la place du coin en métal qui a disparu et me voilà avec une masse qui tiendra bien jusqu'à la fin de notre voyage !
Ouh ouh ! le chat !
Une fois cela fait, j'allais refaire un tour dans le petit chemin qui monte pour voir si notre chat ne s'y promenait pas. Il ne reste jamais aussi longtemps dehors et à cette heure-là, normalement, il dort. En plus, il n'a pas mangé... tout au moins ses croquettes !
En haut du chemin, prés du cimetière, j'ai entendu le chat qui répondait à mes appels. Il était caché dans un petit sous-bois difficile d'accès.
Visiblement, il n'avait pas l'intention de sortir alors je suis allé à sa rencontre et à quelques mètres de lui, je me suis agenouillé en l'appelant et ce vilain chat a tout de même consenti à s'approcher et à se laisser attraper. Pourquoi est-il resté dans ce bois à quelques mètres du bateau ? a-t-il eu peur de quelque chose ? On ne le saura pas !
Cela dit, une fois à bord, il a dormi tout le reste de la journée !
Cela dit, une fois à bord, il a dormi tout le reste de la journée !
Pierre, le retour
La matinée passant, mon petit matelot a préparé le déjeuner et tandis que nous étions à table, un bruit de moteur nous a fait lever la tête et un coup de klaxon nous précipitait à la fenêtre: c'était Pierre et son Windhoek qui avaient quitté Montargis et qui passaient pour rejoindre Briare. Nous les retrouverons peut-être là-bas.
Au même moment, mon téléphone qui était muet depuis des jours a émis un son ! Un SMS venait d'arriver. Daté du 16 juillet, ce message était de Stéphane, notre voisin de Boissettes. Il nous souhaitait une bonne route ! Il n'y a pas à dire, le réseau n'est pas très dense dans le coin ! :D
Un site gallo-romain
Après le déjeuner, nous avons mis nos chaussures de marche et nos chapeaux. Nous partions pour visiter l'amphithéâtre gallo-romain qui se trouve à environ deux kilomètres de notre stationnement.
Chemin faisant, nous avons longé des maisons et quelques fermes où nous avons pu sympathiser avec des chèvres !
L'amphithéâtre fut bientôt atteint. Il se situe dans le parc du château de Chènevière (que nous n'avons pas vu: propriété privée).
Il est adossé à la colline et fait face à la plaine.
Il est adossé à la colline et fait face à la plaine.
Il est classé monument historique en 1862. Les panneaux d'informations situés à l'entrée du site précisent que c'est un amphithéatre rare et curieux, construit au II siècle après JC en pierres cubiques placées par assises d'égale épaisseur comme dans les aqueducs de Lyon et l'amphithéâtre de Fréjus. Et c'est en fait un tiers d'amphithéâtre, percé de deux portes latérales et d'une porte centrale. Une statuette de Mercure en Bronze a été trouvée au pied d'une marche menant à la porte donnant sur les arènes.
L'ensemble a encore de l'allure mais nous n'avons pas pu nous en approcher davantage car il est entièrement clos, la grille est fermée par un beau cadenas et rien ne précise s'il y a des visites d'organisées.
Après une série de photos, nous avons poursuivi notre route sous un beau soleil, même s'il y avait quelques nuages à l'horizon.
De l'eau
Nous avons franchi le canal de Briare sur une petite passerelle à quelques centaines de mètres de l'amphithéâtre gallo-romain.
Nous voulions repasser sur la rive droite du canal et remonter en amont pour trouver un autre site gallo-romain proche du premier: des thermes.
Poursuivant notre promenade maintenant le long du chemin de halage, nous avons fait quelques photos de fleurs et papillons.
Quelques bateaux sont également passés dont un bateau de location, l'anguille, que nous avons déjà vu dans Montargis je crois.
Quelques bateaux sont également passés dont un bateau de location, l'anguille, que nous avons déjà vu dans Montargis je crois.
Arrivés à la seconde passerelle qui devait nous servir de repère, nous n'avons pas pu retrouver le site des thermes gallo-romains visiblement enfoui sous les ronces et les arbustes. Dommage :(
Nous avons donc continué à remonter le chemin de halage lorsqu'il a commencé à pleuvoir, ce qui nous a quelques peu pris au dépourvu. Nous nous sommes réfugiés sous de gros arbres en espérant que cette pluie d'orage passe, tout en chantant "singing on the rain" !
Hélas, le rythme n'a fait que s'accroitre et finalement, nous avons décidé, mouillés pour mouillés, de poursuivre notre chemin. Il a plu un bon quart d'heure mais le soleil est revenu comme il était parti et il a fait de nouveau chaud.
Hélas, le rythme n'a fait que s'accroitre et finalement, nous avons décidé, mouillés pour mouillés, de poursuivre notre chemin. Il a plu un bon quart d'heure mais le soleil est revenu comme il était parti et il a fait de nouveau chaud.
Comme il y avait plein de ronciers sur le bord du chemin de halage, nous avons continué notre route tout en cueillant au passage des murs pour que notre chef-cuistot puisse nous préparer un petit dessert avec !
Montbouy, rive droite
Bientôt, nous sommes arrivés au pont de Montbouy et nous nous sommes retrouvés dans le village.
C'était l'occasion pour nous de visiter la rive droite du village et d'essayer de découvrir la vieille forteresse indiquée sur le plan.
C'était l'occasion pour nous de visiter la rive droite du village et d'essayer de découvrir la vieille forteresse indiquée sur le plan.
Hélas, pas plus que les termes, nous n'avons pu trouver une trace de cette forteresse qui en plus, n'est pas indiquée sur les panneaux du village.
Il y a bien un tertre sur une hauteur du village mais une fois à proximité du lieu, nous n'avons rien remarqué. Il faut dire que l'ensemble des terrains est privé et clôturé, ça ne facilite pas les recherches, ni les visites.
La déveine !
La chaleur et le soleil se faisant de nouveau sentir, nous avions envie d'une petite boisson fraiche que nous prendrions au café du village, sur la rive gauche. Bon, il sera dit que nous n'avons définitivement pas de chance aujourd'hui puisque le café était fermé alors qu'hier, il était ouvert !
C'est ainsi que nous sommes rentrés à bord pour nous remettre de nos émotions et prendre une bonne douche.
La fin de l'après-midi a été plutôt tranquille, l'endroit est au frais sous les arbres et la température à bord est restée douce. Mon chef-cuistot nous a préparé des galettes que nous avons bien sûr dévoré dés qu'elles arrivaient sur la table ! :)
Dans la soirée, sortant le nez de mon bouquin, nous sommes revenus à pied vers le village pour voir si nos bidules électroniques arrivaient à capter un peu de réseau mais au mieux, je me suis retrouvé avec une barre de signal et cela ne m'a pas permis de faire grand chose. On verra demain :)
En passant, nous avons discuté avec la propriétaire de la maison près du pont du village. Il faut dire qu'elle commence à nous connaitre car à chaque fois que l'on passe, ses yorkshires nous accueillent en aboyant ! :)
C'est d'ailleurs lors de cette conversation qu'elle nous a appris qu'une de ses locataires avait perdu son chat : le coin de forêt devant lequel est stationné le bateau serait infesté de renard. C'est peut-être pour cela que notre chat était resté caché et qu'il ne voulait plus bouger...
C'est clair qu'il s'est passé quelque chose car il n'a même pas essayé de sortir de la soirée, ni de la nuit !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire