4ème jour mais sans navigation !
Car si nous sommes toujours à bord du bateau, nous sommes
toujours en panne le long du canal du Nord !
Mais nous nous réveillons pour la première fois dans la
cabine propriétaire ! Et son lit, s’il a des dimensions restreintes
(120x190cm) est tout de même plus agréable que le matelas en mousse du canapé
type clic-clac du salon.
Le réveil sur le canal est plutôt frais et il a gelé
cette nuit. Heureusement, la commande programmable du chauffage centrale n’a
plus de secret pour moi et c’est le ronronnement de la centrale qui nous berce
tandis que nous restons un peu au lit.
De l'eau...
Après le petit-déjeuner préparé par mon matelot, il est
temps de profiter de la bouche à eau que j’ai vu sur le chemin de halage pour
faire le plein du réservoir d’eau du bateau.
Pour ce faire, Paul m’a laissé un
petit diable et une paire de jerricans de 20 litres. La bouche à eau est
heureusement en service, j’avais peur qu’elle ne soit mise hors gel par les
services des VNF. Il me manque un élément essentiel : un entonnoir !
Et c’est dans une bouteille de plastique que j’en découpe un.
150 gallons ! C’est la contenance du réservoir d’eau
potable… ce qui nous fait environ 568 litres et ça en fait des allers-retours
avec deux jerricans de 20 litres !
Il me faut donc une bonne partie de la matinée pour
procéder à ce premier recomplètement mais nous devrions être tranquilles pour
quelques jours.
Les Charentais
Après le déjeuner, nous nous équipons chaudement pour
profiter du soleil hivernal et faire connaissance avec ce petit village non
loin duquel nous stationnons.
Il n’y a vraiment pas grand-chose à
visiter ! seul point particulier, un cimetière militaire est indiqué sur
une hauteur du village. Il s’appelle le cimetière des Charentais… drôle de
nom !
Nous décidons d’aller voir à quoi il ressemble.
En fait, ce lieu de sépultures est ainsi nommé car il
contient les corps de militaires tombés lors des combats autour de Péronne
pendant la première guerre mondiale, ils étaient tous issus d’unités provenant
de la Charente.
Le temps de faire le tour des lieux, de prendre quelques
photos et nous redescendons vers le village où nous effectuons quelques achats
à l’épicerie. Les gens croisés sont toujours aussi polis avec nous, un vrai
plaisir !
La nuit tombant tôt, nous retournons à bord, au chaud !
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