Départ: La Seine, PK70 à la halte fluviale de Conflans St Honorine
Arrivée: La Seine, PK45 à la halte fluviale de Chatou
Parcourus: 25km, 1 écluse
DebNav Horamètre à 6584,1
FinNav: Horamètre à 6589,4
Une leçon
Un réveil bien avant 6h ce matin qui me servira de leçon: j'ai stationné le bateau en marche arrière hier soir pour réussir à le faire rentrer dans la petite halte fluviale de Conflans.
Le vent s'est levé cette nuit, il repoussait le bateau contre le bord du port et c'est le gouvernail tapant contre ce bord qui m'a réveillé ! Un peu plus, c'est l'hélice qui tapait également !
Heureusement qu'elle se trouve un peu en retrait.
Du coup, je me suis levé pour mettre un pare-battage entre l'arrière du bateau et le quai puis j'ai essayé de modifier les points d'attaches des amarres mais vu que le ponton est tout petit, ça n'a pas été sans mal.
J'ai été très content de retrouver mon duvet pour l'heure qu'il restait avant mon deuxième réveil !
Le vent s'est levé cette nuit, il repoussait le bateau contre le bord du port et c'est le gouvernail tapant contre ce bord qui m'a réveillé ! Un peu plus, c'est l'hélice qui tapait également !
Heureusement qu'elle se trouve un peu en retrait.
Du coup, je me suis levé pour mettre un pare-battage entre l'arrière du bateau et le quai puis j'ai essayé de modifier les points d'attaches des amarres mais vu que le ponton est tout petit, ça n'a pas été sans mal.
J'ai été très content de retrouver mon duvet pour l'heure qu'il restait avant mon deuxième réveil !
Départ sous la pluie
A 7h donc, second réveil ! j'ai sauté dans ma cotte et je suis allé faire les niveaux du moteur. Il faisait encore noir bien sûr mais le petit crachin qui tombait n'augurait rien de bon pour la journée...
Le temps d'avaler le petit déjeuner préparé par mon matelot, nous étions déjà en train de revêtir nos gilets de sauvetage, une première ! Mais il parait que c'est obligatoire pour la traversée de Paris, alors on commence déjà à s'habituer.
La préparation du bateau à pris un peu moins de temps ce matin parce que vu la météo, je n'ai pas replié la timonerie ! Autant garder un petit abri même si la conduite est beaucoup moins facile: la visibilité est moindre et même la manoeuvre du levier de vitesse est compliqué car elle est gênée par la bâche...
Et puis, ce serait dommage de tremper la belle carte fluviale achetée à prix d'or !
La préparation du bateau à pris un peu moins de temps ce matin parce que vu la météo, je n'ai pas replié la timonerie ! Autant garder un petit abri même si la conduite est beaucoup moins facile: la visibilité est moindre et même la manoeuvre du levier de vitesse est compliqué car elle est gênée par la bâche...
Et puis, ce serait dommage de tremper la belle carte fluviale achetée à prix d'or !
Il est à peine 8h30 lorsque nous sommes sortis de la halte fluviale. La Seine était encore calme, il n'y avait pas encore trop de vent mais cela n'a pas tardé à changer.
La pluie n'a pas duré mais le vent a forci et nous a accompagné une bonne partie de la journée.
La pluie n'a pas duré mais le vent a forci et nous a accompagné une bonne partie de la journée.
La matinée s'est donc passée à avancer contre le courant et à lutter contre le vent qui change souvent de direction, ou plutôt c'est nous qui changeons car nous suivons les virages de la Seine à l'ouest de Paris.
Heureusement, il y a eu peu de bateaux et que des commerces: aucun en première partie de la matinée et quelques uns vers la fin.
Lorsqu'ils nous doublent, nous sommes bien secoués et il est difficile de garder le bon cap ! C'est pire lorsqu'ils passent avant un pont : ils créent des remous et j'ai l'impression que nous allons être précipités contre les piles des ponts ! Je n'en reviens pas de la taille des monstres qui nous doublent, on se sent vraiment petit sur notre bateau.
Heureusement, il y a eu peu de bateaux et que des commerces: aucun en première partie de la matinée et quelques uns vers la fin.
Lorsqu'ils nous doublent, nous sommes bien secoués et il est difficile de garder le bon cap ! C'est pire lorsqu'ils passent avant un pont : ils créent des remous et j'ai l'impression que nous allons être précipités contre les piles des ponts ! Je n'en reviens pas de la taille des monstres qui nous doublent, on se sent vraiment petit sur notre bateau.
Comme c'est dimanche, il y a plus petit que nous: il y a en effet beaucoup d'avirons sur la Seine, surtout entre Carrière-sous-Bois et le Vésinet. Ces petits bateaux allaient bien plus vite que nous et je n'ai jamais réussi à les rattraper :)
Mon matelot s'amusait également à regarder les piétons et les joggeurs qui allaient le long des berges, le bateau n'arrivait pas à les doubler !
Mon matelot s'amusait également à regarder les piétons et les joggeurs qui allaient le long des berges, le bateau n'arrivait pas à les doubler !
Mais bon, j'avais calé le compte-tours à 1800 et nous avancions tant bien que mal, les kilomètres s'étiraient mais finissaient par passer les uns après les autres.
Une écluse
A midi, nous arrivions sur la seule écluse de notre parcours d'aujourd'hui: celle de Bougival, encore une dont son accès est malaisée, je trouve. On voit très mal sa configuration en arrivant, même en utilisant ma carte.
En plus, il y avait déjà un bateau avalant dans le sas, nous avons donc dû patienter en faisant du sur-place un peu avant l'écluse. Un exercice délicat avec la force du courant et le vent. Enfin, cela s'est tout de même bien passé même si nous avons eu la surprise de constater qu'il n'y avait des clameaux pour s'amarrer que du côté droit.
A 12h25, nous en étions sortis et nous avons continué sur ce petit bras de la Seine.
Nous avons fait une première pause à la halte fluviale de Bougival à 12h35. La halte était très bien et c'était notre objectif de la journée car hier soir, j'avais préféré être modeste lorsque j'ai préparé notre itinéraire face au courant de la Seine. Mais maintenant, arrivé si tôt, il était dommage de s'arrêter.
Le problème est que s'il était tôt pour s'arrêter, les quelques heures qu'il restait ne pouvaient pas nous permettre d'atteindre une autre halte, j'ai fouillé désespérément les cartes et le guide fluvial, rien ne me permettrait de me mettre à l'abri pour la nuit en dehors de deux haltes du côté de Rueil, haltes qui ne sont pas très éloignées. Enfin, ce sera déjà ça de gagné !
En plus, il y avait déjà un bateau avalant dans le sas, nous avons donc dû patienter en faisant du sur-place un peu avant l'écluse. Un exercice délicat avec la force du courant et le vent. Enfin, cela s'est tout de même bien passé même si nous avons eu la surprise de constater qu'il n'y avait des clameaux pour s'amarrer que du côté droit.
A 12h25, nous en étions sortis et nous avons continué sur ce petit bras de la Seine.
Nous avons fait une première pause à la halte fluviale de Bougival à 12h35. La halte était très bien et c'était notre objectif de la journée car hier soir, j'avais préféré être modeste lorsque j'ai préparé notre itinéraire face au courant de la Seine. Mais maintenant, arrivé si tôt, il était dommage de s'arrêter.
Je m'arrête ou je continue ?
Le problème est que s'il était tôt pour s'arrêter, les quelques heures qu'il restait ne pouvaient pas nous permettre d'atteindre une autre halte, j'ai fouillé désespérément les cartes et le guide fluvial, rien ne me permettrait de me mettre à l'abri pour la nuit en dehors de deux haltes du côté de Rueil, haltes qui ne sont pas très éloignées. Enfin, ce sera déjà ça de gagné !
Nous relarguons donc nos amarres sous la pluie pour poursuivre notre route de quelques kilomètres et c'est au PK45 que nous avons décidé de stopper définitivement pour aujourd'hui.
Il était 13h25. Un peu tôt, c'est vrai mais je ne tenais pas à partir à l'aventure sans savoir où nous pourrions nous poser ce soir. En plus, la météo annonce du vent pour la nuit, autant être sérieusement amarré à défaut d'être complètement à l'abri. La nuit le long du quai en béton prés du silo a laissé des traces sur la coque du bateau et dans mon esprit !
On stoppe !
Il était 13h25. Un peu tôt, c'est vrai mais je ne tenais pas à partir à l'aventure sans savoir où nous pourrions nous poser ce soir. En plus, la météo annonce du vent pour la nuit, autant être sérieusement amarré à défaut d'être complètement à l'abri. La nuit le long du quai en béton prés du silo a laissé des traces sur la coque du bateau et dans mon esprit !
Nous avons donc profité du temps de libre qu'il nous restait avant le jour ne diminue: mon matelot donnait à manger à ses nouveaux amis: tous les cygnes, les oies bernaches, les mouettes et les canards du coin!
Nous étions amarrés à la halte fluviale de Chatou, prés d'un grand pont qui sépare Rueil de Chatou. Après m'être occupé du bateau et avoir mis quelques seaux d'eau sur le flancs pour enlever toutes les traces du à la navigation, j'ai été faire quelques photos du haut du pont !
Ensuite, mon matelot s'est transformé en chef cuisiner et nous a préparé un déjeuner. Après, nous avons fait une petite sieste réparatrice sur le canapé, bercé par la musique du cirque Bouglione qui était installé non loin de nous. Puis, ce fut le Tea Time.
Le reste de la soirée s'est passé tranquillement, moi à essayer de définir une route pour demain et mon matelot à trier et publier sur son profil Facebook les photos du jour.
Avant d'aller au lit, j'ai fait un ultime tour à l'extérieur et j'ai bien fait de sortir car un des taquets du quai était cassé et le bateau n'était plus amarré à l'avant :(
Debnav: à 8h28
Ecluse de Bougival: de 12h à 12h25
Halte de Bougival: de 12h35 à 12h55
Arrivée à la halte de Chatou à 13h25
Finnav: 13h25
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