Canal du Nord, PK30
C’est le premier réveil à bord pour mon matelot ! Et il fut plutôt matinal
car nous avons été réveillé de bonne heure par le départ de nos voisins
mariniers. Après le petit déjeuner préparé par Chris, je suis parti avec Paul à
la recherche d’une grande surface ou d’une station service afin d’acheter de
l’huile moteur pour procéder au recomplètement du réducteur qui a fuit hier.
C’est finalement dans un Intermarché, dans un village aux alentours du tunnel, que j’ai pu trouvé de l’huile 10W40, un sachet de couches pour bébé destinées à absorber l’huile qui stagne maintenant en fond de cale et au passage, quelques croissants pour améliorer le petit déjeuner.
C’est finalement dans un Intermarché, dans un village aux alentours du tunnel, que j’ai pu trouvé de l’huile 10W40, un sachet de couches pour bébé destinées à absorber l’huile qui stagne maintenant en fond de cale et au passage, quelques croissants pour améliorer le petit déjeuner.
Une fois revenu à bord, Paul a procédé au plein d’huile. Il ne semblait pas
particulièrement serein et a commencé à évoquer la nécessité de rallier un
chantier naval pour trouver un mécanicien qui procéderait à une vérification,
voire une réparation du réducteur. Le mécanicien naval le plus proche semble
être celui d’un loueur de bateau qui serait sur un autre axe que celui que nous
devons suivre mais au vu de la fuite et du nombre de kilomètres à parcourir
pour rejoindre le chantier, j’ai de gros doutes sur les suites de notre voyage…
Je pense qu’il sera préférable de retrouver la civilisation : une ville ou
un port, afin de pouvoir stationner et joindre un chantier.
Enfin, Paul semble savoir ce qu’il fait aussi, nous débutons une troisième journée de navigation.
Enfin, Paul semble savoir ce qu’il fait aussi, nous débutons une troisième journée de navigation.
Et c'est reparti !
Paul suit encore aujourd’hui le bateau avec la voiture et son chien tandis que Chris est à l’avant avec mon matelot pour l’initier aux manœuvres à effectuer dans les écluses.
Après deux heures de navigation et sept kilomètres parcourus à une allure
modérée, il faut bien se rendre à l’évidence : la fuite s’aggrave et la
vitesse du bateau est difficile à maintenir.
C’est juste avant l’écluse n°8, celle de Moislains (80) que nous décidons de jeter l’éponge, et du coup, l'ancre.
Nous stationnons le bateau au niveau du PK37, en face d’un site industriel (silo ?). Une fois que le bateau est amarré, je vais me présenter à l’éclusier avec Paul, pour lui expliquer que nous sommes en panne, que nous stationnons là en attendant de trouver un mécanicien. Sympathique et compréhensif, l’éclusier qui déjeunait avec un ancien collègue maintenant à la retraite, cherche sur Internet quelques coordonnées de chantiers navals qu’il me remet.
C’est juste avant l’écluse n°8, celle de Moislains (80) que nous décidons de jeter l’éponge, et du coup, l'ancre.
Nous stationnons le bateau au niveau du PK37, en face d’un site industriel (silo ?). Une fois que le bateau est amarré, je vais me présenter à l’éclusier avec Paul, pour lui expliquer que nous sommes en panne, que nous stationnons là en attendant de trouver un mécanicien. Sympathique et compréhensif, l’éclusier qui déjeunait avec un ancien collègue maintenant à la retraite, cherche sur Internet quelques coordonnées de chantiers navals qu’il me remet.
Cherche mécanicien !
De retour au bateau, je tente de joindre quelqu’un. Pendant ce temps là,
nos gallois décident de nous quitter et nous propose nt d’amener mon matelot faire
quelques courses au Auchan de Peronne, histoire de remplir le frigo pour
pouvoir tenir le temps des réparations du réducteur.
La recherche d’un mécanicien pour le bateau est plus compliquée que ce que
je pensais : les chantiers contactés déclinent ou me font patienter.
