Chantier naval de Courchelettes
Allez savoir pourquoi, l'énervement, l'appréhension... quelle qu'en soit la cause, je me suis réveillé d'assez bonne heure ce matin, vers 7h... alors que je n'avais rien de particulier à faire et que j'aurai très bien pu rester au lit beaucoup plus tard...
D'autant qu'il va falloir patienter jusqu'à 11h du matin, rien que pour voir l'eau entrer dans le chantier naval...
D'autant qu'il va falloir patienter jusqu'à 11h du matin, rien que pour voir l'eau entrer dans le chantier naval...
Enfin, après un petit déjeuner et une toilette de chat, me voici prêt pour aller trouver Olivier, du chantier DESPINOY et lui faire un chèque pour payer le reste des travaux effectués.
La sortie du bateau est acrobatique ! la passerelle constituée de planches de chantier est toute gelée.
Alors que je pensais le devis clair et que j'avais déjà préparé mon chèque à l'avance, j'ai eu une petite surprise avec la facture: une option de bâchage du bateau à une centaine d'euros qui figurait bien sur le devis mais qui n'avait pas été ajouté au total dû... Vu le montant total, cela ne fait pas une grosse différence mais tout de même. Du coup, il me faut refaire un chèque !
Un peu avant 11h, je remonte à bord... un soudeur est toujours en train de travailler sur la coque du bateau voisin, ce n'est pas bon signe.
En plus, Paul tarde à rentrer: parti faire une course avec la voiture, il a eu un soucis d'alternateur et il a dû aller chez Norauto où son véhicule a été immobilisé quelques heures, le temps nécessaire pour changer la pièce.
De l'eau !
11h30: avec un peu de retard, les vannes sont ouvertes et l'eau se précipite dans la darse du chantier. Des ouvriers viennent retirer les planches qui nous servaient de passerelle: nous sommes bloqués à bord et Paul n'est toujours pas revenu.
L'eau monte très rapidement au début mais au bout d'un moment, j'ai eu l'impression qu'il ne se passe plus rien.
L'eau monte très rapidement au début mais au bout d'un moment, j'ai eu l'impression qu'il ne se passe plus rien.
Il a fallut quelques heures pour que le niveau d'eau soit suffisant et c'est à 14h passées que le bateau a commencé à flotter.
Peu à peu, le chantier est devenu un véritable lac !
Vers 15h, le plus gros des bateaux présents dans la darse a démarré son moteur et après un temps infini, il a progressivement reculé pour pouvoir sortir du chantier. Suivi de près par les autres bateaux de commerce... Nous autres, pauvres plaisanciers, il a fallut attendre que tous les professionnels prennent le large pour pouvoir commencer à bouger à notre tour.
Il était donc plus de 16h lorsque nous pouvons à notre tour manoeuvrer. Il est vrai que Chris a eu quelques difficultés pour sortir le bateau de son emplacement, voulant bien faire, elle a voulu effectuer un demi-tour dans la darse pour sortir alors qu'il aurait fallut reculer. Du coup, le fond du bateau s'est posé sur une butte qui était submergée et il a fallut que les ouvriers nous lancent une corde pour tracter le bateau sur quelques mètres, nous permettant ainsi de sortir de cette satanée butte ! ça commence bien...
Enfin, à 16h30, nous prenons position devant la sortie, une grue lève la grosse plaque qui ferme l'entrée du chantier et nous pouvons enfin commencer notre voyage ! Direction: Paris !
Enfin, à 16h30, nous prenons position devant la sortie, une grue lève la grosse plaque qui ferme l'entrée du chantier et nous pouvons enfin commencer notre voyage ! Direction: Paris !
Ce sera bref !
Nous avons immédiatement quitté Courchelettes, direction plein Sud-Est pour suivre le canal de Sensée.
Nous avons passé, au bout de quelques kilomètres au PK 20, notre première écluse, celle de Goeulzin.
Nous avons passé, au bout de quelques kilomètres au PK 20, notre première écluse, celle de Goeulzin.
Paul suivait en voiture, il nous a rejoint pour franchir cette première écluse qui était d'un gros gabarit. Pour bien faire, un bateau de commerce arrivait derrière nous, un bateau hollandais, et il nous a fallut le laisser passer. Comme l'écluse était grande, nous avons pu nous coller derrière lui et profiter de cet éclusage.
La route ne s'est pas poursuivie très longtemps car comme la nuit tombait, il nous a fallu stationner un peu après l'écluse. Le temps de planter deux piquets et nous étions de nouveau reliés à la terre.
Peu de kilomètres parcourus aujourd'hui, même pas une dizaine, mais ça y est, le voyage est officiellement commencé !
Peu de kilomètres, pourtant je suis épuisé: l'émotion, le stress et le froid. Nous avons pourtant eu une superbe journée, le soleil était au rendez-vous mais ces températures de décembre ont été négatives une grande partie de la journée. D'autant que pour naviguer, Paul a complètement replié l'auvent arrière si bien que nous pilotons à l'air libre. Certes, nous y voyons beaucoup mieux et les manoeuvres sont plus simples mais nous sommes en plein vent à la barre franche et ça pique un peu les yeux :)
Allez, un petit diner british, un thé et au lit ! demain sera une longue journée !
Allez, un petit diner british, un thé et au lit ! demain sera une longue journée !
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