Même le chantier DESPINOY d’où nous sommes partis est difficile à joindre… On doit me rappeler, on va me rappeler… J’appelle de plus en plus loin, jusqu’à Dunkerque et je tombe même sur une bonne âme qui veut bien venir mais il me conseille de trouver quelqu’un de plus prés car cela va me coûter cher en déplacement… Il me propose de le rappeler lundi ou mardi, si je n’ai pas avancé.
Une fausse joie avec Nautic 80 à Amiens. Appelé aux environs de midi, le responsable technique me rappelle. Je lui explique notre situation, il est attentif et va essayer de joindre un de ses mécaniciens qui est en dépannage à Péronne. Le dit-mécanicien m’appelle effectivement peu après, re-explications, mais il n’a pas l’intention de venir voir ce qui cloche. Il me fait comprendre que c’est vendredi, c’est quasiment le week-end alors il va finir son dépannage et rentrer à Amiens… On verra la semaine prochaine, mardi ! car lundi, il ne travaille pas et son programme du samedi est déjà bouclé…
Même le chantier DESPINOY d’où nous sommes partis est difficile à joindre… On doit me rappeler, on va me rappeler… J’appelle de plus en plus loin, jusqu’à Dunkerque et je tombe même sur une bonne âme qui veut bien venir mais il me conseille de trouver quelqu’un de plus prés car cela va me coûter cher en déplacement… Il me propose de le rappeler lundi ou mardi, si je n’ai pas avancé.
Fausse joie
Une fausse joie avec Nautic 80 à Amiens. Appelé aux environs de midi, le responsable technique me rappelle. Je lui explique notre situation, il est attentif et va essayer de joindre un de ses mécaniciens qui est en dépannage à Péronne. Le dit-mécanicien m’appelle effectivement peu après, re-explications, mais il n’a pas l’intention de venir voir ce qui cloche. Il me fait comprendre que c’est vendredi, c’est quasiment le week-end alors il va finir son dépannage et rentrer à Amiens… On verra la semaine prochaine, mardi ! car lundi, il ne travaille pas et son programme du samedi est déjà bouclé…
Je suis découragé et j’ai fait le tour de toutes les adresses que j’avais,
celles que m’avait gentiment trouvé l’éclusier, celle que j’ai relevé sur
Internet et sur le guide fluvial.
Les adieux
Entre temps, mon matelot revient des courses avec Paul. Les victuailles
sont rangées et après quelques ultimes recommandations, nos gallois nous
quittent et prennent le chemin du retour.
Après les adieux, nous voici donc seuls. C’est un peu un soulagement car
nous avons vécu les uns sur les autres ces derniers jours et nous sommes
contents de nous retrouver seuls tous les deux. D’un autre côté, cela nous
inquiète un peu d’être livrés à nous-mêmes d’autant que la situation est loin
d’être simple !
Enfin, le dernier espoir d’être dépanné disparaît avec l’appel d’Olivier du
Chantier DESPINOY. Il faut qu’il vérifie les disponibilités de son mécanicien
et me rappellera mardi pour éventuellement fixer une date de rendez-vous… j’ai
dû mal à lui faire comprendre que je n’ai pas besoin d’un créneau pour une
révision moteur mais pour un dépannage car je suis en panne le long d’un canal
et ce, en plein hiver ! Peine perdue, je pense que l’assistance n’est pas
le point fort du chantier et je jette l’éponge devant autant de mauvaise
volonté. Bon week-end les
gars !!!
Visite
Le temps de prendre un petit thé et quelques biscuits pour nous requinquer
et nous décidons de nous changer les idées en allant visiter les environs.
Moislains est un petit village et les gens sont charmants : ils nous
saluent lorsqu’ils nous croisent dans la rue, ce qui nous change de la vie
parisienne ! Nous avons un peu l’impression d’être devenus des sauvages !
Notre ballade sera relativement brève dans la mesure où le tour du village est
vite fait ! Nous nous arrêtons
pour prendre du pain et nous remarquons une ferme où l’on peut acheter des œufs
frais et du miel à des prix défiants toute concurrence ! La vie à la
campagne a du bon !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire